Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Supplément grec 1320

Référentiel d'autorité Biblissima : https://data.biblissima.fr/entity/Q77572

  • Autre forme de la cote :
    • Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Supplément grec 1320
    • Paris. BnF, Supplément grec 1320
    • Supplément grec 1320
  • Conservé à : Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
  • Langues : grec
  • Date de fabrication :
  • Support : Papier.
  • Composition :
    • ff. II. 114, 22 lignes (dont 11 de notation musicale).
  • Format :
    • mm. 160 × 110.
  • Aspects codicologiques :
    • ff. II. 114, 22 lignes (dont 11 de notation musicale). mm. 160 × 110.
  • Reliure :
    • Reliure orientale cuir rouge, sur ais de bois, estampée à froid ; dos à nerfs ; coiffes bicolores (rouge et vert) ; signet de cordonnet bleu ; fermoirs.

Présentation du contenu

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • [« Anthologie »] restreinte à certaines des hymnes ecclésiastiques chantées aux vêpres et vers la fin de l'office de l'aurore (cf. Paris. Suppl. gr. 1137).

    1(ff. 1-102) Kékragaria des huit tons, suivis, dans chaque ton, de divers tropaires ἀναστάσιμα ; l'ensemble est, quant aux textes, exactement identique au contenu des ff. 23-89v du Suppl. gr. 1302.

    Les titres de notre manuscrit (à partir du second mode authente, car le premier titre a disparu avec le f. 1 primitif) laissent croire que la musique est due entièrement à PIERRE [DE BYZANCE], protopsalte (= Pierre Bereketis). Mais dans chaque ton (excepté le premier et le troisième authentes), on trouve, immédiatement après le Κατευθυνθήτω, la mention du nom de PIERRE [DE PÉLOPONNÈSE], lampadaire : il est donc probable que, comme dans le cas du Suppl. gr. 1137 (dont le titre, au f. 1, est fort explicite), Pierre de Byzance n'est responsable que de la musique des kékragaria proprement dits, tout le reste devant être mis à l'actif de Pierre de Péloponnèse.

    Dans chacun des huit tons, le κεκραγάριον comprend seulement les versets 1 et 2 du Ps. 140. Le texte des ἀναστάσιμα change avec le mode, mais il y a correspondance exacte d'un mode à l'autre en ce qui concerne la nature et la place de ces tropaires : la description détaillée, ci-après, du premier ton, vaut ainsi pour les sept autres (se reporter, dans l'édition de la Paracleticè, aux tropaires symétriques de ceux du premier).

    Les tropaires du premier ton (ἦχος α’, Πα ms.) s'analysent comme suit : a(f. 1r.v) le κεκραγάριον (cf. J.-B. Rebours, Traité de Psaltique, Paris 1906, pp. 219-221, où la musique est dans le quatrième ton) ; b(ff. 1v-9v) des tropaires ἀναστάσιμα pour les grandes vκpres du samedi, soit : (ff. 1v-3) trois stichères ἀναστάσιμα de l'Octoèchos (éd. ΠΑΡΑΚΛΗΤΙΚΗ, Rome 1885, p. 2) ; (ff. 3-5) quatre stichères ἀνατολικά (ibid., pp. 2-3) ; (f. 5) la doxologie Gloria Patri ; (ff. 5-6v) un théotokion (ibid., p. 3) ; (f. 6v) un stichère, εἰς τὸν στίχον ms., appartenant à la catégorie des ἀπόστιχα (cf. éd. citée, p. 3, dern. ligne, et texte du στιχηρόν, ibid., p. 4) ; (ff. 6v-8v) trois stichères « alphabétiques » (ibid.), et (ff. 8v-9v) le théotokion qui les suit dans l'édition ; c(ff. 9v-13v) sous la rubrique εἰς τοὺς αἴνους, quelques pièces chantées le dimanche matin, soit : (ff. 9v-10) le Πᾶσα πνοή (texte dans la seconde éd. romaine de l'ΩΡΟΛΟΓΙΟΝ, 1937, p. 122 ; notre ms. est conforme au texte plus ample édité, avec musique du mode grave, dans J.-B. Rebours, op. cit., pp. 206-208) ; (ff. 10-11) quatre stichères ἀναστάσιμα (éd. citée de la Paracleticè, pp. 20-21) ; (ff. 11-13v) quatre stichères ἀνατολικά (ibid., p. 21) ; (f. 13v) le premier προσόμοιον de la messe, ὁ μακαρισμὸς, Δι ms. (ibid., p. 22).

