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Source des données : BnF Archives et manuscrits
Voici la table des pièces contenues dans ce volume avec les noms des auteurs que nous avons pu identifier :1° (fol. 1 v°). [Sonnet sur la mort de Renée de Bonneval].
Ci desous gist le cors d'une reneePar l'ardant feu qui la chair vivifie...
O pauvre amant, qui d'une ardente flamme...
Ung jour Venus, de sa chambre doree,Veoyannt [sic] Paphos ou elle est adoree...
Il s'en fault tant que je plaine les ans...
Quand vous comptez voz ans, voz pas, voz peines...
De plus heureux beaucoup que je ne suis...
Je n'ay veu nul, quand en bon lieu s'addresse...
Je ne veulx pas desadvouer que vous...
J'ay desiré tant que j'ay peu vous faire...
Jusques icy, par mes plains et mes cris...
L'œil qui n'a poinct en vous veoyant peché...
Je ne puis pas a vostre oubly pourveoir..,
Or voy je bien que, quand au premier poinct...
J'ay combattu malheur bien longuement...
Au grand malheur de quoy vous vous plaignez...
De tous les maulx qui d'amour excessive...
D'avoir senty tous les maulx qu'i promect...
Souviegne vous qu'en mon plus grand tourment...
Je ne vous ay jamais tant tourmenté...
Depuis que j'euz en mon penser conceu...
Sy mes vertus de jour en jour n'augmentent...
Durant le temps de ceste longue absence...
Sy vostre vie est sans aultre soustien...
Mais cest espoir ne faict plus son office...
Je ne crainctz poinct que vostre amour soit grande...
Or donc la mort m'est par vous advancee...
Vous estes loing, quoy que vostre escript die...
Sont les Discours faictz par une pucelleQui se repent d'avoir esté cruelle.Est ce plaisir d'incerteine asseurance.....
O gentil cueur, tant bien acompaigné...(3 strophes de 9 vers.)
Tant ay gravee au cueur votre figure...
Quand vous verrez sainct François en paincture...
Sur ce tombeau ne respandez que fleurs... (10 vers).
O quel regret a ceulx qui ont congneu...
O sotte gent, qui se va travailler...
Forte est l'amour, forte est la souvenance...
Voulant Amour, soubz parler gratieux...
Contre le fort au foyble est deffendu...
M'amye ayant frayeur d'un triste adieu...
Sy vraye amour l'entreprinse conduict...
De mon soleil la clarté j'ay perdue...
En petit lieu comprins vous pouez veoir...
O que l'effort est aspre et dangereux...
Comment, Amour, qui a de toy faveur...
Congnoyssant bien Neptune son grand heur...
Voyant Neptune avoir en sa puissance...
Je doy ma vie et moy mesme (s) a mes yeulx...
Yeulx, fermés vous, de peur de trop clair veoir...
Mais pourquoy n'est clairement entenduCe que je pense et sans parler congneu ?...
Est il poinct vray, ou si je l'ay songé...
Sy mon regard s'adresse a aultre dame...
Je sçay pour vray qu'en lisant ceste lettreQue tu diras que c'est follye de mectre...
Le peu de foy cerche miracle veoir...
Celuy qui mist contentement en feu...
Qui veult sçavoir [ ] qui je suis...
Aprens souffrir, cueur remys en servaige...
Le corps se deult d'avoir forme perdue...
Cessez, mes yeulx, de plus vous tourmenter...
O doulx regard dont tant je fus amye...
C'est bien aymer d'unir sa volunté...
Ce verd laurier se consacre et ordonne...
Las ! je ne puis pour nulle adversité...
Si j'ay voulu, en desiree attente...
Content ne suis, ma dame, de l'honneur...
S(y) a vous servir je mectz tout mon pouvoir...
Bien qu'en mon cueur ouverture il y ait...
L'ung a le temps, le lieu et le loysir...
Amour me fist, auquel je suis tenu...
Le petit dieu par la France vo(u) loit...
