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Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 1r-13r) Centons homériques, Eudocie, I, vers 1-1716, éd. R. Schembra, Homerocentones, Turnhout, Brepols, 2007 : (f. 1r-v) I, vers 1-128, [titre] [Τὰ λ]εγόμενα Ὁμηρόκεντρα ἃ καὶ κέντρωνες λέγονται ; (f. 2r) I, vers 1120-1186 ; (f. 2v) I, vers 1054-1119, (f. 3r) I, vers 856-921, (f. 3v) I, vers 790-855, (ff. 4r-7v) I, vers 261-789, (f. 8r) I, vers 195-260, (f. 8v) I, vers 129-194, (f. 9r) I, vers 1385-1450, (f. 9v) I, 1319-1384, (f. 10r) I, 1253-1318, (f. 10v) I, vers 1187-1252, (ff. 11r-12v) I, vers 1451-1716, (f. 13r-v) I, vers 922-1053.(ff. 14r-83v) Anthologie grecque : (f. 22r) [titre final] τέλος τοῦ ἑκάτου τμήματος, (f. 22v) [titre] ἐν τῷδε τῷ ἑβδόμῳ τμήματι περιέχεται ἕτερικά τινα ἀποφθέγματα, (f. 28v) [titre final] τέλος τοῦ ἑβδόμου τμήματος, (f. 46v) [titre final] τέλος τοῦ τρίτου τμήματος, (f. 47r) [titre] ἐν τῷδε τῷ τετάρτῳ τμήματι ἐπριγράμματα εἰς θεῶν ἀγάλματα, (f. 49v) [titre final] τέλος τοῦ πρώτου τμήματος, (f. 63v) [titre final] τέλος τοῦ δευτέρου τμήματος, (f. 64r) [titre] ἐν τῷδε τῷ τρίτῳ τμήματι ἐπιτάφια ἔχοντι, περιέχεται κεφάλαια τάδε [etc.], (f. 82r) [titre] ἐν τῷ παρόντι τμήματι σκωπτικῷ ὄντι, περιέχεται κεφάλαια τάδε [etc.].
Source des données : Pinakes
R. Aubreton a proposé de rattacher la partie de ce manuscrit qui contient l’Anthologie aux années 1301-1305. R. Schembra a pour sa part évoqué le XIIIe siècle pour les treize premiers folios. En réalité, les recherches d’A. Turyn ont montré que la partie contenant l’Anthologie est à dater des années 1320 tandis que les Centons homériques ont été copiés autour des années 1315. Pour cette partie initiale, R. Schembra a montré que le manuscrit appartenait à un groupe de témoins (groupe I) qui transmet cette œuvre sous sa forme longue (2354 vers). Le Paris. gr. 2744 porte le sigle A dans cette tradition et est l’un des plus anciens témoins. Les deux textes, copiés à quelques années d’écart, sont probablement issus du scriptorium de Démétrios Triclinios puisque tous deux présentent une mise en page proche (sur deux colonnes, avec 33 vers par colonne), tous deux sont copiés dans des écritures proches. Dans les deux témoins on peut reconnaître l’intervention de Nicolas Triclinès et de Démétrios Triclinios. Si l’Anthologie a probablement été copiée à Constantinople, on peut supposer que Triclinios l’a annotée à Thessalonique, ville où ont pu être copiés les Centons homériques.Ce manuscrit est le reflet de la première édition unifiée de l’Anthologie grecque revue par Planude (selon la recommandation de Planude lui-même au f. 81v du manuscrit autographe de Venise, le Marcianus gr. 481), mise en forme par le philologue byzantin Démétrios Triclinios. Cette édition préparée par les soins de Démétrios Triclinios peut donc être datée des alentours de 1320, notamment sur des critères paléographiques (les esprits tracés par Démétrios Triclinios sont carrés à partir de 1319, cf A. Turyn, p. 449). C’est donc Démétrios et non Planude qui est à l’origine de la forme unifiée de l’Anthologie, forme que l’on retrouvera dans l’editio princeps de Janus Lascaris (1494, Florence). Le soin apporté à la copie de ce livre montre qu’il est le résultat d’un travail d’édition. Le modèle du manuscrit parisien est le célèbre manuscrit de la Biblioteca Marciana, dans lequel A. Turyn a pu reconnaître l’intervention du copiste de C (au f. 9r). Le fait que le copiste de C ajoute dans le Marcianus gr. 481 une épigramme montre premièrement que l’autographe de Planude était bien son modèle, deuxièmement qu’il avait un second modèle. Cette seconde source est probablement le manuscrit de Constantin Céphalas, à partir duquel Planude avait lui-même révisé son édition. Le copiste du Paris. gr. 2744, qui effectue cette double collation, était donc probablement un érudit. Un certain nombre de corrections et de conjectures qu’il effectue vont dans ce sens (voir A. Turyn, p. 421). Les deux modèles du manuscrit de Paris sont des indices importants pour le lieu de copie qui devait être Constantinople, attendu que les manuscrits de Planude et le manuscrit de l’Anthologie de Constantin Céphalas devaient toujours s’y trouver autour des années 1320. A. Turyn n’exclut pas que Démétrios Triclinios ait apporté ces corrections à Thessalonique, après que lui a été remis le travail qu’il avait demandé (voir p. 421). À ce jour trois apographes de ce manuscrit sont connus, l’Ambrosianus A 161 sup, le Laurentianus 31.28 et le Parisinus gr. 2740. Le manuscrit de Florence a été copié et révisé par Démétrios Chalcondyle en 1466, ce qui implique la présence en Italie, à cette date, du Parisinus gr. 2744. L’état délabré du manuscrit est, aux yeux de R. Aubreton (p. 77 et 85), un indice qui fait signe vers une utilisation de ce manuscrit pour une édition imprimée de l’Anthologie, peut-être l’édition aldine. L’hypothèse est d’autant plus crédible que des traces de doigts salis par de l’encre apparaissent régulièrement dans le volume (voir les marges supérieures des ff. 18, 19, 21 par exemple).Un sommaire du f. Ar indique qu’après son arrivée à Paris ce codex a été complété par une centaine de feuillets qui contenaient des textes rhétoriques. Or ces feuillets ont été séparés de l’actuel Parisinus gr. 2744 peu de temps avant la rédaction du catalogue de Fr. Sévin, c’est-à-dire peu de temps avant 1740. Ils constituent aujourd’hui le Parisinus gr. 2981.Ce manuscrit faisait partie de la bibliothèque de Catherine de Médicis. Il ne provient pas pour autant des collections du cardinal Ridolfi. C’est probablement une acquisition de la reine (voir Jackson, p. 204). Il est entré à la Bibliothèque royale entre 1645 et 1682 sous la cote 2814.
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