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IIIF manifest
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Data Source: BnF Archives et manuscrits
Le manuscrit est la première partie d’un recueil à l’origine plus important. Les derniers textes ont été perdus : la Chronique abrégée et ses continuations était suivies par une Passion Notre Seigneur, une Vie de Notre Dame en vers, un Bestiaire, des Moralités en latin, le Plait Renart de Dammartin en vers ( ?) et l’Exposition sur le Pater en prose. Le texte a été doté du sigle F dans les différentes études sur le manuscrit (Liebman 1942, Spiegel 1978). Il se compose de deux parties : la première comporte la Vie de saint Denis, telle qu’on la lit dans le ms. BnF, NAF 1098, accompagnée d’un prologue et d’un Traité des reliques conservées à Saint-Denis qui lui est particulier (ff. 1-18v) ; la légende de la Passion des dix mille martyrs (ff. 18v-23) ; la légende de la Véronique (ff. 23-25v). La seconde partie (ff. 27-150) a souvent été intitulée « Version française des chroniques d’Eusèbe, de saint Jérôme et de Sigebert, depuis César (dans le ms. Français 696 : depuis la naissance de J.-C.) jusqu’à l’année 1112, avec des retranchements et des additions ». A partir de l’année 1113, les évènements ne sont que rarement mentionnés et les mentions sont brèves. La Chronique a parfois été considérée comme la traduction de la compilation latine de Guillaume de Nangis, principal historien de l’abbaye à l’époque. Cette attribution n’a pas été retenue par Léopold Delisle (« Mémoires sur les ouvrages de Guillaume de Nangis », dans Mémoires de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres, t. 27, 1873, 2e partie, p. 75-85, en part. p. 82). Le texte est, en revanche, proche de celui de Primat, s’interrompant en 1278, date vraisemblable de la mort de l’auteur, et la première partie se terminant aussi à la pendaison de Pierre de La Broce (Spiegel 1978, p. 95-96). Pour Léopold Delisle, une interpolation à l’année 1003 sur la restauration de l’abbaye de Saint-Pierre de Melun (f. 123) incite à penser l’auteur serait un moine de cette abbaye (« Mémoires sur les ouvrages de Guillaume de Nangis… », cité par Liebman 1942, p. LXXXI-XCI). F. 1-25v. [1re partie : Vie et passion de saint Denis] F. 1-16rb. [Vie de saint Denis] F. 1. [Prologue]. « Mi seigneur et mon compagnon, vostre commandement et voz prieres m’ont souventes foiz contraint et encore contraignent de jour en jour a faire et ordener nous aucun tretié ou aucune bele estoire qui vous soient plesant a oïr …-… et aprés aucuns miracles que nostre sires fist por lui ou lieu ou il est ore encors ensepouturez honorablement, si commencerai einsi eu non de la Sainte Trinité. Amen » (éd. Barroux 1960, p. 25-26). – F. 1-11. [Texte]. « Ici commencent li fet et la passion monseigneur saint Denis (rubr.) ». « Aprés la preciose mort que nostres (s : dans l’interligne) sires Jhesu Criz, verais Deux (x : dans l’interligne) et verais (s : dans l’interligne) homme vout souffrir …-… Aprés lui fu sacrez a evesque de Miauz messires sainz Antonins son bon compainz. Et vesqui longuement et saintement em bone vie et plains de grant plenté de bones heuvres et a grant gaing d’ames s’en trespassa aveques son glorieus Père et aveques le Saint Esperit ou reingne de joie pardurable, veraiz Deux et veraiz sires sanz sommencement et sanz fin. Amen » (éd. Liebman 1942, p. 2-64 ; éd. incipit et explicit Barroux 1960, p. 26). – F. 11-13. [Invention des reliques]. « Ci commence l’invention (rubr.) ».. Li premiers rois (qui : cancellé) crestien qui (qui : ajouté dans la marge) reigna en France, si fu Clodoveus, li queux saint Remi doctrina en la foi et la verité …-… n’est que nos pallons de totes les (les : dans l’interligne) bones heuvres que il fist, quer encore est hui le jour en apert a toz ceux qui veoir voulent les certaines demostrances » (éd. Liebman 1942, p. 65-78 ; éd. incipit et explicit : Barroux 1960, p. 26-27). « En ceste annee fu penduz Pierres de la Broce droitement le juesdi aprés la Na(na)tivité saint Jehan Baptiste ». – F. 