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Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 1r-119v) Apollonios de Rhodes, Argonautiques : (f. 1r) Vie d’Apollonios de Rhodes, éd. K. Wendel, Scholia in Apollonium Rhodium vetera, Berlin, Weidmann, 1935, p. 2, [titre] Ἀπολλωνίου βίος, (f. 1r-v) Argument des Argonautiques, éd. K. Wendel, p. 2-3, [titre] ὑπόθεσις τῶν Ἀργοναυτικῶν, [incipit] Ἀθάμας, υἱὸς Αἰόλου, ἀδελφὸς Κρηθέως, (ff. 2r-29r) Argonautiques, chant I, [titre] Ἀπολλωνίου ῥοδίου Ἀργοναυτικῶν πρῶτον, (ff. 30r-55v) Chant II, [titre] Ἀπολλωνίου ῥοδίου Ἀργοναυτικῶν β’, (ff. 56r-83v) Chant III, [titre] Ἀπολλωνίου ῥοδίου Ἀργοναυτικῶν τρίτον, (ff. 84r-119v) Chant IV, Ἀπολλωνίου ῥοδίου Ἀργοναυτικῶν δ’, [titre final] τέλος τῶν Ἀπολλωνίου Ἀργοναυτικῶν.
Source des données : Pinakes
Ce manuscrit des Argonautiques (D) a été copié dans les années 1490 par Démétrios Moschos, copiste qui s’intéressait tout particulièrement à la poésie et qui a fourni un grand travail de révision et d’amélioration de l’épopée d’Apollonios de Rhodes comme le prouvent ses quatre copies du poème (Vaticani gr. 37 et 1358, Casanatensis 408) qui, d’après les travaux de F. Vian et G. Speake, font partie de la famille d et présentent une grande proximité philologique tout en étant indépendants les uns des autres. Vian et Speake ont montré que les copies de Moschos descendent de deux manuscrits crétois dus à Aristobule Apostolis, le Bruxellensis 83, copié en mars 1489, et le Sinaiticus gr. 1194, copié en décembre 1491, date qui fait donc office de terminus post quem pour les manuscrits de Moschos. Leurs collations ont permis de montrer que le scribe a probablement établi un brouillon à partir des deux manuscrits d’Aristobule Apostolis. Ce texte a été contaminé avec des leçons d’autres familles et amélioré au fur et à mesure par des conjectures. Les différences entre les quatre témoins de Moschos s’expliquent par le fait que le scribe a retravaillé son brouillon pour chaque copie. Le Paris.gr. 2729 et le manuscrit de Rome, qui partagent le filigrane 465 de Briquet, ont été copiés les premiers, dans les années 1490. Les deux manuscrits conservés à la Bibliothèque vaticane, qui ont été copiés dans la première décennie du XVIe siècle, sont légèrement postérieurs.Ce manuscrit est issu de la bibliothèque de la famille de Mesmes, initiée par Jean-Jacques et Henri de Mesmes. Il a probablement fait partie de la collection de Jean Bigot, conseiller au parlement de Rouen, qui avait dans sa bibliothèque quelques manuscrits provenant des collections De Mesmes. C’est du moins ce qu’indique la note du premier folio de garde : Codex Memmiano-Bigotianus. Cette bibliothèque fut mise en vente en 1706 et achetée par l’abbé de Louvois au profit de la bibliothèque du roi. Il faut toutefois noter que ce manuscrit d’Apollonios de Rhodes n’apparaît pas dans la liste des manuscrits de Bigot mis en vente en 1706 (Bibliotheca Bigotiana. Seu catalogus librorum, Paris, 1706). Dans la marge interne du f. 1r, la cote XII a été inscrite. D. Jackson a pu observer des cotes similaires dans les Paris. gr. 171, 383, 2112, 2320, 2587.
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