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Data Source: BnF Archives et manuscrits
1 (ff. 1-7) Traité sur la notation musicale (inc. Ἀρχή, μέση, τέλος καὶ σύστημα) ; cf. Paris. Suppl. gr. 1302, ff. 9 ss, mais le présent manuscrit, beaucoup moins soigné, offre un texte abrégé ou déformé en plus d'une place, texte dont la correspondance approximative par rapport à l'édition de L. Tardo (L'Antica melurgia bizantina, Grottaferrata 1938, pp. 151 ss) s'établit comme suit : ff. 1-2 = éd., pp. 151-152, l. 13 ; ff. 2v-3v = éd., pp. 153, l. 19-154, l. 12 (le ms. a plus de détails que l'édition sur la subordination des σώματα aux πνεύματα, cf. Suppl. gr. 1302, f. 10r.v) ; f. 4 = éd., p. 152, ll. 25-26 ; ff. 4-6 (liste des « intonations », ἠχημάτων ms.) = éd., pp. 156-157 ; f. 6r.v (liste des « grands signes », τὰ μεγάλα ms.) = éd., p. 155 (le tableau de notre ms. est reproduit en fac-similé dans l'ouvrage de J. D. Petresco, Les idiomèles et le canon de l'Office de Noël, Paris 1932, p. 53) ; au f. 7 (après un blanc d'une demi-page au verso du feuillet précédent), le copiste a ajouté le tableau (ἡ παραλαγή sic ms.) des changements de tons obtenus en élevant ou abaissant la voix d'un degré (éd. M. Paranikas, dans Ὁ ἐν ΚΠ. ἑλληνικὸς φιλολογικὸς Σύλλογος, t. XXI, Constantinople 1892, p. 173 ; la παραλλαγή éditée par L. Tardo, op. cit., p. 158, offre des divergences).
2 Recueil de pièces notées.
1(ff. 10-22) Kékragaria des huit tons [soit, dans chaque ton, le κεκραγάριον proprement dit (= Ps. 140, 1-2), puis le Θεὸς Κύριος (= Ps. 117, 27, stique 1, et 26, st. 1) exprimé deux fois, puis trois alléluias et le Πᾶσα πνοή (cf. Suppl. gr. 1137, f. 9r.v et f. 10r.v)] : (ff. 10-11v) premier mode ; (ff. 11v-12v) deuxième mode ; (ff. 12v-14) troisième mode ; (ff. 14-15v) quatrième mode ; (ff. 15v-16. 17) premier plagal ; (ff. 17v-18v) deuxième plagal ; (ff. 18v-19v) mode grave ; (ff. 19v-22) quatrième plagal.
2(ff. 22-25) Trois Πασαπνοάρια, les deux premiers sous le nom de [JEAN] KOUKOUZÉLÈS (premier authente, puis quatrième plagal), et le troisième (ff. 24v-25) attribué à MÉTROPHANE (probablement le métropolite de Smyrne, cf. G. Papadopoulos, Συμϐολαὶ εἰς τὴν ἱστορίαν τῆς παρ' ἡμῖν ἐκκλησιαστικῆς μουσικῆς, Athènes 1890, p. 242), deuxième plagal.
3(ff. 25-27v) Encadrant la Τιμιωτέρα : le Καθεῖλε δυνάστας (Luc 1, 52-53) et l'Ἀντελάϐετο Ἰσραήλ (Luc 1, 54-56), musique de CHRYSAPHÈS (cf., pour la disposition des tropaires, le Suppl. gr. 1302, ff. 3v-4) ; l'ensemble est traité trois fois de suite : d'abord dans le premier mode authente (et le premier plagal pour l'Ἀντελάϐετο Ἰσραήλ), puis dans le second authente (ici, l'Ἀντελάϐετο Ἰσραήλ est omis), enfin dans le second plagal.
4Le trisagion mis en musique successivement par : (ff. 27v-28) LOULOUTZÈS (τοῦ Λαλούτζου ms., mais cf. S. Eustratiadès, Κατάλογος τῶν κωδίκων... Λαύρας, Paris 1925, Appendice, p. 454), quatrième plagal ; (ff. 28v-29) le même, vraisemblablement, avec l'indication τοῦ στ(αυ)ροῦ, deuxième plagal ; (f. 29) CHRYSAPHÈS, quatrième ton ; (ff. 29-30) GENNADIOS [d'Anchialos ?, cf. S. Eustratiadès, op. cit., p. 446], premier plagal ; à çe dernier compositeur sont peut-être dues également les deux versions musicales suivantes de la même invocation, désignées l'une (f. 30) comme νεκρώσιμον, et l'autre (f. 30r.v) comme ἀπολυτίκιον (πολίτικον sic ms.), toutes deux dans le second plagal.
5(ff. 30v-41v) Les onze tropaires ἑωθινά, mis en musique par JEAN GLYKYS (sur ce musicien, v. G. Papadopoulos, op. cit., p. 255) ; le texte, attribué à LÉON VI LE SAGE, est édité dans Christ-Paranikas, Anthol. gr. carm. Christian., Leipzig 1871, pp. 105-109 ; le ton de chaque tropaire, dans le ms., est conforme à celui qu'indique l'édition.
6(ff. 41v-42) Deux tropaires κατανυκτικά, sans indication de musicien, le premier dans le second plagal, le deuxième dans le quatrième plagal ; ces deux tropaires figurent plusieurs dimanches de suite, à l'office de l'aurore, pendant la préparation au carême et le carême lui-même (texte dans l'éd. romaine du ΤΡΩ̩ΔΙΟΝ, 1879, par exemple p. 296, ll. 28-31, puis ll. 15-18).