Pourray je bien ma foyble main contraindreDe s'essayer sur ce pappier escripre...
Ce sont deux cueurs, dont l'ung est bien aymé...
Amour qui veult tousjours soubz son pouoir reduire...(46 vers).
J'ay veu ensemble Avignon et Marceille...
Ne sçay ou gist Helaine, qui en beaulté gisoit...
D'aller couvers descouvrir le martyre...
Sy de fortune ailleurs tu viens a veoir...
Pleurez mes yeulx ceste trop rude absence...
Fault il qu'Amour qui souloit commander...
Que doy je plus ou craindre ou estimer ?...
Au triste adieu fut faict (et) le changement...
Puis que ton cueur voulut mon corps choisir...
Sy j'ay esté sy loyal serviteur...
Quelle fortune eslongne de mes yeulx...
Trop grande est la douleur quand on ne l'ose dire...
Près du cercueil d'une morte gisante...
De vostre mal quand je sçuz la nouvelle...
Qui est la nymphe assise en la fenestre...
Quand a voz yeulx quelque foys deffendez...
Bien je congnoys par longue experience...
En avoir tant et d'ung seul estre prise...
O voyageur, ce marbre fut choisy...
Tout ce qu'en vous on peut veoir ou penser...
J'ay tant de mal et vous de cruaulté...
Sy comme espoir je n'ay de guerison...
Tant son refus et maulvais traictement...
Sy le refus et maulvais traictement...
L'œil trop hardy sy hault lieu regarda...
En grand ennuy je fuys le lieu aymé...
Tousjours l'estat des hommes est muable...
Sy vous trouvez tant d'imperfection...
Quel j'ay esté ? Le fondement de l'œuvre...
Si j'ay le cueur, [dont] vous avez le corps...
Ha, petit chien, que tu as de bonheur !...
L'heure je doibz maintenant bien mauldire...
D'ung amy fin [sic] je ne me puis deffaire...
Je fuis cela qui m'ayme et suis ce qui m'empire..
Heureux reveoir que tant j'ay desiré...
Sy ma façon est de triste pensee...
Sy grand raison j'ay eu ferme creance...
Puis que Diane du ciel a le pouvoir...
Sur toy, Amour, j'ay eu tant de victoyre...
O faulce Amour, dont te vient tel vouloir...
Puis que les pleurs appaissent la douleur...
Cueur prisonnier, vous le me disiez bien...
O quel douleur de celer ung vouloir...
Ce qui souloit en deux se departir...
Amour, se voyant trop congneu...
Cessez, mes yeulx, l'acoustumé regard...
Cueur [fort] a emouvoir, plus fort a eschauffer...
[Amans] soubdains sont de peu de duree ;Les attendus par longs jours se font veoir...
Amour, craignant de perdre le pouoir...
Voyant souffrir celle qui me tourmente...
En me coyffant, pour fuir la chaleur...
Sy la beaulté se perist en peu d'heure...
L'heur ou malheur de vostre congnoissance...
Sy ma beaulté doibt perir en peu d'heure...
Le grand ennuy que je vous veoy sentir...
Las, je pensoys que tant de maulx passez...
Je veoy trop cher pour y prendre plaisir...
A qui des deux doy je [donc] plus complaire ?...
L'heureux present de vostre jar[re] tiere...
Dure est la mort, cruelle passion...
O que souvent la grand force d'aymer...
J'ay longuement a part moy debattuLequel m'estoit plus honte que vertu...
Amour a peur que mon mal le diffame...
Pour m'acquitter de l'obligation...
Sy charité se ordonne par raison...
Las, qu'on congneust mon vouloir sans le dire...
Qui eust pensé qu'aux choses non vivantes...
Il n'est pas moins naturel de l'aymer...
O vous, Venus, qui avez tout pouvoir...
Heureux reveoir, que tant j'ay desiré...
Dissimulez vostre consentement...
Tant a donné de plaisir a mes yeulx...
