Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2467

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  • Titre attesté :
    • Marinus, Introductio ad Euclidem ; Euclide, Data .
  • Autre forme de la cote :
    • Grec 2467
    • Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2467
    • Paris. BnF, Grec 2467
  • Conservé à : Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
  • Langues : grec, latin
  • Date de fabrication :
  • Lieu de fabrication :
  • Écriture :
    • ECRITURE
      Le manuscrit est copié par Constantin Palaeocappa (RGK 2 – 316) vers le moment où il arrive en France au milieu du XVIè siècle. Le codex ne porte ni souscription, ni trace identifiant ses différents possesseurs. En revanche, il est assez abondamment annoté et corrigé en marge, et les trois derniers folios de garde ont servi à répertorier un certain nombre de commentaires (en latin !) à propos du texte.
      Surface écrite : 85 x 140 mm. Marge supérieure : 20 mm. Marge extérieure : 40 mm. Marge inférieure : 50 mm. Marge intérieure : 25 mm
  • Décoration :
    • DECORATION
      La décoration se limite au premier folio de texte. Le titre est surmonté d’un bandeau à entrelacs géométriques peints en vert, rouge et or. Une simple ligne à l’encre noire et portant des étoiles sépare l’introduction de Marinus du texte d’Euclide.
      Les diagrammes et figures sont tracés à l’encre dans la marge, sans rubrication
  • Support : MATIERE
    Constantin Palaeocappa a utilisé un papier filigrané en pliage in-4° pour ce petit volume. Le filigrane figure un pot à une anse, au couvercle à décor de palmettes surmonté d’un fleuron. Sur la panse du pot, on lit sur deux lignes PBEM / ONHT. Ce filigrane est répertorié dans le répertoire en ligne de Piccard, DE4620-PO-31650, qui l’atteste en 1540 à Fontainebleau. Or Palaeocappa se trouvait au Mont Athos jusqu’en 1541 au moins – ce manuscrit a donc été copié un peu plus tard, après son arrivée en France
  • Dimensions :
    • 155 x 210 mm.
  • Aspects codicologiques :
    • FOLIOTATION
      Foliotation moderne à l’encre noire dans le coin supérieur droit
      CAHIERS
      L’ensemble du codex se compose de quaternions réguliers, la garde supérieur étant en réalité le premier folio du premier cahier. Les trois feuillets de garde inférieure en revanche forment le binion final avec le f. 64
      SIGNATURES
      A l’exception du premier cahier, tous les suivants sont signés d’un chiffre arabe dans le coin inférieur droit du premier recto. Tous présentent également une réclame de fin de cahier, écrit perpendiculairement au sens d’écriture, dans l’angle intérieur inférieur de la page
  • Réglure :
    • REGLURE
      Réglure à pointe sèche type Leroy-Sautel 00D1
  • Reliure :
    • RELIURE
      Reliure en parchemin souple. Les deux plats portent chacun le titre (Εὐκλείδου δεδομένα), en minuscule sur le plat supérieur et en majuscules sur le plat inférieur
  • Estampille :
    • ESTAMPILLES
      ff. 1r et 67v : estampille du début du XVIII siècle, type Josserand-Bruno n. 4

Présentation du contenu

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • ff. 1r-8r : Marinus de Naplouse, in Euclidis Data, éd. H. Menge, Euclidis opera omnia vol. 6, Teubner Leipzig 1896 (étude : M. Michaux), Le Commentaire de Marinus aux Data d’Euclide, Recueil de travaux d’Histoire et Philosophie, 3ème série, fasc. 25,Université de Louvain, 1947. Προθεωρία τῶν εὐκλείδου δεδομένων ἀπὸ φώνης μαρίνου φιλοσόφου, expl. ἐν τοῖς εἰς τὸ βιβλίον ὑπομνήμασιν.

    ff. 8r-64v : Euclide, Data, éd. H. Menge, Euclidis opera omnia vol. 6, Teubner Leipzig 1896. Eὐκλείδου δεδομένα, expl. δοθὲν ἄρα ἐστὶ τὸ ὑπὸ τῶν ΑΔ, ΕΖ•<ὅπερ ἔδει δεῖξαι.>

    ff. 65r-67v : notes et commentaires, en latin, au texte d’Euclide.

Textes du manuscrit

Source des données : Pinakes

Intervenants

Ancien possesseur

Anciennement dans

Historique de la conservation

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • En l’absence de souscription et sans identification de la main de l’annotateur, il n’est pas possible de dire pour qui C. Palaeocappa a copié de volume. Une copie parisienne est vraisemblable, dans la mesure où le papier fut utilisé à Fontainebleau. Il s’agit visiblement d’un ouvrage qu’on lui a commandé, comme en témoigne le fait qu’un autre exemplaire, comportant les mêmes œuvres, a été également copié par lui (il s’agit du Paris. gr. 2349). Etait-il destiné à un professeur tenant la chaire de mathématiques au Collège de France ? Quoi qu’il en soit, il n’est pas répertorié dans le catalogue que Palaeocappa a dressé lui-même des textes qu’il a copiés à Paris (Omont).
    Un siècle plus tard, ce manuscrit est acquis (à qui, où et quand ?) par Colbert, qui le lègue ensuite avec toute sa bibliothèque à ses descendants. La collection de Colbert entre dans la bibliothèque royale en 1732.

Vie du livre

Sources des données