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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
f. 1v, Aegidius Romanus, super Sophisticos elenchos (excerptum), de la main deGodefroid de Fontaines.
F. 2ra-26vb. Thomas de Aquino, Super librum de Causis Lectiones XXXII ; -- f. 27r/v. id., De mixtione elementorum
F. 28ra-48rb. Albertus Magnus, Tractatus de natura et origine anime.
F. 49ra- 116vb. Thomas de Aquino, Super libros De celo et mundo.
F. 118ra-158rb. Hildegardis, Sermones.
Ce manuscrit a appartenu à Godefroid de Fontaines qui a légué sa bibliothèque au collège de Sorbonne. Godefroid a copié le début du prologue du commentaire de Gilles de Rome aux Sophistici Elenchi, mais a peu annoté le reste des deux manuscrits. Au f. 117, ex-libris du collège : «Iste liber est pauperum collegii magistrorum studentium in theologica facultate, ex legato magistri Godefridi de Fontibus/ Precii XI sol. ». En marge inférieure d’une main différente : « Inter mixta philosophorum 22 ». Et probablement de la même main qui a rédigé les notes précédentes : « cathenatur ». On note également au f. 158r, de la même main : « In hoc libro continentur Sermones Hildegardis. Iste liber est collegii pauperum magistrorum de Sorbonna studentium in theologica facultate ex legato magistri Godefridi de Fontibus. Precii XX. Sol. » D’une main différente, d’une écriture cursive : « inter cronicas XII ». A nouveau d’une main différente en marge inférieure : « cathenatus ».
Les différentes mentions des folios 117r et 158r démontrent que le manuscrit Latin 16607 est un recueil factice, à l’origine duquel se trouvent deux codices distincts.
Il est fort probable que ces deux codices aient été, dès leur entrée, intégrés à la bibliothèque des livres enchaînés. Hormis, les deux tables des contenus, on peut lire deux mentions "cathenatus", vraisemblablement antérieures aux mentions "inter mixti philosophorum XXII" et "inter cronicas XII", de mains différentes, qui renvoient directement au catalogue de 1338, lui-même signalant les manuscrits comme étant cathenati. Il est difficile de repérer ces manuscrits dans le répertoire méthodique des livres enchaînés, plusieurs mentions pourraient correspondre mais l’absence de référence aux incipits des deuxième et antépénultième folios ne permet pas de vérifier ces hypothèses. Au début du XVIIIe siècle, lors de la rédaction du dernier catalogue des manuscrits du collège de Sorbonne par Guédier de saint Aubin, repris par Gayet de Sansale, les deux manuscrits avaient déjà été reliés ensemble. On peut lire dans le NAL 101 p. 185 : « 772 al 848/ Codex membran. Fol. Parvo 13 saeculi ex legato M. Godefridi de Fontibus, continet : 1° S. Thomae librum de causis ; 2° Alberti Magni Tractatum de natura et origine anime ; 3° S. Thomae Tractatum de commixtione elementorum ; 4° Idem Tractatum super duos primos lirbos Aristotelis de caelo et mundo ; 4°S. Hildegardis sermones initio mutilos ». Les deux notices de l’époque moderne présentent le manuscrit dans un ordre différent que celui que nous possédons aujourd’hui. En effet, le traité d’Albert suivait le commentaire au Liber de Causis de Thomas et précédait le De mixtione elementorum. Cette inversion est probablement due à l’entreprise de reliure initiée au XIXe siècle.
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