Saint-Omer. Bibliothèque d'agglomération, Ms. 457

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  • Titres attestés :
    • Code de Justinien glosé
    • Codex Justinianum
    • Jus civile glossatum
  • Autre forme de la cote :
    • Saint-Omer, Bibliothèque d’agglomération, 0457
    • Bibliothèque de l'Agglomération du Pays de Saint-Omer, Ms. 0457
    • Saint-Omer. Bibliothèque d'agglomération, 457
    • Saint-Omer. Bibliothèque d'agglomération, Ms. 457
    • SAINT-OMER, Bibliothèque municipale, 0457
    • Saint-Omer. BM, Ms. 457
  • Conservé à : Saint-Omer. Bibliothèque d'agglomération
  • Langues : latin
  • Date de fabrication :
  • Lieu de fabrication (Note) :
    • Italie du nord (Bologne) (Source : Initiale)
  • Support : parchemin
  • Composition :
    • 307 ff. (A-B)
  • Dimensions :
    Initiale
    444 x 281
    Bibliothèque numérique d’agglomération de Saint-Omer
    465 x 300 (450 x 285) mm

Texte du manuscrit

Source des données : Initiale

Intervenants

Ancien possesseur

Anciennement dans

Historique de la conservation

Source des données : Bibliothèque numérique d’agglomération de Saint-Omer

  • Cote ancienne:
    414 (Saint-Bertin)

Notes

Source des données : Bibliothèque numérique d’agglomération de Saint-Omer

  • volume de 307 feuillets de parchemin, inscrits sur deux colonnes de textes avec de copieuses gloses marginales. Le texte courant est inscrit sur 45 lignes d'une réglure tracée à la mine de plomb, les gloses occupent jusqu'à 87 lignes, elles aussi tracées à la mine de plomb. L'écriture est une gothique rotunda italienne assez régulière.

    CONTENU

    Il s'agit d'une copie du Code de Justinien avec la Glose ordinaire du grand juriste florentin du XIIIe siècle Francisco d'Accorso dit Accursius Florentino (1182-1260) Les gardes sont couvertes d'annotations diverses, essentiellement relatives au contenu du volume. Il s'agit plus précisément du Vieux Digeste, qui comprend la première partie du Corpus Juris Civilis, et qui se présente comme un recueil de lois anciennes mais réunies en un tout homogène par la volonté de l'Empereur qui le commande à ses juriste au VIe siècle de notre ère. Il est complété par le Digeste nouveau, qui rassemble les lois promulguées par l’Empereur lui-même. Ce texte a été copieusement glosé par les juristes du Moyen Âge qui ont ainsi adapté son contenu à l'usage de leur époque. Le feuillet de garde supérieur comprend un texte non identifié au recto et au verso on trouve rubriqué le salut de l'empereur Justinien qui ouvre la préface du Digeste : "Imperator christiano Cesar Flavius Justinianus allamanicus gothicus, franciscus, germanicus, anticus, alanicus, vandalicus, africanus, pius felix inclitus victor ac triumphator semper augustus ; Theophilo Dorotheo Theodoro Isidoro et Anatolio et thaleleo et cratino vitris illustribus et Salaminio viro disertissimo antecesssori salute". Le dernier feuillet du volume est manquant, mais le bifeuillet de gardes de parchemin actuellement folioté 306-307 est un remploi d'une copie XIVe siècle du Commentaire de Nicolas Tudeschi sur les Décrétales. Il comprend également une table du volume.

    DÉCOR

    Le décor de ce manuscrit est caractéristique de l'enluminure bolognaise du 3e quart du XIIIe siècle. Il est constitué de 24 miniatures, une par tête de chapitre. Ces miniatures sont accompagnées de lettres figurées et ornées en nombre, qui scandent les grandes divisons du texte principale. Elles sont elles-mêmes suivies de lettres juridiques qui mettent en exergue le premier mot de chaque chapitre. Les lettres de couleurs sont agrémenté d'un filigrane très sobre constitué d'un ou deux fils, mais on trouve en plusieurs endroits du volume des pieds de mouche filigranés beaucoup plus travaillés. De nombreux signes paratextuels de lecture ponctuent régulièrement le texte de ce volume : nota, manchettes etc...

    ICONOGRAPHIE

    Les 24 miniatures présentent toutes la même iconographie : un personnage assis en majesté sous une arcade, tenant un sceptre dans la main gauche et faisant le geste du commandement de la main droite. Il s'agit vraisemblablement du juriste romain Domitius Ulpianus (~170 - 223) , dont le nom sert d'incipit à chacun des chapitres. C'est une figure importante de l'histoire du droit romain, auteur de nombreux ouvrages et ce serait à lui que l'on doit la première occurrence de la fameuse maxime : Dura lex, sed lex : La loi est dure, mais c'est la loi.

    PROVENANCE

    - Le volume comprend l'ex-libris de l'abbé de Saint-Bertin Mommelin le Riche, collé au contreplat supérieur, ainsi qu'un numéro d 'inventaire de Saint-Bertin du XVIIIe siècle. - On trouve aussi une mention plus ancienne, XIVe siècle ?, au verso de l'avant dernier feuillet de parchemin : "Iste liber est Remigii de Anbonayo --", soit un certain Rémy d'Ambonnay (France, Champagne), un vicaire de l'archevêque de Reims porte ce nom en 1342.

    Reliure Refait au XVIIIe siècle, basane fauve, dos à 6 nerfs, caissons fleuronnés, titre doré "JUS CIVILE GLOSSATUM"

Source des données : Initiale

  • "Iste liber est Remigii de Anbonayo [Annonayo?] clerici", 14e s. (f. 306v). "Jo. Lievenbone?", 15e s. (f. 1).

Bibliographie

  • MICHELANT, Saint-Omer (CGM in-4° 3), Manuscrits 1-842, 1861 (Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques des départements. Tome III (série in-4°))

Sources des données