13-15. [Dédicace de l’église]. « Ici commence la dedicacion de l’eglise des trois glorieus corps sainz, saint Denis, saint Rust, saint Eleuthere, mesme de saint Denise (rubr.) ». « Quand li rois Dagobert ont parfaite l’eglise monseigneur saint Denise, si mist tote s’entente a ce que elle fu sacree et dediee en son vivant …-… Et il nos i doint venir par les proi[e]res et par les merites de ses glorieus martirs et aprés ceste mortel vie reignier avesques lui en joie pardurable. Amen » (éd. Liebman, p. 79-89 ; éd. incipit et explicit : Barroux 1960, p. 26-27). – F. 15-16. [Miracle de saint Étienne]. « Ici commence le miracle de saint Estienne l’apo[s]toile (rubr.) ». « Uns beaus, un granz et glorieus miracle avint jadis en l’eglise monseigneur saint Denise …-… et par maint verai Dieus oveques son glorieus Pere et le Saint Esperit, qui par sa grace et par sa haute franchise nos doint en cest siecle pardoner nos pechiez et doner sa grace et en l’autre siecle nos voille parmener a gloire pardurable. Amen » (éd. Liebman 1942, p. 89-95 ; éd. incipit et explicit : éd. Barroux 1960, p. 27). F. 16-18v. [Traité des reliques] « De monseigneur saint Hilaire de Poitiers, de saint Patrocle, de saint Hilier, de saint Romain, de l’Innocent, de saint Cucuphas et de saint Ypolite, de sainte Eugine evesque et martir, de saint Pelerin et de sainte Osmanne et des .III. des .XI. mil virges, c’est assavoir Semibare, Seconde et Panefrede, et de Fermin et de saint le confesseur Denis et de l’un des compaignons monseigneur saint Morise. Et premierement de monseigneur saint Hylaire de Poitiers (rubr.) ». « Au tenps le roi Dagobert, avint que li quens de Poitiers et li borgeis de cele cité se reberleirent contre leur seigneur le roi Dagobert …-… Tuit cil cors saint giesent entierement en l’église de monseigneur saint Denis, qui sont par nombre .XIX. ; mout ja statueres particuliers, si comme est l’epaule saint Jehans Baptiste, le chief saint Père le martir et autres » (éd. Liebman 1942 d’après le Français 696, p. 104-113 ; éd. incipit et explicit : Barroux 1960, p. 27-28). F. 18v-23. [Passion des dix mille martirs] « Ici commence la passion de .X. mile martirs (rubr.) ». « Quant nostre sire Jhesus Crist sauveirres, li fiuz du verai Père pardurable, aparut ou monde, verité fu nee de terre …-… De ce soit loez Dieu li Peres et si chiers fiuz Jhesu Crist et li Saint Esperit, qui a la seigneurie et le pouoer e la victoire seur totes choses pardurablement sanz fin. Amen » (éd. incipit et explicit Barroux 1960, p. 28). F. 23-25v. [Vengeance Notre Seigneur] « Ici commence la Veronique (rubr.) ». « Il avint ou point et en l’eure de la Passion nostre Seigneur que Tyberius Cesar, li empereres fu soupris de grant enfermeté …-… En totes cez choses soit Dieu benoiz qui venge la passion son chier fiuz Nostre Seigneur Jhesu Crist de ses anemis et demostre apertement sa gloire as princes et as empereurs de cest siecle, qui oveques son chier et son saint fiz et Esperit vit et reigne en une majesté pardurablement. AMEN » (éd. Incipit et explicit : Barroux 1960, p. 28). F. 27-150. [2e partie : Chronique abrégée de la naissance de J.-C. à 1112 ; Continuation de 1120 à 1278] F. 27-140. [Chronique abrégée de la naissance de J.-C. à 1112] « Quant Augustus out gouverné l’empire de Romme tant que il fut ou .XLII. an de son empire et Herodes fu au trente et deusi[e]me du reame des Juis, lors fu né Jhesu Crist, li fiz de Deu, em Belleem …-… qu’il n’est nus tant eust dur cuer qui mesosast emprendre un si deslaial fait a faire » (éd. incipit et explicit : éd. Barroux 1960, p. 28). F. 140v-150. [Continuation de 1120 à 1278] « Les anz de nativité Nostre Seigneur (dans la marge supérieure gauche) ». « MCXX. » ; « Francorum Ludovici Grossi (dans la marge supérieure droite) ». « XI. ». « Uns chevaliers qui estoit apelez messire Garmanz de Moret enchaï en ceste ennee en une si griés maladie que bien cuida morir » …-… « .MCCLXXVIII. ». « .VIII.». « En ceste ennee fu penduz Pierre de la Broce droitement le juesdi aprés la (na)nativité saint Jehan Baptiste » (éd. Barroux 1960, p. 29-31).
