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Collection IIIF
Manifestes IIIF dans cette collection
Type de numérisation non spécifié
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 3r-76v) Lycophron, Alexandra, avec le commentaire d’Isaac Tzetzès, éd. E. Scheer, Lycophronis Alexandra, Berlin, Weidmann, 1958 : (ff. 3r-76v) Commentaire d’Isaac Tzetzès, (ff. 4v-76v) Alexandra.(ff. 77r-78v) Batrachomyomachie : [sans mention de titre], [titre final] τέλος τῆς βατραχομυομαχίας.(ff. 79r-97v) Oppien d’Apamée, Cynégétiques : (ff. 79r-83v) Chant I, [titre] Ὀππιανοῦ Κυνηγετικῶν πρῶτον ; (ff. 83v-89v) Chant II, [titre] Κυνηγετικῶν ἡ βίβλος δεύτερα ; (ff. 89v-94r) Chant III, [titre] Κυνηγετικῶν βιβλίον τρίτον τόδε ; (ff. 94r-97v) Chant IV, [titre] ἥδε τετάρτη τῆς κυνηγεσίας βίβλος, [titre final] Κυνηγετικῶν τεττάρτων (sic) βίβλων τέλος.(ff. 98r-165v) Denys le Périégète, Périégèse et commentaire d’Eustathe de Thessalonique, éd. K. Müller, Geographi Graeci minores, vol. 2., Paris, Didot, 1861, p. 201-407 : (ff. 98r-165r) Commentaire d’Eustathe de Thessalonique, [titre] Πρὸς τὸν πανσέβαστον δοῦκα κύριον Ἰωάννην, τὸν υἱὸν τοῦ πανσεβάστου σεβαστοῦ καὶ μεγάλου δρουγγαρίου, κυρίου Ἀνδρονίκου τοῦ Καματηροῦ, Εὐσταθίου, διακόνου ἐπὶ τῶν δεήσεων καὶ μαΐστορος τῶν ῥητόρων τοῦ καὶ θεσσαλονίκης, ἐπιστολὴ ἐπὶ ταῖς Διονυσίου τοῦ περιηγητοῦ παρεκβολαῖς ; (ff. 100r-165r) Périégèse. (ff. 166r-188v) [David], Prolégomènes à l’Isagogè de Porphyre et Commentaire à l’Isagogè de Porphyre, éd. A. Busse, Davidis prolegomena et in Porphyrii isagogen commentarium, Berlin, Reimer, 1904 : (ff. 166r-185v) Prolégomènes à l’Isagogè de Porphyre, [titre] Προλεγόμενα σὺν θεῷ τῆς φιλοσοφίας ἤτοι τῶν ε’ φωνῶν ; (ff. 185v-188v) Τοῦ αὐτοῦ προλεγόμενα σὺν θεῷ τῆς Πορφυρίου εἰσαγωγῆς.(ff. 189r-210v) Porphyre, Isagogè : [titre] ἀρχὴ τοῦ κειμένου τῆς Πορφυρίου εἰσαγωγῆς.(ff. 211r-245v) Commentaire anonyme du De interpretatione d’Aristote (cf les premiers folios du Coislin 160) : (ff. 211r-220r) Première partie, [titre] ἐξήγησις εἰς τὸ περὶ ἑρμηνείας : [incipit] ὁ σκοπὸς τοίνυν ἐστὶ τῷ παρόντι συγγράμματι ; (ff. 220r-228v) Deuxième partie, [titre] τμῆμα δεύτερον ; (ff. 229r-233r) Troisième partie, [titre] ἀρχὴ σὺν θεῷ τοῦ τρίτου τμήματος ; (ff. 233r-242v) Quatrième partie, [titre] τέταρτον σὺν θεῷ τμῆμα ; (ff. 242v-245v) Cinquième partie, [titre] τμῆμα σὺν θεῷ πέμπτον.
