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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Les Psaumes débutent par des tituli et finissent par une oratio (oraison ou collecte; voir Brou-Wilmart 1949, p. 20-24); ils ne présentent ni hymnes ni antiennes. Le Ps. 5 est manquant ; le manuscrit est incomplet de la fin. Il s'agit du seul ms. connu contenant la version gallicane (dite aussi africaine) des oraisons (voir Leroquais (1940-1941), I, p. xlvi et lxxiv; II, n° 338, p. 112-115). Il comporte des additions postérieures du IXe s. aux ff. 28, 49 et 61 et du XIe s. au f. 161, laquelle complète le texte des ff. 162-163. Les ff. présentent des traces de restaurations anciennes (XIe s.), ainsi que de la fin du XIXe ou du début du XXe s. Quelques notes marginales ont été rédigées à la pointe sèche (par ex. f. 29). ff. 1-155v, Psaumes avec indication des obèles et astérisques (ms. sigle 'i' de l'éd. des tituli Psalmorum, 1974) (à propos des collectes, voir Ferguson 1998). ff. 155v-156, Psaume supplémentaire « Pusillus eram... finiunt tituli Psalmorum. hic Psalmus in ebreorum codicibus non haetur, sed a [a] LXX interpretibus editus est et idcirco repudiandus ...» ; cette même mention est reprise dans le cartouche du f. 156. ff. 156-160v, Cantiques Bibliques « Canticum Esaie .... Te Deum laudamus .... apostolorum chorus [ » Ce dernier cantique est lacunaire, PL 86, 944 ; à propos du "Te deum", voir CPL, n° 650 et Chevallier, II, n° 20086. f. 161r, (XIe s.) «Deum de Deo ... et uitam futuri saeculi. Amen.» (cette pièce a probablement été rédigée postérieurement à la réfection du verso). ff. 161v-163, AMBROSIUS MEDIOLANENSIS, Symbolum "quicumque" (dub.): « Quicumque vult salvus esse ... nec tres inmensi /f. 162/ sed unus increatus et unus inmensus ... salvus esse non poterit. Finit oratio *** (non legitur)» CPL n° 167; PL 88, 585-586. ff. 163-164, litanies carolines (Laudes regiae) dites de Soissons; éd. M. Coens (1963) p. 296-297 ; B. Opfermann (1958) p. 308-309. f. 167, tonaire du graduel, le plus ancien connu à ce jour et une source essentielle pour l'étude du chant romain ; éd. M. Huglo (1952) ; lacunes entre les ff. 167-168. f. 168, fragments d'hymnaire.
Source des données : Europeana regia
Source des données : Mandragore
Ce psautier provient de l'abbaye Saint-Riquier dont le nom ancien (Centula) est mentionné dans les litanies (ff. 163-164), ce qui laisse penser que ce ms. aurait été copié à l'intention de cette abbaye (voir Masai 1952, p. 299-302). Ces mêmes litanies permettent également de proposer une fourchette de datation assez précise pour sa copie grâce à la mention du Pape Léon III (795-815) et de Charlemagne avant qu'il ne soit sacré empereur en 800. A la fin du XVIIe s., le ms. entre en possession de la famille de Harlay, sans qu'il soit possible d'en préciser les circonstances et la date. Suite à la mort d'Achille IV de Harlay en 1717, qui avait fait rédiger un acte de donation l'année précédant son décès, toute la bibliothèque de cette famille passe à Louis-Germain de Chauvelin avec la condition, en cas de d'absence de descendance de «mâles revêtus de charge de judicature» de ce dernier, que toute la collection soit transférée aux bénédictins de Saint-Germain-des-Prés (voir Delisle II, p. 101-103). En 1755, Louis-Germain de Chauvelin lègue non seulement les mss. de la famille de Harlay, mais aussi nombre des siens à l'abbaye Saint-Germain-des-Prés de Paris. Le psautier est remis à la Bibliothèque nationale en 1796 avec les collections de cette abbaye.
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