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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
La mise en page sur deux colonnes est rare pour les mss. de textes classiques, surtout poétiques, car elle "brise l'unité des vers" (voir Novara, 1990, p. 151 et 153) en les fractionnant sur deux lignes. Une mappa mundi se trouve au f. 20v qui semble attachée à la tradition manuscrite des Géorgiques puisqu'elle se rencontre dans de nombreux autres témoins carolingiens du texte (par ex. Paris, BnF, lat. 7930, f. 28v ; lat. 13043, f. 7v ; etc. Voir Gautier-Dalché 1998, p. 131 et mémoire inédit de Silvia Ottaviano, Pise, 2008, p.15); de nombreux bas de f. coupés et restaurés. Il manque la fin du dernier livre de l'Enéide. f. 1ra-b, « Origo Troianorum. Dardanus ex Iove et Electra ... ingens nominatus est » (éd. Speyer 1964 ; voir Munk Olesn 1985, p. 689, incipit n° 211) ; f. 1rb, argumentum ecl. et georg.: « incipit carmen Octaviani ***. Ergone supremis potuit ... diesque laboris /1va/ ... relegatur ametur» (Anth. lat. 672) ; f. 1va « incipit feliciter Bono scholastico Melibaeus. monte sub hoc lapide ... viator iter » (Anth. lat. 261) ; suivi sans intitulé ni séparation par deux vers du petit texte culex « parva culex pecudum ... pro munere reddit. Explicit » (Anth. lat. 671) ; suite à la mention « explicit», se lisent les vers « sanctificet christi nostrum sacra dextra Lieum/ augeat semper hic sua dona potens/ saxifluam dedit in eremo qui plebi undam/ inriget et bibula pocula nostra fide» (éd. Bischoff, SM 2, p. 66 n. 43 ; cf. Init. carm. 14659) ; le f. est complété par divers notes et gloses (certaines semblables à celles du ms. de Bern 165) se terminant par l'intitulé f. 1vb, « Publii Virgilii Maronis bucolica incipiunt » f. 1vb-16va , VERGILIUS, Ecloga. f. 16va-55, VERGILIUS, Georgica. f. 55rb, dans la colonne laissée vacante « Incipiunt versiculi Ovidii Nasonis super XII libros Aeneidorum. primus habet Lybicam ... Turni nece finem» ajouté par une autre main (Anth. lat. 1, I.1-10), suivi de « Item versus Nasonis. Aeneas primo Libiae ... narrare parabat », d'une troisième main (Anth. lat. 634) . f.55v-207, VERGILIUS, Aeneis ; précédé des versi detracti « ille ego qui condam (leg. quon-) ... orrentia Martis / arma virumque cano » de la main du glossateur principal (voir Serv. in Aen. 1,30; et éd. Perret 1977, p. 5) . f. 154 (marg. supérieure) deux lignes notées (ajout de la fin du XIe ou début XIIe s.): « Alleluia ("a e u a", cod.). Angelus Domini descendit de caelo et accedens revol / Guido maxime bonus nimiusve malus » ; le premier vers appartient à un hymne connu par le bréviaire mozarabe, dit gothique (voir PL 86, 614) et par le missel de même provenance (voir PL 85, 472 et 477). L'« Alleluia, Angelus domini », devient très répandu à partir du Xe siècle (sur cet ajout spécifiquement, voir M.-N. Colette, à paraître); voir Schlager (1968) , p. 12-13 var.; Schlager (1965), n° 292 ; le second vers est inconnu.
Source des données : Europeana regia
Originaire de France, ce manuscrit a peut-être été copié à l'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre, (voir Chatelain, Pal. class. lat. ; Funaioli, 1915 et Carey, 1956) en raison de la note du f. 38. L'abbaye de Fleury (Saint-Benoît-sur-Loire) a aussi été proposée (Mostert, 1989 et Vidier 1965). Une note en écriture diplomatique, dans la marge supérieure du f. 202r, donne un indice de provenance : « Ego in Dei nomine Richardus monasterii Sancti Germani » (inscription en partie effacée, lisible à la lampe de Wood); on retrouve par ailleurs, dans la même écriture, le début de la formule « Ego autem in Dei nomine » (155); « Ego in Dei nomine Richardus prepositus » (f. 162); ainsi qu'un nom « Guido maxime » (f. 153v), qui se rencontre dans les deux lignes notées f. 154 (voir ci-dessous). Le ms. présente d'autres mentions marginales dans cette écriture diplomatique, souvent effacées, ainsi, au f. 38 « Actum Autisiodero* puplice*. Iterius latro (sic?) Guido H[ugo (?)] » ; et un essai de plume au f. 151v « [[ hibeil (?)]] sustulit ac tales effundit » qui reprend le vers de Virgile situé juste en dessous. Le ms. passa entre les mains de Pierre Pithou (mort en 1596), dont on lit la signature en bas du dernier f. (207v). Puis il est passé à Jacques-Auguste de Thou (1553-1617)dont la signature a été grattée dans la marge inférieure du f. 1 (cote de catalogue de 1617: [156]) . En 1680, il a été acheté par Jean-Baptiste Colbert avec les autres mss. de Thou. Il a enfin été acquis par la Bibliothèque du roi en 1732 avec les mss. de Colbert.
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