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Source des données : BnF Archives et manuscrits
JEAN GEORGIDÈS, Gnomologion, recueil de sentences par ordre alphabétique (éd. d'après le Parisinus gr. 1166, ff. 263-307v, par J.-Fr. Boissonade, Anecdota graeca, I, Paris 1829, pp. 1-108 ; édition reprise dans M. 117, 1057-1164).
Le mauvais état de la p. 1 empêche une lecture certaine de la deuxième moitié des dix premières lignes ; la fin du nom de l'auteur est effacée (Mynas, au f. IVv, restitue Γεωργίδου, alors que le Paris. gr. 1166 a Γεωργίδι = Γεωργίδη, cf. Boissonade, tom. cit., p. 1) ; à cette incertitude près, le titre est identique à celui de l'édition (Mynas l'a reproduit en haut du f. IVv, en ajoutant de son cru, semble-t-il, les mots κατὰ στοιχεῖον).
Le présent ms. n'embrasse que les lettres A-M (jusqu'à l'article Μέθη : des. ὀλιγοχρόνιος θάνατος = M., 1116 C 11 = Boissonade, p. 59, l. 9 = Paris. gr. 1166, f. 288v, l. 5). Dans ces limites, il présente un texte complet et plus sûr que celui du Paris. gr. 1166 ; en effet, les cahiers λδ' à μ' de ce dernier ms. ont perdu chacun leurs deux feuillets médians, ce qui entraîne, de six en six feuillets, d'importantes lacunes dans le texte : les quatre premières lacunes peuvent être comblées à l'aide du présent ms. La première, de par la disposition des extraits, a échappé à Boissonade : elle se place, dans son édition, à la p. 8, entre les lignes 2 et 3, où il faut insérer presque tout le contenu des pp. 5-7 du Suppl. gr. 1246 (du mot ἀπήλλακται p. 5, l. 3, au mot εὐεργεσίαις p. 7, avant-dern. l.). La deuxième, signalée par Boissonade, p. 21, n. 4, sera comblée par les mots ἀκάμαντος καὶ — ἐγείρει ὀργάς (p. 16, l. 11-p. 19, l. 6 de notre ms.). La troisième, non décelée par l'éditeur, a fait disparaître les mots Ἐὰν ἀποδέχῃ — ἀσθενεῖ (p. 28, l. 10-p. 31, l. 10 de notre ms.), qui doivent être restitués, dans l'édition (Boissonade, p. 34, l. 15), juste avant l'extrait de S. Grégoire de Nysse. Enfin, la quatrième (signalée par Boissonade, p. 48, n. 1) sera réparée par le rétablissement des mots τὴν φύσιν — ὅταν ὠφε[λοῦν (p. 39, l. 25-p. 42, l. 13 de notre ms.).
Il y a d'assez grandes divergences entre les deux mss en ce qui concerne les lemmes.
Source des données : Pinakes
Le volume fut acquis par lui au cours de sa première mission en Orient, dans les années 1841-1842 (cf. H. Omont, Minoïde Mynas et ses missions..., dans Mémoires de l'Académie des Inscriptions..., t. XL, 1916, p. 385 et p. 400). Avec les autres manuscrits formant le reliquat Mynas, il fut acheté par la Bibliothèque nationale, qui l'enregistra le 16 juin 1898.
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