Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2499

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  • Nom d'usage :
    • Nicolas Sophianos, Sur l'astrolabe
  • Titre attesté :
    • Nicolas Sophianos, Tractatus de constructione et usu astrolabii.
  • Autre forme de la cote :
    • Grec 2499
    • Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2499
    • Paris. BnF, Grec 2499
  • Conservé à : Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
  • Langues : grec
  • Date de fabrication :
  • Lieu de fabrication :
  • Écriture :
    • ECRITURE
      Deux copistes se sont partagé le travail sur ce manuscrit : on doit le texte à Christophe Auer (RGK, II 525), alors que les titres sont de la main de Jean d’Otrante (RGK II 232), copiste officiel à la bibliothèque vaticane de 1535 à 1563. Surface écrite : 65 x 110 mm. Marge supérieure 25 mm. Marge extérieure : 65 mm. Marge inférieure : 75 mm. Marge intérieure : 30 mm. 16 lignes par page
  • Décoration :
    • DECORATION
      Le manuscrit ne présente aucune décoration élaboré. Les titres sont en petites majuscules rubriquées, et les initiales de paragraphes sont également écrites à l’encre rouge
  • Support : MATIERE
    Papier filigrané italien un peu assez et de ce fait assez rigide. Le filigrane se trouve dans la pliure des cahiers du fait du pliage in-4°. Il représente une tige à trois fleurs (tulipes) dans un cercle. Modèle le plus proche répertorié dans la base en ligne Piccard, sous la référence DE5580 – Clm 160_163. Ce papier est daté de 1563
  • Dimensions :
    • 160 x 210 mm.
  • Aspects codicologiques :
    • FOLIOTATION
      La foliotation à l’encre noire, dans le coin supérieur droit, est antérieure à la reliure, comme en témoigne le zéro du f. « 20 », perdu et réécrit par-dessus
      CAHIERS
      Le petit manuscrit se compose de deux quaternions réguliers et d’un binion. Pour les trois cahiers, le fil de couture est tout à fait visible
      SIGNATURES
      Pas de signatures
  • Réglure :
    • REGLURE
      La réglure n’est plus discernable
  • Reliure :
    • RELIURE
      La couvrure est constituée par une simple feuille de parchemin rigide. Les plats ne portent aucune marque, pas plus que le dos
  • Estampille :
    • ESTAMPILLES
      ff. 1r et 20r : estampille du début du XVIIè siècle, type Josserand-Bruno n. 1

Présentation du contenu

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Nicolas Sophianos, De praeparatione et Usu astrolabii, imprimé par lui-même en 1540-42 sous le titre grec Περὶ κατασκευῆς καὶ χήσεως κρικωτοῦ ἀστρολάβου.
    ff. 1r-2r : dédicace à Paul III. Texte reproduit par Legrand, p. 266.
    ff. 2r-20r : Inc. περὶ κατασκευῆς τοῦ διὰ τῶν ἑπτὰ κρίκων ἀστρολαβοῦ. Expl. ...καὶ ἀταξίαν τὰ περὶ τὴν ἀστρονομίαν ἐξώκειλεν.

Texte du manuscrit

Source des données : Pinakes

Intervenants

Ancien possesseur

Anciennement dans

Historique de la conservation

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Le manuscrit ne comporte aucune marque de possession. Comme il a été copié par Christophe Auer, on est tenté d’y voir une commande du Cardinal d’Armagnac, à la mort duquel le manuscrit aurait été vendu pour finalement être acquis plus tard par Raphael Trichet Dufresne. Si l’appartenance à la bibliothèque de Trichet Dufresne ne fait aucun doute, la commande du Cardinal d’Armagnac, pour probable, n’est qu’hypothèse. Aucune entrée du catalogue de 1561 ne permet de reconnaître le traité sur l’astrolabe (en réalité, la sphère armillaire, voir Jarry p. VIII) de Sophianios.
    Il s’agit d’un exemplaire manuscrit d’un petit traité composé par Sophianos avant les années 1540-1542 (pour la date, voir Layton, p. 463 n. 4). A cette époque, le Cardinal Cervini installe la première typographie grecque à Rome, et pour ce faire, charge Antonio Blado de faire venir des caractères de Venise, d’où il revient, semble-t-il, avec Sophianos lui-même (Legrand p. 265). Ce petit cahier imprimé est un échantillon présenté au pape Paul III, comme le précise la dédicace (Tolias). On trouve un exemplaire de cet imprimé dans le manuscrit Paris. gr. 2782A, ff. 315-317. La Bibliographie Astronomique de 1803 répertorie une impression du même ouvrage en 1545 à Bâle, dont nous ne connaissons pas d’exemplaire à ce jour.
    Sur le contre-plat supérieur, on lit la mention Nicolai Sophiani de confectione et usu astrolabii, Paulo III pontifici maximo. Il s’agit de la traduction latine du titre grec du f. 1. A l‘exception de la mention de Paul III, à qui l’ouvrage a été dédié, il s’agit de la même formule de titre que celle qu’on trouve dans le catalogue de la bibliothèque de Trichet Dufresne (3ème entrée avant la fin de liste des manuscrits grecs, à la fin du catalogue qui n’a pas de numéros de page).
    A la mort de Trichet Dufresne en 1661, la bibliothèque est vendue au détail, comme en témoigne l’établissement du catalogue. Ce manuscrit est alors acquis par la bibliothèque royale.

Vie du livre

Sources des données