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Biblissima authority file: https://data.biblissima.fr/entity/Q120219
Data Source: BnF Archives et manuscrits
Cahier d'Eustathe Lambros, de Janina, contenant des explications littérales (en grec moderne) de textes classiques : notes prises aux cours professés à Bucarest, dans les années 1690-1700, par SEVASTOS [KYMINITIS], de Trébizonde (v. ci-après, les souscriptions des pages 54, 383 et 440 ; cf. la notice de C. Sathas, Νεοελληνικὴ Φιλολογία, Athènes 1868, pp. 377-378, ainsi que l'importante étude bio-bibliographique consacrée à Sévastos Kyminitis par A. Papadopoulos-Kérameus dans Hurmuzaki, Documente privitoare la Istoria Românilor, XIII, Bucarest 1909, pp. ιβʹ-κζʹ ; compléments de bibliographie donnés par N. A. Béès, Ἐκ τῆς βιϐλιοθήκης τοῦ Σεϐαστοῦ Κυμινήτου, dans l'Ἀρχεῖον Πόντου, XIII, Athènes 1948, pp. 211-214).
L'interprétation du professeur se bornait à un mot-à-mot dont les éléments sont reproduits par l'élève, en tout petits caractères, au-dessus de chaque ligne du texte ancien préalablement copié en minuscules de taille normale (cf. Jean Irigoin, Histoire du texte de Pindare, Paris 1952, p. 425). Dans les marges, de loin en loin, notes de grammaire (donnant une étymologie, ou, plus souvent, la déclinaison ou la conjugaison de tel nom ou verbe du texte), avec quelques rares scholies portant sur le fond.
1(pp. 3-53) HÉSIODE, Les Travaux et les Jours, vers 37-826, divisés en trois parties, la deuxième (vv. 381-762) étant introduite (p. 24) par le sous-titre Ἡμέραι, et suivie (p. 49) du mot τέλος, alors que la troisième est annoncée (ibid.) par les mots Ἡσιόδου Ἡμέραι. La chute du premier feuillet a entraîné la disparition des 36 premiers vers, l'usure du f. 3/4 la perte du v. 41 et d'un tiers du v. 42 (ces vers, primitivement omis, ainsi que les trois suivants, ont été ajoutés en travers, de première main, dans la marge extérieure de la p. 3, où ils ont souffert du temps, et du couteau du relieur). Après le v. 40, le texte est interrompu (pp. 3-4) par dix-neuf vers de douze syllabes (στοιχοὶ περὶ τῆς ἀλίμου ms.) de JEAN TZETZES, tirés de sa scholie sur le v. 41 d'Hésiode (inc. Πάλιν ὁ Πρόκλος ἐξαποπτύει λόγους, éd. Th. Gaisford, Scholia ad Hesiodum..., dans ses Poetae minores Graeci, t. II, Leipzig 1823, p. 65, ll. 7-27 : les vers 2 et 5 de cette pièce sont omis dans le ms.). De même, après le v. 59, le texte d'Hésiode est coupé (p. 5) par quinze vers de douze syllabes sur le rire sardonique, tirés de la scholie de JEAN TZETZES sur ledit v. 59 (inc. Σαρδώ τις ἔστι νῆσος Ἰϐηροτρόφος, voir Χ éd. citée, p. 83, ll. 7-24, notre ms. donnant en outre la phrase d'introduction et la phrase de conclusion qui encadrent la pièce de vers). Le vers 260, d'abord sauté par le copiste, a été ajouté par lui dans la marge de la p. 16. Scholies marginales, sur le v. 655 (p. 42) et sur le v. 685 (p. 44). Sous chaque mot (ou groupe de mots) du texte, est porté un petit numéro d'ordre à l'encre rouge (de 1 à 12 environ), qui devait aider l'élève à retenir la construction grammaticale de chacune des phrases. A la fin (p. 54), souscription : « Ἐξηγήθη παρὰ τοῦ σοφωτάτου λογιωτάτου τε, καὶ μεγάλου διδασκάλου κυρίου κυρίου Σεϐαστοῦ, τοῦ ἐκ Τραπεζοῦντος, καὶ ἐπὶ πόνου Εὐσταθίου Λάμπρου τοῦ ἐξ Ἰωαννίνων, ἐν Μπουκουρεστίῳ τῆς Οὐγροϐλαχίας. » (reproduite, d'après le présent ms., par A. Papadopoulos-Kérameus, op. cit., p. ιςʹ, qui rapproche de notre codex le ms. 322 du Métochion du Saint-Sépulcre, où le même texte semblablement glosé figure, copié à Bucarest en avril-juillet 1690, par Georges Hypornénas, autre élève de Sévastos Kyminitis ; cf. du même Papadopoulos-Kérameus, Ἱεροσολυμιτικὴ Βιϐλιοθήκη, t. IV, Saint-Pétersbourg 1899, p. 296).