Sy celle la qui ne fut oncques mienne...
Bien [lis. Rien] n'est sy grand que mon mal ne surmonte...
Dictes sans peur le ouy ou nenny...
J'ay trop couru, je me veulx arrester...
Amour, veoyant l'ennuy qui tant m'oppresse...
L'œil dict assez s'il estoit entendu...
Le temps est brief et ma volunté grande...
Pour vraye amour cruaulté ne rendez...
Qui n'a pouvoir, qui ne se veult ayder...
Quel est le fruict de franche volunté...
Cesse, mon œil, de plus la regarder...
D'en aymer troys ce m'est force et contraincte...
Sy vous fustes par Mercure nommee...
Le clair Phebus donne la vie et l'ayse...
Ceulx qui d'amour veullent prendre acointance...
De tel malheur je ne me puis [ja] taire...
J'ay ceste nuict en songeant faict crier...
Ung grand ennuy souffert en amytié...
A Menelé et Paris je pardonne...
J'ay veu ensemble en ung corps sur la terre...
Amour, veoyant que prenez a louenge...
Depeschez vous, ne retardez mon heur...
Plus je ne veulx que mon amour partye...
Au departir fut faict l'eschangement...
Sy vous avez, Amour, sy grand puissance...
Sy j'ay du mal et porte penitence...
Espoir, veulx tu que suive mon attente...
Sy mon amour par travail se contente...
N'ay je raison sy d'elle me contente ?...
Cesar, depuis que le traistre d'Egipte...
Doulce memoyre, en plaisir consommee...
Or sus, Amour, puis que tu m'as actaint...
Dictes, Amour, en quoy estes meffaict...
Amour a dict a la Mort : « Attendez »...
Pour avoir crainct trop et mal entendu...
C'est ce propre œil, ou J'ay prins tel plaisir...
Amour, Amour, je pense recongnoistre...
Qui la vouldra souhaicte que je meure...
Voyez mon mal et escoutez ma plaincte...
Amour me tient en l'alteration...
Je vouldroys bien que l'on me vint tencer...
Venus, pensant son filz doulx et plaisant...
Puis que ton cueur est de marbre couvert...
Puis que tu veulx, sans vouloir consentir...
Tousjours le feu tasche a se faire veoir...
Nature en soy est sy bien composee...
Quand vous verrez du roy la pourtraicture...
Estant contraint a aultre m'adresser...
Sy mon amour par travail se conforte...
Peine n'avra sus mon amour puissance...
N'aye [lis. N'ay je] raison si d'elle me contente...
En esprouvant, le vray on peult sçavoir...
L'heureux present de vostre jarretiere...
Bien que du tout pour guerir vous tenez...
En cas d'amour fermeté est maistresse...
En cas d'amour, c'est trop peu d'une dame...
C'estoit assez que Fortune anemye...
Doulce Santé, des langueurs ennemye...
Dès que m'amye est ung jour sans me veoir...
Bien soit venue auprès de pere et mere...
Las, je ne sçay s'elle me laissera...
De bonne grace et de grande doulceur...
Ce qu'ay chanté de nouveau je te donne...
Ja commençoit la vermeille compaigne...
Las, sy Jeunesse, Amour, Honnesteté...
Marie monstroit a sa dame...
En un lieu le faict bien sentir...
Pour l'interest de vostre livre...
Œil beau, œil doux, œil gratieux...
ταῦτά σουἸΣΑΒΕ' ΛΗὄμματαὄμματαἾΣΑ ΒΕ' ΛΕΝ.
C[u] eur obstiné, dificille a entendre...
Les plats de la reliure sont décorés de compartiments poussés à froid, dans chacun desquels se trouvent les initiales P. Φ, qui font penser à PHILIPPE DES PORTES. Le dos de la reliure est moderne.
Source des données : Jonas
Initiales : M. : Huitains mss
Initiales : M. : Dizains
Initiales : M. N. : [= Antoine Héroët, dit La Maison Neufve], Discours (ms.)
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