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Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
[Girart d’Amiens], Meliacin ou le Cheval de fust, ff. 1-166 : « Pour ce j’ai/ mon tans usé/ en mon sens/ en folie usé …- …qui de bon queur l’escouteront/ et qui escrire le feront/ et bien l’escrivain paier ont. » « Explicit li Contes du cheval de fust .» ( éd. A. Saly, 1990, p. 1-640). C’est le manuscrit de base (B) de l’édition d’Antoinette Saly.
Source des données : Jonas
Source des données : Europeana regia
Source des données : Mandragore
Provenance: Commissionné par le futur connétable Gaucher de Chatillon, en même temps que, le manuscrit BNF, Français 1633, son manuscrit jumeau, le manuscrit BnF, Français1589 aurait été produit dans la boutique du libraire parisien Richard de l’Isle-Adam, selon R. et M. Rouse ( Manuscripts…) ; il s’agirait de l’exemplaire destiné au jeune roi Philippe IV le Bel, tandis que le ms. Français 1633 serait l’exemplaire même de Gaucher. Ce qui est certain en tout cas, c’est que le manuscrit a appartenu au roi Jean le Bon : il porte en effet au f. 166, à l’explicit l’ex-libris d’une écriture de la première moitié du XIVe siècle : » Cest Rouman est au duch de Normand[ie] ». Puis il a fait partie de la Librairie du Louvre, sous les règnes deCharles Vet Charles VI. Il est en effet cité dans les inventaires successifs entre1380 et 1424 : 1) Inventaire de Gilles Mallet établi en 1373 et récolé en 1380 par Jean Blanchet [inv. A] : « Meliachin et du Cheval de fust, rymé et bien escript » (BnF, ms. Français 2700, f. 20 , art. 418) ; copie de l'inventaire [inv. B] : « Meliachin et le cheval de fust, rymé et bien escript » (BnF, ms. Baluze 397, f. 10v, art. 440) 2) Inventaire de 1411 [inv. D] : « Meliachin et du cheval de Fust, rimé et bien escript, en françois, de lettre formee, a deux coulombes, commençant ou .II.e fueillet :toute honneur, et ou derrenier : et plus les essauçoit, couvert de cuir, a deux fermouers de laton» (BnF, ms. Français 2700, f. 76, art. 291) 3) Inventaire de 1413 [inv. E] : « Meliachin et du Cheval de fust, rymé et bien escript, en françoys, de lettre formee, a deux coulombes, commençant ou .II.e foillet :toute honneur, et ou derrenier : et plus les essauçoit, couvert de cuir, a deux fermouers de laton » (BnF, ms. Français 9430, f. 24v, art. 332). 4) Inventaire de 1424 [inv. F] : « Item Meliachin et du Cheval de Fust, rimé et bien escript, en françois, de lettre de fourme, a .II. colombes, comenceant ou .II.e fo. : toute honneur, et ou dernier : et plus les, couvert de cuir, a .II. fermouers de laton : XL s. p. » (Bibl. Mazarine, ms. 2030, f. 43, art. 316).Vendu à Jean de Bedford, régent de France, le manuscrit passa vraisemblablement à la mort de celui-ci en Angleterre en 1435. Il fut par la suite acheté par Louis de Bruges, seigneur de La Gruthuyse, dont il porte les armes au premier feuillet (encore discernables par transparence), recouvertes par celles de Louis XII ; la collection de ce bibliophile fut en effet cédée dans des circonstances inconnues par son fils Jean de Bruges au roi de France (Manuscrits de Louis de Bruges, p. 11, 15 et 326). Le manuscrit est répertorié dans les différents catalogues de la Bibliothèque royale depuis le catalogue de Guillaume Petit de 1518 (cf. H. Omont, Anciens Inventaires, t. I, p. 8, [ n° 58 ]). Il porte au f. 1 les anciennes cotes de la Bibliothèque royale : Rigault II (1622) « 1290 » (cf. H. Omont, Anciens Inventaires, t. II, p. 345) ; Dupuy II (1645) « 1091» (cf. H. Omont, Anciens Inventaires, t. III, p. 58) ; Regius (1682) « 7610 », (cf. H. Omont, Anciens Inventaires, t. IV, p. 47). On notera au f. 166v, plusieurs essais de plumes des XIVe et XVe siècle, parmi lesquelles on retiendra les deux suivantes : « Est a mi Joianinet et si ne sai se ja nul jour a me sera »( début XIVe s.) et « Qui se livre emblera a Maugibet pendu sera /et voisit ou il pent ja », avec un dessin malhabile du gibet de Monfaucon (milieu XIVe s.).
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