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Papier (filigranes var. Briquet 3685: Florence, Naples, Lucques, etc. 1457-1465; 15909: Naples, 1452; 7693: Naples, Rome, Mantoue, etc., 1459-1479), XVe s., 121 ff. (foliotation ancienne parfois rognée de 1 à 50 = f. 5-54 actuels; f. 3 v°, 97, 98 v°-100 blancs), 215 x 145 mm. Gloses marginales et interlinéaires, surtout aux f. 101-107.
Source des données : Persée - DER-IRHT, XXI
f. 1 et 2 (add.): Vita Iuuenalis IIa.
le f. 1 contient seulement le début (4 lignes) du texte, repris au f. 2.
titre f. 1: «De uita Iuuenalis qui octogenarius periit».
inc.: «Iunius Iuuenalis Aquinas id est de Aquino opido oriundus fuit...».
expl.: «... causa perfectionis reperta tedioque angore uitam finiuit» (éd. J. Dürr, Das Leben Juvenals, Ulm, 1888, p. 23, qui cite ce manuscrit).
f. 2-2 v° (add.): Scholia in Iuuenalem «More omnium satiricorum...».
texte remanié suivant sans séparation la Vita.
inc.: «herede [sic pour «hec de»] illius uita nunc ad reliqua ad hoc opus necessaria (?) pergamus. Materia est communis ma‹teria› omnium satirarum scilicet uicium. Intentio similis sua et generalis et cuntis (?) satiricis...» (extraits de l’accessus, éd. E. M. Sanford, Juvenalis, dans P. O. Kristeller, Cat. transl. et comm., 1, Washington, 1960, p. 188).
expl. mutilé ou inachevé: «... garula nemini parcens. Suntque derisores satyri sic et satyra //» (ne figure pas dans l’éd. Sanford).
f. 3 et 121 (add.): Vergilivs, Aeneis (extrait).
«Arma uirumque cano Troie qui primus ab oris» (I, 1; copié deux fois).
f. 5-96: Ivvenalis, Saturae (I-XVI).
les Sat. I-III sont précédées des Argumenta de Gvarinvs Veronensis.
(argum. I): «Materiam et causas satirarum hic inspice prima».
(argum . III): «Effugit Vmbricius diuersa pericula uitans» (cf. supra, Capponi 8).
(texte) titre: «IVNII IVVENALIS AQVINATIS POETA SATIRARVM LIBER PRIMVS INCIPIT».
f. 101-119: Persivs, Saturae.
pas de titre.
(gloses Prol.) inc.: «Pegaseo, id est ‹...› muscorum qui propter equum pede effodiende inuentus est...».
(glose Sat. II) inc. f. 105: «Scribit ad Protium amicum et laudat tum quia ipse non faciebat ut multi qui cum deo aliquid...».
f. 119 v° et 120 v° (add.): Ovidivs, Amores (extrait).
«Odero si potero si non inuitus amabo» (III, 11, 35).
Origine: italienne, assez grosse écriture humanistique cursive. Le copiste Giordano a signé au f. 96:
«Qui scripsit scribat semper cum domino uiuat
Viuat in celis Zordanus homo fidelis».
note répétée au bas du même feuillet d’une autre main cursive qui orthographie le nom: «Iordanus».
Possesseurs: Niccolo Antonio Suarès (XVe s.?) qui signe en grec au f. 4: «ΝΗΚΟλαυς αΝΤονιο σουαρες»; le cardinal Fabio Chigi, dont les armes sont dorées au fer sur le dos restauré de la reliure (cotes ancienne 1144, moyenne 2255).
Source des données : Biblissima
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