Data Source: Jonas
Data Source: Europeana regia
Data Source: Mandragore
Le manuscrit a appartenu au roi Charles V. Il constituait, à l’origine, la première partie d’un recueil plus important, contenant notamment, à la suite des Annales, une Passion Notre Seigneur, une Vie de Notre Dame en vers et un Bestiaire.Le volume est répertorié dans les inventaires de la Librairie du Louvre rédigés entre 1380 et 1424 : 1° inventaire de Gilles Malet établi en 1373 et récolé en 1380 par Jean Blanchet, BnF, ms. Français 2700 [Inv. A], f. 17v, n° 331 : « Le Livre du Fait et de la Passion saint Denys, des .XIM. martirs, les Anz de la Nativité Notre Seigneur, la Geonelogie des pappez, empereurs et roys de France et les temps que il ont regné et d’aucuns des faiz que en leurs temps sont avenuz, la Passion Notre Seigneur, la Vie Notre Dame, rymés, partie du Bestiaire emprose, et sans commencement, et autres notablez en françois, moralisés en latin, les Sens (sic) Regnaut de Dampmartin rymés, la Patenostre exposee emprose » Copie du même inventaire, 1380, BnF, Baluze 397 [Inv. B], f. 9, n° 352 : même description ; 2° inventaire de 1411, BnF, Français 2700 [Inv. D], f.72v, n° 240 : « Item le livre du Fait et de la passion saint Denis, des .XIm. martirs, les Ans de la Nativité Notre Seigneur, la Genealogie des papes, empereurs et roys de France et les temps que ilz ont regné et d’aucuns des faiz qui en leur temps sont advenuz, la Passion Notre Seigneur, la Vie Notre Dame, rimez, partie du Bestiaire en prose et sanz commencement, autres notables, en françois, moralisez en latin, les Vers Regnault de Dampmartin, rimez ; escript de lettre formee, a .II. et a .III. coulombes, commençant ou .II.e foillet : que il vouloit, et ou derrenier : te si est celle, couvert de cuir, a .IIII. fermouers de laton » 3° inventaire de 1413, BnF, Français 9430 [inv. E], f. 21, n° 281 : même description 4° inventaire de 1424, Bibliothèque Sainte-Geneviève, ms. 964 [Inv. F], f. 34r, n° 267 : même description. Le manuscrit fut alors prisé 10 livres parisis.L’incipit du second feuillet peut être repéré à la première ligne du f. 2 : « [Mes pour ce] [f. 2] que il voloit [savoir plus plenierement…]. La deuxième partie du volume manquant, l'incipit du dernier feuillet n'a pas été identifié. D’après Paulin Paris, le manuscrit aurait appartenu à Antoine Faure, docteur de Sorbonne, prévôt et chancelier de Reims, et serait entré, en 1701, dans la Bibliothèque royale. Henri Omont a identifié, malgré son format in-4°, le Français 696 avec l’article 124 du « Catalogue des manuscrits de feu M. Faure (1701) : « Vie de saint Denis et une ancienne Cronique 8° » (BnF, Latin 17174, f. 53v). Le volume est cependant répertorié dans l’inventaire de Nicolas Clément (1682) sous le n° 71372 : « Vie et passion de S. Denis et autres saints. Ancienne chronique depuis Auguste jusqu’en 1280 » (Omont, IV, p. 23, n° 71372). Ancienne cote inscrite sur le f. 1 : 71372.
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