Point d'entrée sur le patrimoine écrit du Moyen Âge et de la Renaissance en Occident du VIIIe au XVIIIe siècle
Moteur de recherche de manuscrits et livres anciens numérisés et intéropérables
Plateforme collaborative de gestion de publication des données d'autorité Biblissima
Aide à la lecture et apprentissage des langues anciennes, outils et environnements de travail en XML
Service d’expertise autour des standards IIIF
Référentiel d'autorité Biblissima : https://data.biblissima.fr/entity/Q58620
Collection IIIF
Manifestes IIIF dans cette collection
Type de numérisation non spécifié
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
f. 1. Très endommagé, le ms. a subi une restauration ; divers essais de plume se trouvent en-dessous du dessin de dédicace. f. 1v. AUGUSTINUS HIPPONENSIS, De doctrina christiana, fragmentaire et version interpolée en rapport avec le chapitre sur la vox de Priscien: « AG. [scil. Augustinus] in libro secundo de Doctrina christiana: signa igitur quibus inter se homines ... sentire vocem » (cf. éd. PL 34, col. 37, liv. 2, 3.4) ; à la suite, quelques gloses collectées ont été notées dans une écriture plus petite. f. 2. Premier accessus ad auctorem: « CAS. [Cassiodorus] de Prisciano gramatico (sic) qui in nostro tempore doctor fuit ... 'e' tamen productam » faisant figure de commentaire introductif contenant des gloses au prologue. Les cotes du ms. apparaissent en bas du f. 2. f. 2v. Suite des gloses collectées du f. 1v, puis second accessus (probablement un peu plus tardif, vers la fin du IXe): « Persona, quis: Priscianus. Res, quid: grammaticam. Causam, cur: ad emendanda uicia, ut Herodianus et Apollonius fecerunt apud Grecos. … in libris autenticis vii periochiæ, id est circumstantiæ requirenda sunt … ylen: materies » ; de la même main, l'accessus est suivi de l'intitulé et de la souscription (lacunaire) de Theodorus (voir Ballaira, 1989, p. 57 sqq. et spéc. 60): « Ars Prisciani viri eloquentissimi grammatici Caesariensis. Incipit feliciter. / Scripsi ego Theodorus Dyonisii viri disertissimi [sic, pro vir devotus] memorialis sacri scrinii epistolarum / et adiutor V.\iri/ M.\agni/ questoris in urbe Romana constantinopolitana. Indictione Va [quinta} Olibrio V. Cons. » ; trois gloses ont été ajoutées par une main du tout début du XIIIe s.
f. 3-246. PRISCIANUS CAESARIENSIS, Ars grammatica (sive institutiones grammaticae), Libri I-XVIII: « Incipit institutio Prisciani ... omnium rerum satur » (éd. Hertz, GL 2, 1–3, 377). NB.: l'incipit est précédé du monogramme "Iesus Christus" (voir aussi ff. 3, 40v) ; ce monogramme se rencontre aussi très souvent en marge ; le terme "institutio" de l'intitulé est caractéristique de la recension irlandaise du texte (cf. mss. G et K de Hertz) ; f. 3-4, Epistula ad Iulianum [1] f. 4-16, liber I f. 16-26, lib. II f. 26-33v, lib. III f. 33v-40, lib. IV f. 40v-54v, lib. V f. 54v-55v, additamentum "hoc penum...", suivi par la souscription et l'Epistula ad Iulianum [2] f. 55v-74v, lib. VI f. 74v-94v, lib. VII f. 94v-117v , lib.VIII (f. 117v, une souscription dans le texte et une seconde, plus compléte en marge) f. 117v-130, lib. IX f. 130-144v, lib. X f. 144v-153v, lib. XI f. 153v-161, lib. XII f. 161-168v, lib. XIII f. 169-179, lib. XIV f. 179-185v, lib. XV (avec, au f. 179, souscription et intitulé) f. 185v- 188, lib. XVI f. 188v-212, lib. XVII (f. 188v, additamentum "ut vel pro..." précédé de l'intitulé et de la version longue de la souscription, cf. Hertz GL 3, p. 106; on lit le même ajout textuel, de la main du copiste, en fin de souscription que celui fait par le glossateur principal de Paris, BnF, lat. 7496 "quisquis disserte properat et recte loqui percurrat artem Prisciani pervigil") f. 212-246, lib. XVIII (f. 212v avec souscription) f. 246r. Gloses collectées sur quelques mots grecs: « Gramaticae [sic] artis nomina grece notata. Poeta, id est vates… »
f. 246v-247. Extrait par une main plus tardive (début Xe s.?). de CHIRIUS FORTUNATIANUS, De rhetorica (frg.): « Grammatica falsa fantasiaca et vera quae sit in mente. Quid interest inter ductum (p.c.) et modum… Ciri Fortunationi (sic) liber primus de rethorica explicit. II liber. septem circumstantiae. Hae sunt ... » (cf. éd. L. Calboli Montefusco, Bologne, 1979).
Source des données : Europeana regia
Cette copie assez luxueuse de la grammaire de Priscien, datée à tort par M. Passalacqua du Xe s., provient de l'abbaye d’Echternach (dioc. de Trèves), mais elle a été copiée probablement en région parisienne, à Saint-Germain-des-Prés selon J. Vezin. Au f. 163v dans la marge supérieure, on lit « sanctus Iustus. Emanuel » de la main du copiste. Le ms. se serait retrouvé ensuite, dès avant la fin IXe s., dans un scriptorium breton (?). Il est peut-être présent et en contact avec le BnF lat. 10289 à Chartres (?) à la toute fin du IXe siècle. Au XIIe s., il est aurait été à Sens, toujours en compagnie du lat. 10289, et enfin, de Sens, il fut emportés à Echternach, avant la fin du siècle. Les défets de sa reliure ancienne (fragments d'un commentaire exégétique rédigé en minuscule irlandaise), qui ont été regroupés au cours du XIXe s. dans le volume Paris, BnF, lat. 10399 (f. 42-43), où figurent l'ex-libris du milieu du XIIe s. au f. 42r : « codex sancti Wllibroidi Epternacensis ecclesie patroni » et la mention Continet : « Continet Priscianum grammaticum». Le ms. se trouvait à Luxembourg au début du XIXe s., lorsque il fut saisi en 1802 par Jean-Baptiste Maugerard et son assistant, le citoyen Ortolany (voir notice de Paris, Bnf, lat. 10437). Il figure dans la liste originale sous le n° 3 (BnF., Archive Moderne, 497) : « 3 + Codex membranaceus saeculo nono desinente scriptus, fol., ad calcemque mutilus. Continet Priscianum grammaticum Caesariensem de octo partibus orationis et earumdem constructione ». Cf. la copie abrégée de cette liste publiée par Muller, 2000, p. 45 et 50 (BnF., Archive Moderne, 495), qui a servi à assigner une première cote aux ms. et a établir le train de reliure Duplanil, du 25 septembre 1834 ; sur ces divers listes dont certaines ont servi de quittance pour le transporteur, voir Muller, 2000 et Falmagne, 2009, I, p. 96-101). Arrivé à Paris en octobre 1802, le ms. a reçu la cote «Supplément latin 803», n° sous lequel il est enregistré dans le train de reliure en 1834, remplacée avant 1860 par la cote «Supplément latin 1672».
Source des données : Biblissima
Exports RDF à venir…
Vous pouvez visualiser et manipuler ce document directement sur ce site, le comparer à d'autres grâce au visualiseur Mirador, ou glisser-déposer cette icône dans le visualiseur IIIF de votre choix. En savoir plus sur IIIF