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Source des données : BnF Archives et manuscrits
Nicolas Sophianos, De praeparatione et Usu astrolabii, imprimé par lui-même en 1540-42 sous le titre grec Περὶ κατασκευῆς καὶ χήσεως κρικωτοῦ ἀστρολάβου. ff. 1r-2r : dédicace à Paul III. Texte reproduit par Legrand, p. 266.ff. 2r-20r : Inc. περὶ κατασκευῆς τοῦ διὰ τῶν ἑπτὰ κρίκων ἀστρολαβοῦ. Expl. ...καὶ ἀταξίαν τὰ περὶ τὴν ἀστρονομίαν ἐξώκειλεν.
Source des données : Pinakes
Le manuscrit ne comporte aucune marque de possession. Comme il a été copié par Christophe Auer, on est tenté d’y voir une commande du Cardinal d’Armagnac, à la mort duquel le manuscrit aurait été vendu pour finalement être acquis plus tard par Raphael Trichet Dufresne. Si l’appartenance à la bibliothèque de Trichet Dufresne ne fait aucun doute, la commande du Cardinal d’Armagnac, pour probable, n’est qu’hypothèse. Aucune entrée du catalogue de 1561 ne permet de reconnaître le traité sur l’astrolabe (en réalité, la sphère armillaire, voir Jarry p. VIII) de Sophianios.Il s’agit d’un exemplaire manuscrit d’un petit traité composé par Sophianos avant les années 1540-1542 (pour la date, voir Layton, p. 463 n. 4). A cette époque, le Cardinal Cervini installe la première typographie grecque à Rome, et pour ce faire, charge Antonio Blado de faire venir des caractères de Venise, d’où il revient, semble-t-il, avec Sophianos lui-même (Legrand p. 265). Ce petit cahier imprimé est un échantillon présenté au pape Paul III, comme le précise la dédicace (Tolias). On trouve un exemplaire de cet imprimé dans le manuscrit Paris. gr. 2782A, ff. 315-317. La Bibliographie Astronomique de 1803 répertorie une impression du même ouvrage en 1545 à Bâle, dont nous ne connaissons pas d’exemplaire à ce jour.Sur le contre-plat supérieur, on lit la mention Nicolai Sophiani de confectione et usu astrolabii, Paulo III pontifici maximo. Il s’agit de la traduction latine du titre grec du f. 1. A l‘exception de la mention de Paul III, à qui l’ouvrage a été dédié, il s’agit de la même formule de titre que celle qu’on trouve dans le catalogue de la bibliothèque de Trichet Dufresne (3ème entrée avant la fin de liste des manuscrits grecs, à la fin du catalogue qui n’a pas de numéros de page). A la mort de Trichet Dufresne en 1661, la bibliothèque est vendue au détail, comme en témoigne l’établissement du catalogue. Ce manuscrit est alors acquis par la bibliothèque royale.
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