Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 1858

Référentiel d'autorité Biblissima : https://data.biblissima.fr/entity/Q53925

  • Titre attesté :
    • Aristote
  • Autre forme de la cote :
    • Grec 1858
    • Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 1858
    • Paris. BnF, Grec 1858
  • Conservé à : Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
  • Date de fabrication :
  • Écriture :
    • Copié entièrement par Jean Argyropoulos (RGK, I 158, II 212, III 263).
  • Décoration :
    • Rubrication : titres et initiales ; le numéro d'ordre du livre mis en titre courant n'est pas rubriqué.
  • Support : Parchemin épais mais assez souple, de couleur claire mais avec parfois les marques d'implantation des poils nettement visibles. Respect systématique de la règle de Grégory.
  • Composition :
    • 50 + [I]
  • Format :
    • 272 × 185 × 20 (feuillet : 266 × 180)
  • Aspects codicologiques :
    • Cinq quinions. Les quatre premiers portent une signature, de η' à ια', dans la marge inférieure de la première page, au niveau de la ligne de justification externe. Réclame en fin de cahier, horizontale au dessous de la dernière ligne, précédée et suivie de trois points disposés en triangle. Foliotation biffée aux ff. 49 et 50, qui sont vierges.
  • Réglure :
    • Réglure à la pointe sèche. Type Leroy 30D1. Double ligne de justification de part et d'autre du texte ; une verticale supplémentaire dans la marge externe. 30 lignes rectrices. Surface écrite : 190 × 100 mm ; grandes marges externe (50 mm) et inférieure (55 mm).
  • Reliure :
    • Reliure occidentale à ais de carton fort et couvrure de parchemin portant le texte d'un acte en français devenu presque entièrement illisible du fait de l'usure et de la saleté. Couture sur double nerf. Contregardes de papier et, en queue, une seule garde également de papier.

Présentation du contenu

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • (ff. 1r-48v) Aristote, Politique, à partir de V 6, 1306a6 : (ff. 1r-14v) fin du livre V : [incipit] ἐπιχειροῦσι τὶ κινεῖν ; [titre courant] ε΄ ; (ff. 14v-22v) livre VI : [titre] ἕκτον ; [titre courant] ς΄ ; (ff.22v-41r) livre VII : ἕβδομον ; [titre courant] ζ΄ ; (ff. 41r-48v) livre VIII : ὄγδοον ; [titre courant] η΄ ; [titre final de seconde main] τέλος τοῦ ὀγδόου πολιτειῶν ἀριστοτέλους.

    (ff. 49r-50v) feuillets vierges.

Texte du manuscrit

Source des données : Pinakes

Intervenants

Anciens possesseurs

Anciennement dans

Historique de la conservation

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • L'ex libris gratté dans la marge supérieure du f. 1r serait celui de Jean Hurault de Boistaillé .

    Le manuscrit a fait partie de la bibliothèque de Colbert, où il portait la cote 2401.

    Après la mort de Colbert en 1683, ses livres passent successivement à deux de ses fils, Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay, mort en 1690, puis l'archevêque de Rouen, Jacques-Nicolas Colbert, mort en 1707 ; celui-ci lègue la collection au fils du marquis de Seignelay, l'abbé Charles-Éléonor Colbert, qui, malgré les dispositions du testament de son oncle, entreprend de disperser la bibliothèque colbertine : les imprimés sont vendus en 1728 et des négociations commencent la même année en vue de l'acquisition des manuscrits par le roi ; en février 1732, aucun accord n'ayant été trouvé sur le prix de la collection, Charles-Éléonor Colbert finit par l'offrir au roi en comptant sur sa générosité et obtient une compensation de 300 000 livres. Les manuscrits sont portés à la librairie royale les 11 et 12 septembre 1732.


    Après la mort de Colbert en 1683, ses livres passent successivement à deux de ses fils, Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay, mort en 1690, puis l'archevêque de Rouen, Jacques-Nicolas Colbert, mort en 1707 ; celui-ci lègue la collection au fils du marquis de Seignelay, l'abbé Charles-Éléonor Colbert, qui, malgré les dispositions du testament de son oncle, entreprend de disperser la bibliothèque colbertine : les imprimés sont vendus en 1728 et des négociations commencent la même année en vue de l'acquisition des manuscrits par le roi ; en février 1732, aucun accord n'ayant été trouvé sur le prix de la collection, Charles-Éléonor Colbert finit par l'offrir au roi en comptant sur sa générosité et obtient une compensation de 300 000 livres. Les manuscrits sont portés à la librairie royale les 11 et 12 septembre 1732.

Bibliographie

  • D. Harlfinger, Die Textgeschichte der Pseudo-Aristotelischen Schrift Περὶ ἀτόμων γραμμῶν. Die Textgeschichte der Pseudo-Aristotelischen Schrift ΠΕΡΙ ΑΤΟΜΩΝ ΓΡΑΜΜΩΝ, Amsterdam, Adolf M. Hakkert, 1971
  • D. Jackson, « The Greek Manuscripts of Jean Hurault de Boistaillé », Studi italiani di filologia classica, 2, 2004, p. 209-252

Sources des données