Source des données : Pinakes
La souscription au folio 76v indique que l’Alexandra de Lycophron a été copiée en juin 1282 : Tέλος τῆς Λυκόφρονος Ἀλεξάνδρας, ἐτελειώθη μηνὶ ἰουνίω [ἰνδικτιῶνος] ι ἔτους ,στψϞ’. Assemblé à la fin du XIIIe ou au début du XIVe siècle, ce manuscrit s’est trouvé au XIVe propriété d’un érudit qui l’a annoté. Parvenu dans la bibliothèque du Sérail, il a été acheté par Antoine Galland, après examen du père Besnier et de l’érudit Guillaume Marcel, et expédié à Paris en 1688 par l’ambassadeur Girardin (cf la notice de Ph. Hoffmann, p. 48-51), qui envoie en France 15 manuscrits grecs et un manuscrit latin. Les critères qui ont présidé au choix du père Besnier et de Girardin sont assez restrictifs dans la mesure où ils cherchaient en premier lieu des textes inédits, ce qui ne sera dans l’ensemble pas le cas des 16 manuscrits expédiés à la Bibliothèque du roi. Le Journal de Girardin (BnF manuscrit français 7168) conserve la liste de ces 16 manuscrits. En sixième position apparaît la description suivante, qui correspond à l’actuel Paris. gr. 2723 : Lycophro cum scholiis Isaaci Tzetzae, compactus cum anonymi cujusdam introductione ad philosophiam Aristotelicam, in-folio. De plus, le manuscrit latin 17174 de la BnF contient, au f. 44, la liste qui accompagnait les manuscrits et imprimés contenus dans les deux caisses envoyées par Girardin au roi, peu avant sa mort, et reçues en février 1688. Un manuscrit a été omis et c’est précisément le manuscrit de Lycophron. Sa mention a été rajoutée en tête de liste, après coup. La question a été ensuite posée de savoir si ce manuscrit, ainsi que les 14 autres manuscrits grecs et le manuscrit latin (BnF Latin 7239) provenaient bel et bien de la bibliothèque du Sérail de Constantinople. E. Jacobs a cru démontrer, notamment en se basant sur l’observation de l’estampille, que le manuscrit faisait partie de la bibliothèque personnelle du sultan Mustafa I, mort en 1639. L’article de F. Babinger montre que cette estampille, qui présente bien le nom de Mustafa, porte aussi le chiffre 96. Il faut comprendre qu’elle est datée de 1096, c’est-à-dire de l’année 1685, ce qui est incompatible avec le règne de Mustafa I. Il renvoie donc à la lettre que, le 10 mars 1687, Girardin adresse à Louvois et dans laquelle il écrit que c’est par l’entremise d’un « renégat italien, homme d’esprit, qui est au service du seliktar, premier officier du sérail, et favori du grand-seigneur » que l’accès aux manuscrits de la bibliothèque du Sérail lui a été permis . Or il se trouve qu’en 1687 le seliktar se nommait précisément Djerrâh Mustafâ Pasha. L’estampille apposée ne serait donc en rien une marque impériale mais bien le sceau du seliktar au service duquel était l’italien mentionné par Girardin.L’estampille, observable dans les 14 autres manuscrits grecs, n’est cependant plus visible à ce jour mais dans cette même lettre au marquis de Louvois Girardin écrit que les quinze manuscrits grecs choisis par Besnier « sont tous marqués du sceau des empereurs ottomans ». De plus J.-B. G. d’Ansse de Villoison, qui met ce manuscrit au nombre des manuscrits parisiens provenant du Sérail, semble avoir observé lui-même cette estampille (« Voilà les seize sortis du Sérail, et munis de l’empreinte du cachet ottoman », p. 17). En appendice à l’article de Villoison, S. de Sacy propose, p. 31-32, une reproduction des deux estampilles qu’il a pu observer dans les quinze manuscrits grecs (voir aussi la reproduction de Babinger, p. 9). Il écrit que tous portent le cachet numéro un sauf le manuscrit de Plutarque (Parisinus gr. 1672) qui porte le chiffre n°2. Notre manuscrit devait donc présenter l’estampille numéro 1. H. Omont, qui cite ce manuscrit au nombre des 16 manuscrits envoyés par Girardin, écrit quant à lui que « tous sont d’ailleurs aujourd’hui encore facilement reconnaissables aux cachets orientaux, empreints en tête de chacun d’eux » (p. 264). Si l’observation d’Omont est vraie (nous remarquons toutefois que l’estampille ne se trouve pas systématiquement en tête du manuscrit : elle peut aussi occuper le recto du dernier folio copié), la perte de l’estampille serait donc postérieure à 1902. Peut-être est-elle la conséquence de la restauration de 1947. La marge inférieure du f. 3 et la marge externe du f. 245 ayant été restaurées, on peut conjecturer que l’estampille occupait une de ces marges, place que l’on peut observer dans l’un ou l’autre des 15 manuscrits grecs arrivés en 1688 dans les collections de la Bibliothèque royale.
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