7(f. 42r.v) Une acclamation pour l'évêque, mode grave (texte dans J.-B. Rebours, Traité de Psaltique, Paris 1906, p. 193 ; la musique est identique à celle du Suppl. gr. 1302, f. 127) ; suit (ff. 42v-44) un πολυχρονισμός pour le patriarche œcuménique (cf. un texte de même ordre dans J.-B. Rebours, op. cit., pp. 234-239), quatrième ton.
8Trois théotokia mis en musique par JEAN KOUKOUZÉLÈS : (ff. 44-45v) théotokion du premier ton (inc. Κεχαριτωμένη χαῖρε ; le texte est identique à celui du Suppl. gr. 1302, ff. 4v-5v, où la musique est également la même) ; (ff. 45v-46v) un du mode grave (inc. Ἄνωθεν οἱ προφῆται ; cf. Suppl. gr. 1046, f. 236, mais la musique du 1171 est identique à celle du Suppl. gr. 1302, ff. 127-128) ; (ff. 46v-48v) un du quatrième ton (inc. Τὴν ὄντως Θεοτόκον).
9(ff. 48v-51) Un théotokion mis en musique par JEAN [KLADAS], « lampadaire » de la Grande Église, sous le titre πέρσικων (sic) εἰς τὴν Θ(εοτό)κον Ἰω(άν)νου τοῦ λαμπαδαρίου (sur le musicien, ν. G. Papadopoulos, op. cit., pp. 274-275) ; le texte est semblable à celui des ff. 45v-46v, mais il est traité musicalement de façon plus développée ; la musique commence dans le premier ton, mais change de ton plusieurs fois dans le cours du morceau.
10(f. 51r.v) Un tropaire κατανυκτικόν, suivi d'un ἀναστάσιμον (texte dans l'éd. romaine du ΠΕΝΤΗΚΟΣΤΑΡΙΟΝ, 1883, p. 50, ll. 7-11), deuxième plagal.
11(f. 51v) L'hymne ἐπιλύχνιος (i. e. le Φῶς ἱλαρόν, texte dans Christ-Paranikas, op. cit., p. 40), quatrième ton.
12(ff. 51v-52v) Extrait du Credo (inc. Καὶ εἰς τὸ πνεῦμα τὸ ἅγιον ; pas de lacune apparente dans le ms.) mis en musique (peut-être par Manuel de Gaza, cf. S. Eustratiadès, catalogue cité, p. 454) dans le premier plagal.
13(ff. 52v-54) Un hirmos, traité dans le deuxième ton (cf., quant au texte, l'Hirmologium e cod. Cryptensi Ε. γ. II, éd. en fac-sim. par L. Tardo, Musicae Byzantinae Monumenta Cryptensia I, Rome 1950, f. 36, ode 4).
14(ff. 54-55v) Sous la rubrique τη κηρηακὴ της λαμπρὰς (!), une doxologie, suivie du deuxième tropaire δοξαστικόν qui se chante le dimanche de Pâques, à laudes, premier plagal (texte dans l'éd. citée du Pentecostarium, p. 12, ll. 32-36).
15(ff. 55v-57) Sous la rubrique εῖς των ακαθήστων ἤμων (!), kontakion pour le samedi de l'Acathiste (cinquième semaine de carême), à laudes, quatrième plagal (texte dans l'éd. citée du Triodium, p. 506, ll. 17-20 ; éd. E. Wellesz, The Akathistos Hymn [Monumenta Musicae Byzantinae, Transcripta, IX], Copenhague 1957, p. LXVIII) ; après un alléluia, le kontakion est répété.
16(ff. 57-58) Plusieurs débuts de Psaumes, agrémentés d'alléluias ; successivement : dans le deuxième ton, le Ps. 1, v. 1, stique 1, puis le Ps. 134, v. 1 ; dans le troisième ton, le Ps. 136, v. 1, stiques 1 et 2 ; dans le premier ton, le Ps. 65, v. 1, st. 1 ; dans le deuxième plagal, le Ps. 39, v. 2, puis le Ps. 48, v. 2.
17(ff. 58-61v) Signalés par la rubrique ἐκκλησιὰσθικά (!), kékragaria (= Ps. 140, vv. 1-2) des divers tons, à l'exception de ceux du mode grave.
18(ff. 61v-65v) Ἄμωμος pour les laοques (ἄμομος ψαλάμενος οἰς λαοικοῦς sic ms.), c'est-à-dire : choix de versets du Ps. 118, répartis en trois στάσεις que l'on chante sur des modes différents : [στάσις 1], deuxième ton = versets 1. 12. 20. 28. 36. 53. 63 suivi d'une doxologie ; στάσις 2, premier plagal = versets 73. 83. 94. 102. 112. 126 suivi d'une doxologie ; στάσις 3, troisième ton = versets 132. 141. 149. 161. Après chaque verset des sections 1 et 3 est ajouté un alléluia ; après chaque verset de la seconde, les mots ἐλέησόν με Κύριε. Cf. Suppl. gr. 1047, ff. 97-99.
19(f. 65v) Début d'un ἀλληλουἄριον νεκρὁσιμῶν (sic ms.), deuxième ton (le volume étant mutilé de la fin).
Data Source: Pinakes
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