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Biblissima authority file: https://data.biblissima.fr/entity/Q54537
Data Source: BnF Archives et manuscrits
ff. 1-214 : Proclus, Commentaire au Livre I des éléments d’Euclide, éd. G. Friedlein, Procli Diadochi in primum Euclidis elementorum librum commentarii, Leipzig Teubner, 1873. f. 1 : Πρόκλου διαδόχου ἐξήγησις εἰς τὸ πρῶτον τῶν Εὐκλείδου στοιχειῶν τέτρασι βιβλίοις διειλημμένη, βιβλίον πρῶτον. La division en quatre livres annoncée par Devaris n’est pas effective dans ce codex. On trouve seulement une grande division au f. 172 (vacat) et la mention d’un autre titre au f. 212v : Σχόλιον εἰς τὸ ηδ~ θεώρημα, auquel Devaris ajoute ἀδέσποτον. Juste au-dessus de ce titre, il signale que c’est la fin du livre 4. Inc. Τὴν μαθηματικὴν οὐσίαν… expl. δύο ὀρθαῖς ἴσας• ὅπερ ἄτοπον (f. 214r).
Data Source: Pinakes
Copié en Italie au début du XVIè siècle, ce manuscrit entre dans la collection mathématique de la bibliothèque du Cardinal Ridolfi. Son bibliothécaire, Matthieu Devaris, a apposé sur le premier folio de garde (III maintenant) le titre de l’ouvrage ainsi que son premier numéro, le numéro 40, qu’il indique une fois en chiffres romains et une autre fois en chiffres arabes. Cette cote ancienne a ensuite été biffée par lui-même lors de la réorganisation de la bibliothèque, et ce codex devient alors le numéro 38 de la Sixième caisse (voir Muratore I p. 304). Une indication dans le coin supérieur, I P, laisse peut-être sous-entendre qu’il s’agit du premier volume de Proclus.On doit également à Devaris, en plus du titre de l’ouvrage, la mention qu’il existe désormais sous forme d’édition imprimée, ainsi que les titres de différents livres et une note au f. 212v. Après la mort du cardinal, le manuscrit passe à Pietro Strozzi, qui le fait venir en France, et de là à Catherine de Médicis.La bibliothèque de la Reine est finalement déposée, après sa mort en 1589, dans un cabinet de la bibliothèque royale de Fontainebleau. Sur l’inventaire de décès de la Reine (Paris. lat. 14359 ff. 457r-482r), il porte le n. 23. En 1594, la bibliothèque de Catherine de Médicis est intégrée à celle du roi. C’est à ce moment que tous ces volumes reçoivent une reliure aux armes d'Henri IV.
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