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Manifeste IIIF
Numérisation :
Parch., IXe s. (vers 825-850), I + 140 ff. (f. Iv° blanc), 198 x 152 mm. Une seule initiale ornée au f. 38v°: lettre T ornée de deux rinceaux et entourée de plusieurs rangées de points rouges. Quelques gloses marginales et interlinéaires du Xe s. aux f. 1-6v°. Essais de plume en haut du f. 135v°, assez effacés, 1) «quõ pectus habent si non canunt » (déchiffrés aux rayons ultra-violets, cf. E. Courtney, op. cit. infra, p. XI), 2) marge gauche: «de/ NVM/ Septe ».
Source des données : Persée - DER-IRHT, XXI
f. 2: //Adnue daque
f. 1-140: Valerivs Flaccvs, Argonautica (ms. V des éditions)
pas de titre au début.
inc.: «PRIMA deum magnis canimus freta peruia nautis... ».
(liv. II) f. 21 sans titre.
f. 38 à la fin: «C. VALERII FLACCI BALBI SETINI EXPL‹ICIT› LIB .II. INCIPIT LIB. III ».
f. 41v°: «... Nauet opus prensumque manu detruncat Amastrum// » (III, 145).
1 feuillet manque.
f. 42: //Accessere nefas tenebris fallacibus acti... » (III, 186).
(liv. IV) f. 56: «INCIPIT LIBER QVARTVS ».
(liv. V) f. 76: «GAI VALERI FLACCI SETINI LIB. IIII EXPLICIT. INCIPIT QVINTUS. VTERE BONO TVO FELICITER».
f. 94, à la fin: «C. VALERI FLACCI SETINI BALBI ARGONAVTICON EXPLICIT LIBER .V ».
liv. VI: «INCIPIT LIBER SEXTVS ».
f. 105v°: «... Ante diem timet et uarias circumspicit artes//» (VI, 438).
f. 106: «// Cingitur arcanis Saturnia laeta uenenis... » (VI, 477).
(liv. VII) f. 113v°: «INCIPIT LIBER SEPTIMVS ».
f. 121v°: «... Adque toro proiecta manet cum uisa uocari//» (VII, 321).
f. 122: «// Tollitur e scopulis et rostro inrorat aperto... » (VII, 360).
(liv. VIII) f. 129v°: «GAI VALERII FLACCI SETINI ARGONAVTICON LIBER VII EXPLICIT. INCIPIT LIBER VIII».
f. 131v°: «Vim Stygiam ardentes donec sopor occupet iras//». (VIII, 87).
f. 132: «//Ibat adhuc captans umeris capitique leonem... » (VIII, 126).
suivi des v. 127-135 et 186-365 par suite de la transposition des v. 136-185 après le v. 385.
f. 136v°: «... Tunc aliut rursus dirimit mare iam tamen errat // » (VIII, 365).
1 feuillet manque, il contenait les v. 366-385 et 136-153.
f. 137: «// Non tibi nil tecum miseri pepigere parentes... » (VIII, 154).
f. 137v°, l. 13: v. VIII, 185 suivi des v. VIII, 386 et sqq.
expl. f. 139v°: «... Mane aliquid meruisse putas me talia uelle ».
f. 140 (assez effacé): «G. VALERII FLACCI SETINI LIBER VIII EXPLICIT FELICITER ».
~ f. 140v° (add. en partie effacée): ‹Carmen›.
texte: «Nos renoua noxa monachorum flag‹...› (? ou «fulgida ») doxa
En monachus ‹...› dit que demon ‹nu›ll‹um› (?) strauit (ou «arauit»?) (2 v. - éd. d'après ce ms., O. Kramer, op. cit. infra, p. XIV et E. Courtney, op. cit. infra, p. XI).
Origine: allemande. Le manuscrit a été copié à l'abbaye de Fulda, vers 825-850, d'après P. Lehmann et B. Bischoff (cf. E. Courtney, op. cit. infra, p. 8), par plusieurs copistes malhabiles, d'écritures plus ou moins grosses et épaisses, parfois légèrement penchées, avec a ouverts ou en formes de cc, influencées par l'écriture et les abréviations insulaires (cf. E. Courtney, op. cit., p. XII). C'est le plus ancien manuscrit conservé de Valerius Flaccus, et il a de nombreux descendants directs ou indirects du XVe s., notamment le ms. Firenze, Bibl. Laur., plut. 39. 38 copié par Niccolò Niccoli entre 1416 et 1430 (cf. liste de ces copies dans E. Courtney, op. cit., p. XXIV-XXV; selon P. L. Schmidt, op. cit. infra, p. 243, ce manuscrit de Florence n'est pas une copie de V).
Possesseurs: on lit en haut du f. 43 le nom: «Matto », qui est peut-être celui d’un bienfaiteur de Fulda au VIIIe s. (cf. E. Courtney, op. cit., p. XI), et tout en bas du f. 140 le nom: «uul. fered» (Vulfred?) (Xe-XIe s.?) qui serait peut-être celui d’un pèlerin anglo-saxon (cf. E. Courtney, op. cit., p. XI-XII). L’histoire du manuscrit jusque et pendant le XVe s. est incertaine. Il ne figure pas dans les listes de Fulda (cf. K. Gugel, op. cit. infra). D’après R. Sabbadini, op. cit. infra, 1905, p. 151, l'humaniste Bartholomaeus Fontius (1445-1513) est l’un des premiers à l’avoir eu entre les mains; on sait que Taddeo Ugoleto († 1513) acheta vers 1485 pour le roi Matthias Corvin, à Francesco Sassetti (1421-1490), un vieux manuscrit de Valerius Flaccus, mais rien ne prouve que ce soit celui-ci (cf. A. C. de La Mare, op. cit. infra; E. Courtney, op. cit. infra, 1980, p. VI-VII); G. Libermann (op. cit. infra, p. LXXX) pense que ce manuscrit n’a pas été connu en Italie avant 1519, date à laquelle J. B. Pius qui l'avait reçu de Jakobus-Aurelius Questenberg, protonotaire apostolique, en réalisa l’édition; Fulvio Orsini († 1600). Le volume a fait partie du lot transporté à Paris en 1797 et restitué en 1816 (timbre de la Bibliothèque Nationale de Paris aux ff. 1 et 139v°).
Source des données : Biblissima
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