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Biblissima authority file: https://data.biblissima.fr/entity/Q50974
IIIF manifest
Digitisation:
Data Source: Jonas
Data Source: Mandragore
Data Source: BnF Archives et manuscrits
Date : Si l’on considère le colophon (« .iiiixx. et .m. et .cc./ Et wit… / Le jours purificationis / Estoit Beate Virginis / C’on apele le Candelier ») à la fin du Roman de Troie (f. 119v) comme authentique, cette portion du manuscrit a été copiée par Jehan Madot en 1289. Toutefois, Roger Middleton le considère comme la copie verbatim d’un autre manuscrit : le colophon ne se situe pas à la fin du manuscrit, mais au milieu de la 1re colonne du f. 119v, et la main qui a copié le Roman de Troie continue sa copie jusqu’au f. 123v. Ne nommer qu’un seul copiste dans un manuscrit collaboratif semble, par ailleurs, illogique. La copie du manuscrit n’est cependant pas postérieure à 1317 : au f. 216, la généalogie des comtes de Boulogne cite Robert II de Boulogne comme étant encore en vie. Le manuscrit a donc été copié avant sa mort en 1317.
Provenance :Traits dialectaux picards. Manuscrit associé à des auteurs et scribes d’Arras, et initiales filigranées du même type que celle du manuscrit d’Arras, BM 729.Le manuscrit a appartenu à Nicolas Fabri de Peiresc (1580-1637), comme l’attestent ses notes dans les marges et la mention de l’ouvrage dans une lettre de Corberon, relieur de Peiresc, en 1630 (lettre conservée à Carpentras, Bibliothèque inguimbertine 1769). A cette date, le manuscrit n’est pas encore relié. Après la mort de Peiresc, en 1646, sa collection est mise en vente à Aix par son neveu et héritier. Le manuscrit est acquis par Naudé pour le cardinal Mazarin parmi d’autres ouvrages littéraires et historiques. Ce volume est entré à Bibliothèque royale en 1668, à l'occasion de l'échange entre les collections royales et celles du Collège des Quatre Nations fondé par Mazarin (voir Omont et Delisle, ce volume est le n° 635 de l’inventaire dressé à cette occasion) . Le manuscrit est relié aux armes de Louis XV entre 1733 et 1735, comme l’attestent la présence de l’estampille « Bibliothèque royale », entrée en vigueur après 1732, et la description par Sainte-Palaye du manuscrit « relié en maroquin rouge aux armes du Roy » en 1735 (Roger Middleton). De plus, le manuscrit a, à cette occasion, été réorganisé. Le f. 34 se trouvait auparavant au début de l’ouvrage, en tant que 1er feuillet : il porte l’estampille « Bibliothecae regiae », l’usage étant d’estampiller le premier et le dernier feuillet du manuscrit ; la cote « 6897 » y a été inscrite par Nicolas Clément en 1682 ; et Peiresc a noté, dans la marge supérieure, le contenu du manuscrit, ainsi que le titre de la première unité codicologique (« romans l’apocalypse seneqz. »), qui se trouve pourtant dans les feuillets précédents. Le déplacement du f. 1 au f. 34 est probablement dû au contenu de la table du feuillet, qui ne mentionne pas l’Apocalypse et ne concerne donc que la seconde unité codicologique.
Data Source: Biblissima
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