    Entre les huit tons, la matière se répartit de la façon suivante : (ff. 1-13v) premier mode ; (ff. 14-26v) deuxième mode ; (ff. 26v-37v) troisième mode ; (ff. 37v-52) quatrième mode ; (ff. 52-67v) premier plagal ; (ff. 68-80v) deuxième plagal ; (ff. 80v-91v) mode grave ; (ff. 91v-102) quatrième plagal. (Dans les deux derniers modes, la musique du μακαρισμός doit κtre attribuée à des « arrangeurs » plus récents, τῶν ἐξηγητῶν ms., ff. 91 et 102.)

    2(ff. 102v-114) Sous le titre ἐξαποστιλάρια (sic) ἀναστάσιμα, καὶ τὰ ἕνδεκα ἑωθινὰ ἰδιόμελα, on trouve en fait, successivement : (f. 102v) le tropaire Ἅγιος Κύριος ὁ Θεὸς ἡμῶν (cf. éd. citée de l'Horologium, p. 117) ; (ff. 102v-103) l'exaposteilarion n° 1 (texte dans l'éd. citée de la Paracleticè, p. 706) ; (ff. 103-114) les onze tropaires ἑωθινά (le texte, dϋ à LÉON VI LE SAGE, est édité dans W. Christ-M. Paranikas, Anthologia gr. carm. Christian., Leipzig 1871, pp. 105-109). Le musicien de cette seconde partie est peut-être encore Pierre de Péloponnèse : cf. Suppl. gr. 1137, f. 99.

    A la fin, en rouge : Τέλος. Cependant, au f. 114v, se trouve une figure donnant l'ordre des intervalles de la gamme (cf. figure très semblable dans Chrysanthe de Madytos, Εἰσαγωγὴ εἰς τὸ θεωρητικὸν καὶ πρακτικὸν τῆς ἐκκλησιαστικῆς μουσικῆς, Paris 1821, p. 2).

Texte du manuscrit

Source des données : Pinakes

Troparia [Grec].

  • Œuvre associée : Troparia
  • Incipit : Ἅγιος κύριος ὁ θεὸς ἡμῶν

Intervenants

Notes

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Quatorze cahiers, quaternions, à l'exception du dixième (9 ff.) ; le f. 114 porte la signature 15, mais il est douteux qu'il faille supposer sept feuillets disparus après lui : ce feuillet semble plutôt collé au f. 113v pour compléter le texte, qui débordait légèrement le cahier 14. Le f. 1 primitif a disparu, remplacé par un feuillet de papier plus récent et plus mince, où deux mains distinctes se sont employées à combler la lacune, en restituant le texte du κεκραγάριον et le début (deux lignes de texte avec musique) du premier tropaire ἀναστάσιμον. Deux gardes non numérotées en avant de ce f. 1 : au bas du verso de chacune d'elles, essais de plume (?) reproduisant le texte et la musique (f. Iv) ou la musique seule (f. IIv) du début de tropaire copié au bas du f. 1v. Les cahiers troisième et quatrième sont signés (au bas de leur premier feuillet) γ’ (f. 17) et δ’ (f. 25) ; les suivants portent des signatures en chiffres arabes.
    Écriture rapide, légèrement inclinée vers la gauche. Titres, sous-titres, martyries, etc., de première main, à l'encre rouge, souvent très pâlie ; la majorité des initiales, en revanche, sont tracées à l'encre noire. Un médiocre bandeau au f. 14 (rose et noir). La figure du f. 114v est en deux couleurs (encres rouge et noire).
    Tous les feuillets sont salis (taches d'humidité, et peut-être aussi taches d'huile).
    La musique est écrite dans la notation dite de Chrysanthe ; il est probable que la figure du f. 114v interprète celle que donne cet auteur dans son traité imprimé en 1821, terminus post quem vraisemblable pour la copie de notre manuscrit.
    Notice Gastoué, Catal. mss mus. byz., Paris 1907, p. 94.

Bibliographie

  • C. Astruc, M. Concasty, Bibliothèque nationale. Catalogue des manuscrits grecs. Troisième partie : Le Supplément grec, Tome III, numéros 901-1371, Paris, 1960 (Version en ligne)

Sujets et thèmes

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • LÉON VI LE SAGE -- onze tropaires ἑωθινά
    PIERRE DE BYZANCE, musicien -- kékragaria des huit tons
    PIERRE DE PÉLOPONNÈSE, musicien -- ἀναστάσιμα pour les grandes vêpres du samedi
    PIERRE DE PÉLOPONNÈSE, musicien -- les onze ἑωθινά
    MUSIQUE ECCLÉSIASTIQUE -- Offices et tropaires notés. exaposteilarion n° 1
    MUSIQUE ECCLÉSIASTIQUE -- Offices et tropaires notés. « anthologie »
    MUSIQUE ECCLÉSIASTIQUE -- tropaires. tropaire Ἅγιος Κύριος ὁ Θεὸς ἡμῶν
    reliures -- orientales

Sources des données