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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
ff. 1r-116v : Porphyre, Commentaire aux Harmoniques de Ptolémée , éd. I. Düring, Porphyrios. Kommentar zur Harmonielehre des Ptolemaios, Göteborg,: Elanders, 1932.ff. 1-59v : Commentaire au Livre I, 1-4, Πορφυρίου εἰς τὴν ἁρμονικὴν Πτολεμαίου ὑπόμνημα, expl. τὴν ἐξήγησιν ποιησόμεθα (titre de fin : τέλος). ff. 60r-62v : vacat. ff. 63r-99r : Commentaire au livre I, 5-fin, τοῦ αὐτοῦ ἐξήγησιςεἰς τὸ “συμφωνίας…” κεφαλαίον πέντε, expl. ἅτε δὴ ἔγγιστα ὢν τῆς ἰσότητος… ff. 99v-100v : vacat. ff. 101r-116v : Commentaire au livre II, Πορφυρίου ὑπόμνημα εἰς τὸ δεύτερον τῶν πτολεμαίου ἁρμονικῶν, expl. ἡ τοῦ ἐναρμονίου γένους μελώδησις (et diagramme).
Source des données : Pinakes
Il est difficile de dater la copie de ce manuscrit. Il est vraisemblable qu’il s’agisse d’une commande de Jean-Jacques de Mesmes (†1569) à Ange Vergèce (†1569 également). La commande était double : celle du texte des Harmoniques de Ptolémée (Paris. gr. 2453) et de son commentaire par Porphyre (Paris. gr. 2454). Ange Vergèce aurait copié la première partie du commentaire d’après le Marc. App.VI 10 (Düring), qui était alors conservé ou bien dans une bibliothèque vénitienne, ou bien au monastère de Murano (Jan, pp. XII-XIII). On ignore pourquoi, après avoir copié les textes de Ptolémée d’après un manuscrit de la bibliothèque de Catherine de Médicis, il aurait eu recours à deux autres modèles pour celui du commentaire de Porphyre. Mais cela peut s’expliquer par le fait que les deux volumes de Catherine de Médicis n’ont été reliés ensemble qu’en 1606. On remarquera cependant que le Paris. gr. 2451, modèle pour la copie du Paris. gr. 2453, contient également le début seulement du commentaire de Porphyre, correspondant exactement à la première partie du Paris. gr. 2454, copié par Ange Vergèce. Peut-être ne faut-il pas chercher d’autre modèle pour le début du Paris. gr. 2454 que le Paris. gr. 2451, incomplet, et complété à partir du P. Coisl. 173 (Düring).La bibliothèque de la famille De Mesme était largement ouverte aux érudits, du moins dans ses premiers temps. Il n’est donc pas étonnant de trouver ces deux volumes abondamment annotés, qui plus est par une même main.Les manuscrits de la famille De Mesmes ont pour une grande part été offerts à Colbert par la duchesse de Vivonne, descendante directe de la famille De Mesmes. Il est néanmoins clair, d’après les cotes qu’ils portaient dans la bibliothèque de Colbert, que les deux volumes n’y sont pas parvenus en même temps. Le don de la duchesse de Vivonne constitue l’un des plus grands fonds de manuscrits grecs (242 manuscrits) entrés dans la bibliothèque de Colbert – – on peut donc penser que le Paris. gr. 2454 (Colbert 1228) faisait partie de ce lot, même si la liste abrégée conservée dans le Paris. lat. 9364 f. 14ter n’en fait pas mention , alors que le Paris. gr. 2453 (Colbert 1856) y est entré plus tard. Bernard de Montfaucon répertorie deux volumes dans un inventaire de la famille De Mesmes aujourd’hui perdu (Bibli. Bilbl. II, 1326-1328). En 1327 A : Porphyrius in Aristotelem (leg. Ptolemaei), nous devons sans doute reconnaître le Paris. gr. 2454 (identification de Jackson, p. 108). Cette identification est renforcée par la présence, au bas du verso du dernier folio de garde, de la mention « 22s6 », à comprendre comme une évaluation de la valeur de l’ouvrage à 22,6 sous d’or (Jackson p. 91), mention à dater au plus tôt de l’an 1561.
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