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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Ce manuscrit a fait l’objet d’une notice dans le cadre du projet MANNO (Manuscrits notés en neumes en Occident).
Source des données : Manuscripta medica
La partie carolingienne du ms. (f. 1-126) a peut-être été copiée en région parisienne, dans l'abbaye de Saint-Denis, selon B. Bischoff (Katalog, p. 115, n° 545), ou, moins vraisemblablement, à Fleury-sur-Loire ou encore à Saint-Germain d'Auxerre (selon Carey; voir Mostert, 1989, p. 222). Le ms. a été démembré au XVIe s., et la partie qui précède les ff. 1-126 se trouve être le ms. de Berne, Burgerbibliothek, 172 (voir Hagen, 1875 et Munk Olsen, 1985, p. 705). Il provient de l'abbaye de Fleury (Saint-Benoît-sur-Loire) (comme beaucoup de mss. possédés par Pierre Daniel, voir Pellegrin, 1959), où sa présence est attestée au Xe ou XIe s. (?) par l'ex-dono rédigé au f. 2v du ms. de Berne par le moine Hildemarus « contulit alme tibi pater hunc Benedicte libellum / Ildemarus alumnus et ipse tuus monazonta » (contrairement à ce que dit Munk Olsen, 1985, p. 705, l'ex-libris cite un seul nom propre, Ildemarus, qui se qualifie d'un épithète dont la forme (à l'accusatif grec) s'explique par la métrique: il s'agit d'un hellénisme dont la forme correcte serait monazon (μονάζων): "Saint père Benoît, Hildemarus ton serviteur et moine solitaire t'a apporté ce livre." (voir Pellegrin 1984-1985, p. 164-165 à propos de formules similaires notées par des moines de Fleury ; voir aussi Hafner, 1959, p. 149)). Le ms. entra en possession du philologue Pierre Daniel (1530/1540 - 1603; voir Hagen, 1876, p. 13-14) avocat d'Orléans et bailli de Fleury, probablement par le biais d'un don que lui fit son protecteur, le cardinal de Châtillon, abbé de Fleury, plutôt que par suite d'un "pillage" comme se plaisait à dire Mabillon (voir Hagen, 1876, p. 19-21). Toutefois, P. Daniel est probablement responsable du démembrement du ms. (voir Pellegrin, 1959, p. 25). Si après sa mort, la majorité de ses manuscrits furent partagés entre Jacques Bongars et Paul Petau, quelques uns avaient été donnés, de toute évidence du vivant de Pierre Daniel à Pierre Pithou (mort en 1596). Ce dernier, dont la signature se lit aux ff. 1 et 126v, nota en bas du f. 1 cette observation: « desunt quaterniones X et folium unum undecimi », basée sur les signatures de cahiers conservées (voir plus loin). Il est possible que les 6 ff. se trouvant à la fin de ce recueil factice aient été reliés durant son passage dans la collection de Pierrre Pithou. Cet ajout est relevé par une note autographe de Gabriel De La Porte Du Theil (1742-1815), f. 1: « ad calcem voluminis reperitur ultima medietas poematis De virtutibus herbarum quod vulgo Aemilo Macro adscribitur, necnon fragmentum operis Q. Sereni; altera pars scematis*(?) Aemilii Macri insuta est in codice 1750 versus finem. La Porte du Theil ». Puis, le ms. est passé à Jacques-Auguste de Thou (1553-1617), dont la signature a été grattée au bas du même feuillet (la cote du catalogue de 1617: [182] correspond à la cote notée au dos de la reliure). En 1680, il a été acheté par Jean-Baptiste Colbert avec les autres mss. de Thou. Il a enfin été acquis par la Bibliothèque du roi en 1732 avec les mss. de Colbert.
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