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Source des données : BnF Archives et manuscrits
F. 1r-33r : Vita sancti Viventii confessoris, inc. « Incipit vita sancti ac beatissimi Viventii confessoris Christi que celebratur… Anno tertio decimo residente in Solio, imperii Asianorum iniquissimo Datiano, templa diabolorum ipse fanaticus cepit innovare… », expl. « …Et fabricaverunt sacerdotes de auro et argento ubi erat diabolus templum in honore beati Viventii, ipso adiuvante… » (BHL 8724). F. 33v-180v : Smaragdus Sancti Michaelis, Diadema monachorum : f. 33v : Prologus (addition, XIIe siècle), inc. « Hunc modicum libellum Zmaragdus de diversis virtutibus collegit et ei nomen Diadema monachorum imposuit quia sicut diadema gemmis ita et hic libellus fulget virtutibus » ; f. 34r-v : Prologus, inc. « Hunc modicum operis nostri libellum… », expl. « …praeterea in hoc libello de orationis officio capitulum ponimus primum. Explicit prologus » ; f. 35r-37r : Capitula ; f. 37r-180r Diadema monachorum, inc. « Hoc est remedium eius qui vitiorum testamentis exestuat… », expl. « …Duo sunt altaria constituta corporis scilicet et cordis nostri, denique duplex a nobis… », le texte continue au f. 180v (réécriture du XIIe siècle) : inc. « …sacrificium querit Deus… », expl. « …sic invisibiliter de corporis castitate vel animi puritate spirituale gaudium habere mereamur. Amen. » (PL 102, 593-690). F. 181r-182v : [Hippocrates, De virtute medicamentorum] (fragmentum, Xe siècle), inc. « …t et addis cera et facis cerotum et cum opus fuerat in medio cataplasma in latrio inducis et super stomacum impones … », expl. « …Expl[icit] Ypogratis de virtute… Incipit liber capituli b… » (table des chapitres très effacée, on peut déchiffrer « LVIIII ad plagas sanandas… LX Pocio ad plagas » (cf. E. Wickersheimer, Les manuscrits latins de médecine du haut Moyen Age dans les bibliothèques de France, 1966, p. 127-128, n° LXXXIII).
D’après E. Wickersheimer, le manuscrit est originaire d’Italie ; d’après M. Huglo c’est du côté de Saint-Vivant-sous-Vergy (Bourgnone) qu’il faut se tourner à cause du récit hagiographique ; les neumes ajoutés dans les marges indiquent une provenance normande (cf. notice MANNO).Le manuscrit a fait partie de la bibliothèque de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés (cf. les ex-libris au f. 1r, du XIIIe siècle, « Hic est liber sancti Germani de Prato » et du XVIe siècle, « De sancto Germano de Pratis », et les cotes anciennes « N. 1039 » et « olim 269 »). Le volume entra à la Bibliothèque Nationale entre décembre 1795 et février 1796, avec d’autres manuscrits de Saint-Germain.
Des interventions de rénovation ont été réalisées au XIIe siècle : au f. 33v, copie du prologue du Diadema monachorum (f. 34r-v) ; f. 55, le tiers inférieur du feuillet a été coupé et le texte qui s’y trouvait est recopié au-dessus dans les marges, avec des signes de renvoi ; f. 106, une copie de substitution : il remplace un feuillet effacé ou trop abîmé, un signe de renvoi en bas du f. 105v est rappelé en haut du f. 106, une demi-page reste vierge au f. 106v car l’écriture plus serrée que celle du Xe siècle prend moins de place que cette dernière pour la même quantité de texte ; f. 180v page devenue illisible grattée et réécrite : « sacrificium querit Deus…-…sic invisibiliter de corporis castitate vel animi puritate spirituale gaudium habere mereamur. Amen. ». Quelques rares corrections marginales ou interlinéaires, ou réécriture d’un mot après grattage, XIIe-XIIIe siècle, p. ex. f. 27v-28. F. 147v, Benedicamus Domino ajouté dans la marge supérieure, à deux voix, dans la notation alphabétique de Saint-Bénigne de Dijon (cf. M. HUGLO, Les débuts de la polyphonie à Paris, s.d., p. 145, transcription du chant p. 122). Des essais de plume (alphabets, débuts de prières). Deux additions un peu plus longues f. 33, la première s’apparente aux paroles prononcées ou chantées lors des vêpres. Au f. 1r, mention du contenu du XVIIe siècle.
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