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Source des données : BnF Archives et manuscrits
[« Anthologie »] restreinte à certaines des hymnes ecclésiastiques chantées aux vêpres et vers la fin de l'office de l'aurore (cf. Paris. Suppl. gr. 1137).
1(ff. 1-102) Kékragaria des huit tons, suivis, dans chaque ton, de divers tropaires ἀναστάσιμα ; l'ensemble est, quant aux textes, exactement identique au contenu des ff. 23-89v du Suppl. gr. 1302.
Les titres de notre manuscrit (à partir du second mode authente, car le premier titre a disparu avec le f. 1 primitif) laissent croire que la musique est due entièrement à PIERRE [DE BYZANCE], protopsalte (= Pierre Bereketis). Mais dans chaque ton (excepté le premier et le troisième authentes), on trouve, immédiatement après le Κατευθυνθήτω, la mention du nom de PIERRE [DE PÉLOPONNÈSE], lampadaire : il est donc probable que, comme dans le cas du Suppl. gr. 1137 (dont le titre, au f. 1, est fort explicite), Pierre de Byzance n'est responsable que de la musique des kékragaria proprement dits, tout le reste devant être mis à l'actif de Pierre de Péloponnèse.
Dans chacun des huit tons, le κεκραγάριον comprend seulement les versets 1 et 2 du Ps. 140. Le texte des ἀναστάσιμα change avec le mode, mais il y a correspondance exacte d'un mode à l'autre en ce qui concerne la nature et la place de ces tropaires : la description détaillée, ci-après, du premier ton, vaut ainsi pour les sept autres (se reporter, dans l'édition de la Paracleticè, aux tropaires symétriques de ceux du premier).
Les tropaires du premier ton (ἦχος α’, Πα ms.) s'analysent comme suit : a(f. 1r.v) le κεκραγάριον (cf. J.-B. Rebours, Traité de Psaltique, Paris 1906, pp. 219-221, où la musique est dans le quatrième ton) ; b(ff. 1v-9v) des tropaires ἀναστάσιμα pour les grandes vκpres du samedi, soit : (ff. 1v-3) trois stichères ἀναστάσιμα de l'Octoèchos (éd. ΠΑΡΑΚΛΗΤΙΚΗ, Rome 1885, p. 2) ; (ff. 3-5) quatre stichères ἀνατολικά (ibid., pp. 2-3) ; (f. 5) la doxologie Gloria Patri ; (ff. 5-6v) un théotokion (ibid., p. 3) ; (f. 6v) un stichère, εἰς τὸν στίχον ms., appartenant à la catégorie des ἀπόστιχα (cf. éd. citée, p. 3, dern. ligne, et texte du στιχηρόν, ibid., p. 4) ; (ff. 6v-8v) trois stichères « alphabétiques » (ibid.), et (ff. 8v-9v) le théotokion qui les suit dans l'édition ; c(ff. 9v-13v) sous la rubrique εἰς τοὺς αἴνους, quelques pièces chantées le dimanche matin, soit : (ff. 9v-10) le Πᾶσα πνοή (texte dans la seconde éd. romaine de l'ΩΡΟΛΟΓΙΟΝ, 1937, p. 122 ; notre ms. est conforme au texte plus ample édité, avec musique du mode grave, dans J.-B. Rebours, op. cit., pp. 206-208) ; (ff. 10-11) quatre stichères ἀναστάσιμα (éd. citée de la Paracleticè, pp. 20-21) ; (ff. 11-13v) quatre stichères ἀνατολικά (ibid., p. 21) ; (f. 13v) le premier προσόμοιον de la messe, ὁ μακαρισμὸς, Δι ms. (ibid., p. 22).
Entre les huit tons, la matière se répartit de la façon suivante : (ff. 1-13v) premier mode ; (ff. 14-26v) deuxième mode ; (ff. 26v-37v) troisième mode ; (ff. 37v-52) quatrième mode ; (ff. 52-67v) premier plagal ; (ff. 68-80v) deuxième plagal ; (ff. 80v-91v) mode grave ; (ff. 91v-102) quatrième plagal. (Dans les deux derniers modes, la musique du μακαρισμός doit κtre attribuée à des « arrangeurs » plus récents, τῶν ἐξηγητῶν ms., ff. 91 et 102.)
2(ff. 102v-114) Sous le titre ἐξαποστιλάρια (sic) ἀναστάσιμα, καὶ τὰ ἕνδεκα ἑωθινὰ ἰδιόμελα, on trouve en fait, successivement : (f. 102v) le tropaire Ἅγιος Κύριος ὁ Θεὸς ἡμῶν (cf. éd. citée de l'Horologium, p. 117) ; (ff. 102v-103) l'exaposteilarion n° 1 (texte dans l'éd. citée de la Paracleticè, p. 706) ; (ff. 103-114) les onze tropaires ἑωθινά (le texte, dϋ à LÉON VI LE SAGE, est édité dans W. Christ-M. Paranikas, Anthologia gr. carm. Christian., Leipzig 1871, pp. 105-109). Le musicien de cette seconde partie est peut-être encore Pierre de Péloponnèse : cf. Suppl. gr. 1137, f. 99.
A la fin, en rouge : Τέλος. Cependant, au f. 114v, se trouve une figure donnant l'ordre des intervalles de la gamme (cf. figure très semblable dans Chrysanthe de Madytos, Εἰσαγωγὴ εἰς τὸ θεωρητικὸν καὶ πρακτικὸν τῆς ἐκκλησιαστικῆς μουσικῆς, Paris 1821, p. 2).
Source des données : Pinakes
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