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Numérisation :
Source des données : Manuscripta medica
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Le manuscrit a appartenu à l’abbaye Saint-Pierre de Corbie, dans le scriptorium de laquelle il est possible qu’il ait été en partie copié [BECCARIA, 1956, p. 173 ; WICKERSHEIMER, 1966, p. 124 ; CONTRENI, 1978, p. 144 note 34 ; etc.]. Bien qu’il ne présente pas d’ex-libris, il en est cependant fait mention dans le catalogue de l’abbaye de Corbie daté de 1621 (Paris, Bibliothèque nationale de France, Latin 13071, f. 43-50), sous le numéro 297, où il est décrit ainsi : « Boetii in Isagogen Porphyrii libri duo, juxta translationem Victorini ; item, ejusdem Boetii in Predicamenta ; versus de S. Cassiano martyre ; Galieni liber » [voir COYECQUE, Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France, t. XIX, Paris : Plon, Nourrit et cie, 1893, p. XLII]. Il était donc sous la forme que nous lui connaissons au XVIIe siècle.
A l’origine toutefois, comme l’indiquent les différences de format et la numérotation distincte des f. 58-66, il s’agissait de huit manuscrits différents, dont l’on retrouve peut-être la trace de certains dans un catalogue de Corbie plus ancien, celui du XIIe siècle (Berlin, Staatsbibliothek, Ms. Phill. 1865, f. 1v-3v). Dans ce catalogue, certaines des unités codicologiques qui constituent notre manuscrit pourraient correspondre aux numéros suivants : n° 75, « Boetius in Isagogis, et in eodem expositio in Eneidis » pour les premiers feuillets, et n°136, « Eutichis liber de uerbo » pour les f. 58-66 [COYECQUE, 1893, p. XIV et XVI]. Cette dernière unité se rattache aux f. 1-10 du manuscrit Paris, Bibliothèque nationale, Latin 13026, qui contiennent sa suite directe et qui comportent un ex-libris de Corbie (f. 1r). Les autres unités, que nous n’avons pu identifier dans ce catalogue, soit ont été omises, soit ne sont arrivées à Corbie qu’après le XIIe siècle.
En outre, J. Contreni [CONTRENI, 1978, p ; 144, note 34] évoque l’hypothèse que le manuscrit (ou peut être seulement l’unité conservée) soit passé par Laon au Xe siècle, en s’appuyant sur la note marginale du f. 56r, « obiit edieth regina », qui ferait référence à la mort de la femme de Charles le Simple, abbesse de Notre-Dame la Profonde.
Le manuscrit est ensuite passé dans la bibliothèque de Saint-Germain-des-Prés en 1638, lors du transfert de 400 manuscrits de Corbie, parmi les plus précieux, à Saint-Germain. Il est d’ailleurs présent dans le catalogue de Saint-Germain de 1677, qui se trouve dans le manuscrit BnF, NAF 5792, p. 67, n°448 (777), sous l’intitulé suivant : « Boetii commentarius in Isagogen Porphyrii ex translatione Victorini. Boetii explicatio philosophiae aristotelicae. Excerpta ex topicis Ciceronis. Anonymi exposito historiae et grammaticae. Galieni aliquot opera. Passio S. Cassiani Martyris uersibus exarata. », ce qui correspond au contenu noté sur la page de garde par une main de la fin du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe siècle. On retrouve les deux cotes indiqués dans le catalogue (N. 777 et olim 448) sur cette même page de garde, sur laquelle se trouve aussi l’ex-libris de Saint-Germain : « Sancti Germani a Pratis », datant des XVIIe-XVIIIe siècles.
Il est arrivé à la Bibliothèque nationale de France en 1795-1796, avec les autres manuscrits de Saint-Germain-des-Prés.
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