2(pp. 57-154) SOPHOCLE, Ajax (des. mut., v. 1417, Αἴαντος, ὅτ' ἦν, τότε φωνῶ, les trois derniers vers de la pièce ayant été entraînés dans la disparition des pages 155-160), texte précédé (p. 56) de la liste des personnages. Dans les marges, notes grammaticales peu abondantes ; une scholie (p. 72) sur le v. 238. Mots du texte régulièrement numérotés en rouge jusqu'à la page 80, ensuite sporadiquement, en noir.
3(pp. 161-250) EURIPIDE, Hécube. La paraphrase de Sévastos Kyminitis est citée, d'après notre ms., par Papadopoulos-Kérameus (dans Hurmuzaki, tom. cit., p. ιςʹ) qui mentionne en note l'édition qu'en fit un précédent possesseur du ms., N. G. Dossios (Galatz 1884). Ce dernier attribuait, de façon erronée, la paraphrase à Lambros Photiadis (erreur rectifiée une trentaine d'années plus tard dans la bibliographie des travaux de Dossios, dressée par lui-même, que nous conserve le ms. Paris. Suppl. gr. 1367, pp. λδʹ-λςʹ). De place en place, notes grammaticales en marge ; les scholies sont plus nombreuses que précédemment : sur les vers 421 (p. 187), 441 (p. 188), 458 (p. 189), 467 (p. 190), 529 (p. 194), 986 (p. 226) et 1099 (p. 235). Les mots du texte ne sont numérotés en rouge que jusqu'à la p. 190 ; au-delà, quelques passages seulement ont reçu des numéros (en noir).
4(pp. 251-383) EURIPIDE, Oreste. Dans les marges, outre des notes grammaticales, on lit quelques scholies : sur les vers 108 (p. 259), 164-165 (p. 263), 364 (p. 278), 807 (p. 315) et 872 (p. 319). Seules quelques rares phrases du texte ont leurs mots numérotés en noir. A la fin (p. 383), souscription : « Εὐριπίδου Ὀρέστης... ὅτις [sic] ἐξηγήθη μὲν πρὸς τοῦ σοφωτάτου τε, καὶ λογιωτάτου κυρίου κυρίου Σεϐαστοῦ, τοῦ ἐκ Τραπεζοῦντος · μεμάθηται δὲ παρ' ἐμοῦ τοῦ ποτὲ μόνου σπουδάσαντος Εὐσταθείου Λάμπρου τοῦ ἐξ Ἰωαννίνων ἐν Βουκουρεστίῳ Μολδοϐλαχίας · ἀρξάμενος πέμπτῃ καὶ δεκάτῃ Μουνυχιῶνος, μέχρι εἰκοστῇ Βοηδρομιῶνος, ἐν πάσῃ διορθώσει τε, καὶ σκέψει · ᾧτινι δὲ μετὰ χρόνον τύχῃ ἂν, εὐξάτω [!] τῷ πανικτίρμονι [sic] θεῷ ὑπὲρ ἐμοῦ, τοῦ πονέσαντος ἐν αὐτῷ πόνοις μυρίοις, ἐν νυξὶ καὶ ἡμέραις ἐπιθυμούτος [sic] σ'οὐδενὶ [!] ἔχειν τινα μέμψιν. » (début édité par Α. Papadopoulos-Kérameus, loc. laud., d'après notre ms.).
5(pp. 387-416) [THÉODORE PRODROME], Catomyomachie, Γαλεωμυομαχία ms. (éd. R. Hercher, Leipzig 1873). Pas de notes grammaticales en marge, ni de numérotation des mots. Une seule scholie (dans la marge de la p. 388) : sur le v. 11.
6(pp. 417-440) Batrachomyomachie (éd. Th. W. Allen, Homeri Opera, V, Oxford 1912, pp. 168-183), Ὁμήρου Βατραχομυομαχία ms. ; les vers 239-267 ont disparu avec le feuillet 435/436, réduit à un infime fragment ; le texte ne reprend qu'à la p. 438, la p. 437 étant occupée par divers griffonnages sans rapport avec le texte ; les vers 276-280 sont mutilés par la déchirure du f. 437/438. Manquent, dans cette dernière œuvre, le mot-à-mot interlinéaire, les scholies et les notes marginales. A la fin (p. 440), barrée de deux traits de plume, souscription en trois distiques élégiaques :
Data Source: Pinakes
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