Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Latin 16083

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  • Titres attestés :
    • Aristoteles
    • De anima ; De sensu et sensato
    • Metaphysica
    • Parva naturalia
  • Autre forme de la cote :
    • Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Latin 16083
    • Paris. BnF, Latin 16083
  • Conservé à : Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
  • Langues : latin
  • Auteur : Aristote (0384-0322 av. J.-C.) | Qusṭā ibn Lūqā (0820?-0912?)
  • Date de fabrication :
  • Support : Parchemin
  • Composition :
    • 101 feuillets
  • Dimensions :
    • 315x243mm
  • Aspects codicologiques :
    • Recueil factice composé de trois unités codicologiques, contenant 14 œuvres
    • 101 feuillets. 315x243mm.
  • Reliure :
    • Reliure de parchemin. Dos à 4 nerfs. Titre au dos à l’encre : [… Aristoteli Opera Ms. et alia]
  • Estampille :
    • Estampilles bibliothèque de Sorbonne : f. 1r, 35r, 101v. Estampilles de la Bibliothèque nationale de France : ff. 1r, 101v.

Manifeste IIIF

Parties du manuscrit

BnF Archives et manuscrits

Intervenants

Ancien possesseur

Anciennement dans

Historique de la conservation

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Le manuscrit a fait partie des collections du collège de Sorbonne. Il regroupe trois unités codicologiques. La première unité est recensée par le catalogue de 1338 et correspond au XLVIII n°44 contenant un abrégé du De anima suivi du traité De sensu et sensato incomplet. Sa cote est d’ailleurs mentionnée au f. 24v après l’ex-libris du collège. La deuxième est constituée de la Metaphysica d’Aristote dans la traduction de Guillaume de Moerbeke. Elle n’est pas recensée dans le catalogue de 1338 car elle est probablement entrée au collège plus tardivement ; il en est de même concernant la dernière unité constituée des parva naturalia et d’autres traités attribués à Aristote. Cette dernière paraît plus tardive que la copie de la Métaphysique. La table du contenu située au f. 101v, d’une écriture cursive soignée de la deuxième moitié du XIVe siècle, indique que ces deux dernières unités codicologiques (Metaphysica, Parva naturalia) semblent avoir été associées de manière précoce, probablement peu de temps après leur entrée au collège. Sur la contregarde inférieure, le manuscrit présente, par ailleurs, une mention de gage : « Ista metaphysica est magistri Jacobi de Lenke que impignorata est una cum summa Gaufredi pro quibusdam sermonibus [...] super 2° folio dyachono Petro mittetur». Jacques de Lenke n’est pas renseigné dans le Registre de prêt, il est probable que cet emprunt ait été fait avant l’établissement de celui-ci en 1402. Une autre mention précise que maître Jean Pape a rendu ce manuscrit au cours du XIVe siècle. Ce manuscrit apparaît également dans le Registre de prêt du collège à trois reprises : emprunt de Reginaldus du Brule (1454), Jacobus Britonis (1455) et Petrus de Croco (1466) tous trois sociétaires du collège.
    Ces manuscrits étaient en circulation au sein de la Parva libraria ; il ne semble pas qu’ils aient subis un enchaînement tardif dans la libraria communis. Le catalogue de Guédier de Saint-Aubin recense l'ensemble des traités comopsant l'actuel manuscrit Latin 16083 : l’association du De anima à la Métpahysique et aux Parva naturalia a donc été réalisée entre 1466 (la dernière mention d’emprunt) et l’établissement du catalogue moderne. Guédier de Saint-Aubin mentionne un traité "Opus de animo (sic) sapientis princ. Talos animus sapientis". Il ne s’agit pas réellement d’un traité mais d’une longue annotation soignée pouvant être datée du XIVe siècle faisant suite à la Métaphysique et qui a pour incipit un extrait de la Lettre à Lucillius de Sénèque. L’annotateur débute un commentaire sur deux colonnes prenant pour référence Varron, le Liber de causis et des traités de philosophie naturelle. La notice du catalogue moderne prend fin avec le traité De inundatione Nili, alors que le manuscrit se termine par une partie du traité De longitudine et brevitate vite. Le bibliothécaire omet donc le De sensu et sensato, copié directement après l’abrégé du De anima, et le De longitudine et brevitate vite.

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