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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Auteur d'une œuvre exégétique prolifique, le maître carolingien Haymon d'Auxerre est crédité de manière probable d'un commentaire sur Ézéchiel dont ce manuscrit constitue l'unique témoin conservé. L'attribution à Haymon d'Auxerre n'y est nulle part mentionnée. Au f. 2v, un titre ajouté par une main du XIVe siècle attribue l'ouvrage à Haymon, puis les mauristes germanopratins Dom Jacques Dubreul (qui a également translittéré le titre en capitales enclavées et ajouté quelques notes) au XVIe siècle et et Luc d'Achéry au XVIIe ont indiqué dans la marge qu'il s'agissait d'un ouvrage d'Haymon d'Halberstadt sur la foi de Trithème. Cette attribution à Haymon d'Halberstadt est reprise sur le feuillet de garde du plat supérieur par d'autres mains modernes. Cependant, deux autres témoins figurant dans le catalogue de Cluny établi vers 1100 et dans celui de Corbie dressé au XIIe siècle, aujourd'hui disparus, font état de l'attribution à Haymon d'Auxerre, et le style de l'exégèse permet de rattacher l'ouvrage à cet auteur (Contreni, 1991; Gryson, 2015).
Tel qu'il se présente dans le manuscrit, le commentaire sur Ézéchiel est demeuré inachevé. Il se subdivise en trois parties disparates (Contreni, 1991): une première partie à l'exégèse inédite et élaborée jusqu'à Ézéchiel 39 qui doit beaucoup à saint Jérôme (ff. 2v-122v), une seconde partie faite d'emprunts à Grégoire le Grand à partir de Ézéchiel 40 (ff. 122v-140), puis une fin médiocre (ff. 140v-160). Les deux dernières parties sont le fait d'un continuateur anonyme.
Cf. éd. Roger Gryson, 2015, CCCM 135E.
Source des données : Mandragore
Comme l'indique le colophon versifié au f. 2r, le manuscrit a été exécuté à l'initiative de l'abbé de Saint-Germain d'Auxerre, Heldric (989-1010), qui en a réalisé le décor. Il est resté à Saint-Germain d'Auxerre jusqu'en 1567, date à laquelle il est parvenu ensuite avec d'autres manuscrits auxerrois à Saint-Germain-des-Prés. A la Révolution, vers 1795-1796, le manuscrit est entré avec le fonds de Saint-Germain-des-Prés à la Bibliothèque nationale. Le manuscrit comporte au f. 1r l'ex-libris de Saint-Germain des Prés, du XVIIIe siècle: "Sti Germani a Pratis", ainsi que les anciennes cotes de la bibliothèque de cette abbaye (N 303 et olim 62).
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