Paris. Bibliothèque de l'Arsenal, Ms-599 réserve

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Manifeste IIIF

Textes du manuscrit

Source des données : Europeana regia

Source des données : Mandragore

Enluminures et décors

Anciens possesseurs

Anciennement dans

Notes

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Le manuscrit ms-599 est généralement reconnu comme appartenant au groupe des manuscrits issus de l'École de la cour de Charlemagne, selon la dénomination de Koehler (ou groupe d'Ada selon une dénomination antérieure). Il est postérieur à l'Évangéliaire de Godescalc (Paris, BnF, Département des manuscrits, NAL 1203), achevé avant 783, et, pour des raisons stylistiques, il est considéré comme antérieur au Psautier de Dagulf, datable de 795 (Vienne, ÖNB, Cod. 1861). Selon une seconde hypothèse, il peut être attaché, par son écriture, sa décoration et son calendrier, à Tours (Boussard). La note du XIIe s., de la même main qu'une note analogue du ms-592 de l'Arsenal, laisse supposer que ces deux manuscrits ont eu un passé commun. Il n'est pas certain qu'ils aient appartenu à Saint-Martin-des-Champs, comme le suggère pourtant la note manuscrite (citant Piganiol via Leprince ; fin du XVIIIe s. au plus tôt) collée au contreplat supérieur du ms-599 (voir Martin, Boussard, Denoël).Au Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque de l'Arsenal, Henry Martin précise : "Le comte de Bastard a fait reproduire trois peintures de ce manuscrit. — C'est très-certainement de ce volume que Luigi Baroni entend parler quand il dit que le manuscrit 1046 (38 B. L.) a été acheté avec l'Évangéliaire d'or. Voyez le catalogue Paulmy, nos 1045 A et 1179 A des Belles-Lettres. — Sur l'intérieur du premier plat, on lit : « Nyon, 900 liv. » ; et « Saugrain, 360 liv. ». A côté, le no 5275. — Au-dessous, une note, qui n'est guère que la reproduction d'un passage de Piganiol de la Force, et dans laquelle il est dit que notre manuscrit provient de Saint-Martin des Champs, mais rien n'est moins certain. Ce manuscrit doit avoir la même origine que le no 592. — Il porte au fol. A vo cette note de la même main (XIIe s.) que celle du fol. A vo de ce manuscrit : « In hoc textu lapides sunt sexies viginti, III minus »".Le manuscrit ne porte pas la cote du marquis de Paulmy sur le feuillet de garde, mais il est inscrit au catalogue Paulmy, Théologie, sous le n°160A (Martin).

Bibliographie

  • 794. Karl der Grosse in Frankfurt am Main : ein König bei der Arbeit [exposition, Frankfurt am Main, Historisches Museum Frankfurt, 1994], Ausstellung zum 1200-Jahre-Jubiläum der Stadt Frankfurt am Main. Sigmaringen, Thorbecke, 1994, n° IV/10, p. 77-78
  • Boussard, Jacques, « L'Evangéliaire d'Or, ms 599 de la Bibliothèque de l'Arsenal », dans Mélanges d'histoire du livre et de bibliothèques offerts à M. Franz Calot. Paris, libr. d'Argences, 1960, p. 3-16
  • Charlemagne, oeuvre, rayonnement et survivances [exposition, Aix-la-Chapelle, 1965], catalogue sous la direction de Wolfgang Braunfels. Düsseldorf : Schwann impr., 1965, n° 412

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