Paris. Bibliothèque de l'Arsenal, Ms-621 réserve

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  • Autre forme de la cote :
    • Paris, Bibliothèque de l'Arsenal, 0621
    • Paris. Bibliothèque de l'Arsenal, Ms-621 réserve
  • Conservé à : Paris. Bibliothèque de l'Arsenal
  • Date de fabrication :

Armoiries et marques

Paris, Arsenal, 0621, (devise de Jean du Châtelier)

Paris, Arsenal, 621, f. 001 (Armoiries de Jacques du Chatelier)

Paris, Arsenal, 621, f. 429 et 442 (Armoiries écartelées de Denys du Moulins)

Paris, Arsenal, 621, f. 429 et 442 (Armoiries de Denys du Moulins)

Intervenants

Anciens possesseurs

Anciennement dans

Notes

Source des données : Bibale

  • Ce manuscrit a été commencé sous l'épiscopat de Jacques du Châtelier (évêque de Paris de 1427 à 1438) et achevé sous son successeur Denis du Moulin, patriarche d'Antioche et évêque de Paris (1439-1447). Sur les tranches les armes de Denis du Moulin ont été peintes. Les armes de Jacques du Châtelier se voient à toutes les pages qui contiennent des miniatures du fol. 1 au fol. 428, avec ces devises : « Licet pati » (quelquefois « Decet pati ») et « Soufrir convient ». A partir du fol. 429, on ne voit plus que les armes de Denis du Moulin, d'argent à la croix ancrée de sable chargée en cœur d'une coquille d'or, surmontées de la croix patriarcale. Aux fol. 289v, 352r et 365r, les armes de Jacques du Châtelier ont été effacées et remplacées par celles de son successeur. Les peintures sont attribuées au Maître de Bedford jusqu'au f. 429. Le f. 429, selon François Avril, est à attribuer au maître de Dunois. Après le f. 429, les peintures sont dues à divers continuateurs. Ce manuscrit a été laissé à l'église Notre-Dame de Paris par Denis du Moulin, suivant cette note (XVe siècle) du fol. 547 : « Feu de bonne mémoire monseigneur Denis du Molin, en son vivant patriarche d'Antioche et évesque de Paris, a laissé ce missel à l'église de Nostre-Dame de Paris, à l'usage perpétuel d'icelle. Priez Dieu pour lui ». Une note presque identique se voit au fol. Fv. Henry Martin relève néanmoins qu'on ne trouve sur ce manuscrit ni l'estampille, ni la cote de Notre-Dame. Ces deux notes ont été très endommagées par l'usage de révélateur au XIXe siècle. Au XVIIIe siècle, ce manuscrit aurait donc appartenu aux Célestins de Paris chez lesquels il aurait été coté B4 ; de là il passa chez le marquis de Paulmy.

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Ce manuscrit a été commencé pour Jacques du Châtelier, évêque de Paris (17 février 1427 — 2 novembre 1438), et achevé sous son successeur Denis du Moulin (11 février 1439-15 septembre 1447). Les armes de Jacques du Châtelier d'argent à une bande d'azur chargée d'une étoile d'or, surmontées d'une crosse, se voient à toutes les pages qui contiennent des miniatures du fol. 1 au fol. 428, avec ces devises : « Licet pati » (quelquefois « Decet pati ») et « Soufrir convient ». Inachevé à la mort de Jacques du Châtelier, le manuscrit fut terminé sous son successeur, Denis du Moulin, patriarche d'Antioche et évêque de Paris (11 février 1439-15 septembre 1447). A partir du fol. 429, on ne voit plus que les armes de Denis du Moulin, d'argent à la croix ancrée de sable chargée en cœur d'une coquille d'or, surmontées de la croix patriarcale. Aux fol. 289 vo, 352 et 365, les armes de Jacques du Châtelier ont été effacées et remplacées par celles de son successeur. Dans la miniature du fol. 442, on voit deux blasons. Celui de droite est le blason simple de Denis du Moulin ; celui de gauche est son blason écartelé : aux 1 et 4, les armes de l'évêché de Paris, d'azur semé de fleurs de lys d'or ; aux 2 et 3, les armes particulières de Denis du Moulin. Au fol. 1, on voit Jacques du Châtelier officiant. Au fol. 429, c'est Denis du Moulin qui apparaît en prière devant un reliquaire de la Sainte Croix. Ce manuscrit a été laissé à l'église Notre-Dame de Paris par Denis du Moulin, suivant cette note (XVe siècle) du fol. 547 : « Feu de bonne mémoire monseigneur Denis du Molin, en son vivant patriarche d'Antioche et évesque de Paris, a laissé ce missel à l'église de Nostre-Dame de Paris, à l'usage perpétuel d'icelle. Priez Dieu pour lui. » Une note presque identique se voit au fol. F vo. Martin relève néanmoins qu'on ne trouve sur ce manuscrit ni l'estampille, ni la cote de Notre-Dame. Ces deux notes ont été très endommagées par l'usage de révélateur au XIXe siècle.Henry Martin reconnaît le Ms-621 en ce passage du catalogue des bibliothèques des Célestins du P. Daire (Français 15290, page 120) : « Les missels in-fol. cottéz A6, B2, B3, B4 sont ornéz de vignettes et de miniatures. Le troisième fut donné, en 1674, par le sieur Lenoir, apotiquaire (ce manuscrit est aujourd'hui à la Bibliothèque Mazarine no 731, no 405 du catalogue de M. Auguste Molinier.) Le dernier a des figures qui renseignent ce qui se fait (sic) chaque mois ; il a appartenu à Denis du Molin, patriarche d'Antioche, évêque de Paris, mort le 15 septembre 1447. » Au XVIIIe siècle, ce manuscrit aurait donc appartenu aux Célestins de Paris, chez lesquels il aurait été coté B4 ; de là il passe chez le marquis de Paulmy, fondateur de la Bibliothèque de l'Arsenal (voir note en page de garde et numéro « 500 »).

Sources des données