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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
F. 2-70. Justinien, Institutes (Livre I : ff. 2-13 ; Livre II : ff. 13-34v ; Livre III : ff. 34v-53 ; Livre IV : ff. 53-70), traduction française. « Ci commencent les Institutes au saint empereur Justinian. Il convient que la majesté l'empereur soit aornée... ». Il aurait existé deux rédactions différentes des Institutes en prose, mais une seule nous en est parvenue. Composée vers 1220-1230, cette traduction a été transmise par quatorze manuscrits complets et trois fragments : voirTranslations médiévales, n° 356, p. 638-639. L’édition d’Olivier-Martin est basée sur le ms. BnF, Français1064 (voir la notice du ms. BnF, Français 1064 sur la base: http//archivesetmanuscrits.bnf.fr). F. 71-222. Justinien, Authentiques, traduction française. « Ce est la premiere constitucion : Se li hoir ne pueent paier les lés. Li empereres Justiniens dit : Por ce que nous sommes embesoingniez... ». Les Novellae ou Authentiques furent traduites en prose française vers 1220-1230. Le texte nous a été transmis par seulement trois manuscrits complets et un fragment : cf. Translations médiévales, n° 357, p. 640. F. 223-289. Justinien, Code (Livres X : ff. 223-246v ; XI : ff.247-260v ; XII : ff. 261-289). « Ci commence le disieme livre du Code au saint empereeur Justinien. Li empereres Gordians dit : Se il est prouvé... ». Le Codex constitutionum fut traduit en prose française au XIIIe siècle. Les dix manuscrits conservés ne contiennent qu’une partie de l’ouvrage. Cette traduction est inédite.
Source des données : Jonas
Source des données : Europeana regia
Ce manuscrit, qui avait échappé à Léopold Delisle (Recherches, 1907), a été récemment identifié par Marie-Hélène Tesnière comme ayant appartenu au roi Charles V. Il est répertorié dans tous les inventaires de la Librairie du Louvre établis entre 1380 et 1424 : 1° inventaire de Gilles Malet établi en 1373 et récolé en 1380 par Jean Blanchet [Inv. A] : « Code, couvert de cuir a queue » (BnF, ms. Français 2700, f. 5, art. 54 ) ; copie du même inventaire, 1380 [inv. B] : même description (BnF, ms. Baluze 397, f. 2, art. 54) 2° inventaire de 1411 [Inv. D] : « Item un livre de Code, couvert de cuir a queue, escript de lettre de forme, en françois, a deux coulombes, commençant ou second fueillet : gens pour ce que, et ou derrenier :tres pour aucune besongne, ouquel livre est l’Institute au commencement, a quatre fermouers de cuivre » (BnF, ms. Français 2700, f. 55, art. 25) ; 3° inventaire de 1413 [inv. E] : même description que D (BnF, ms. Français 9430, f. 2v, art. 24) 4° inventaire de 1424 [inv. F] : « Item un petit volume, en françois, contenant Institute, les Collations, et .III. Livres du Code, couvert de cuir vert a queue, escript de lettre de forme et en françois, a deux coulombes, commanceant ou .II.e fo. : pour ce que, et ou dernier : -tres pour aucune besongne, a .IIII. fermouers de cuivre : IIII l. p. » (Bibliothèque Mazarine, ms. 2030, f. 3, art. 13). Le manuscrit fut alors prisé 40 sous parisis.L’identification des incipit confirme que le ms. Français 22970 peut être identifié au manuscrit décrit dans les inventaires : Le f. 2 commence par les mots : genz. Pour ce que [toute gent…] ». Les mots-repère du dernier feuillet figurent à la première ligne du f. 289 : « -trees pour aucune besoigne [il face…] ».Les collections de Charles V comptaient plusieurs exemplaires de la traduction française des textes de lois de Justinien. Six d’entre eux sont actuellement conservés à la Bibliothèque nationale : les mss Français 495, Français 498, Français 1064, Français 20118, Français 20120, Français 22970. Le contenu du ms. Français 22970 est identique à celui du Français 498 (voir la notice du ms. sur la base : http//archivesetmanuscrits.bnf.fr).Le manuscrit faisait partie au XVIIe siècle des collections du cardinal de Richelieu dont il porte les armes sur les plats et au dos de la reliure (« d’argent à trois chevrons de gueules ») : voir Olivier, Hermal, Roton, Manuel de l’amateur de reliures armoriées françaises, 4e Série, Paris, 1925, pl. 405). Il est répertorié dans les catalogues rédigés du vivant de Richelieu (avant 1643) : cf. Catalogus Bibliothecae cardinalis Richelii : « 132. Les Instituts de Justinian, avec les livres du Code, fol., sur velin, sans couverture. X4.29 » (BnF, ms. Latin 10384, f. 50v, n° 132).La cote inscrite dans la marge supérieure du f. 2 est accompagnée du titre : « Institutes de Justinien ».Le volume porte au verso du f. 1 la signature du libraire Blaise qui, assisté de Vitré, parapha les livres du cardinal, en 1643 et 1644, et en dressa un inventaire (n° 2773) avec les prix d’estimation.En 1660, à la suite d’un arrêt du Parlement du 14 février, la collection du Richelieu fut transférée à la Bibliothèque de la Sorbonne dont le manuscrit porte l’estampille aux f. 2 et 289v. Le volume est répertorié sous le n° 401 dans la Catalogi altera pars continens codices manuscriptos e bibliotheca Richeliana in Sorbonicam translatos : « 401. codex gallicus mermbr. In-fol. 1° Les Instituts de Justinien : 2° Les Authentiques ; 3° Le trois livres du Code » (Bnf., NAL 100, f. 288v).La bibliothèque de la Sorbonne fut confisquée en 1791. Une partie des collections entra en 1796 à la Bibliothèque nationale. Anciennes cotes inscrites au f. 1v : [Sorbonne] « 401 » ; au f. 2 : [Richelieu] « 132 ». au f. 1v : paraphe du libraire Blaise, accompagné du n° 2773.
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