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Source des données : BnF Archives et manuscrits
F. 2-367v. [Bible historiale des Proverbes à l’Apocalypse] F. 2-203v. [Ancien Testament] « Ci commencent les paroboles Salemon filz du roy David. I. (rubr.) …-… Car aussi, comme ce est ennuy de boire tous jours vin ou touz jours yaue et il delite a soif puis de l’un et puis de l’autre, ne plairoit il pas aus liseurs se il trouvoient touz jours une meismes parole. Et ma parole sera donc yci finee ». «Ci fine le secont livre des Machabeus (rubr.) ». F. 2-16. Proverbes. – F. 16-20. Ecclésiaste. – F. 20-22v. Cantique des Cantiques. – F. 22v-31. Livre de la Sagesse. – F. 31-52v. Ecclésiastique. – F. 52v-171v. Prophètes : Isaïe (ff.52v-80v) ; Jérémie (ff. 80v-108v) ; Les Lamentations (ff. 108v-111) ; Baruch (ff. 111-115) ; Ezéchiel (ff. 115-138) ; Daniel (ff. 138-148v) ; Osée (ff. 149-152v), Joël (ff. 152v-154v), Amos (ff. 154v-157v) ; Abdias (ff. 157v-158) ; Jonas (ff. 158-159) ; Michée (ff. 159-161v) ; Nahum (ff. 161v-162v), Hababuq (ff. 162v-163v) ; Sophonie (ff. 163v-165) ; Aggée (ff. 165-v) ; Zacharie (ff. 165v-170) ; Malachie (ff. 170-171v). – F. 171v-203v. Les Machabées : Livre I (table des chapitres : f. 171v ; texte : ff. 172-190v) ; Livre II (table des chapitres : f. 191 ; texte : ff. 191-203v). F. 204-367v. [Nouveau Testament] F. 204- 286. Les Euvangiles « Ci commencent les .IIII. euvangilles , c’est a savoir saint Mahieu, saint Marc, saint Luc, saint Jehan. Premierement l’evangille saint Mahieu qui se commence par la geneologie des Abraham jusques a David et de David jusques a Nostre Seigneur. Si se commence par ceste maniere, premierement la nativité Nostre Dame et toute sa generacion .I. (rubr.) » …-… Je ne cuide pas que le monde les peust touz comprendre ne contenir clers pour les escrire ». « Ci fine l’Evangille saint Jehan. Et finent aussi les .IIII. Evangilles (rubr.) ». Évangile de saint Mathieu (ff. 204-226) ; Évangile de saint Marc (ff. 226v-241v) ; Évangile de saint Luc (ff. 242-267) ; Évangile de saint Jean (ff. 267v-286). F. 286-329v. Les Epistres saint Pol « Ci commencent les .XV. epistres saint Pol apostre et docteur de sainte Eglise et veez en ci le prologue (rubr.) » …-… Saluez tous vos prelaz et les sains. Les freres d’Ytalie vous saluent. La grace de Dieu soit avec vous tous. Amen ». « Cy finent les epystres saint Pol. Et commence le Fait des apostres. Le jour de l’Ascension. Epystre (rubr.) ». Épître aux Romains (ff. 286-293v : correction du titre courant du f. 294 au f. 299). – Épître aux Corinthiens (ff. 294-306v). – Épître aux Galates (ff. 306v-309). – Épître aux Éphésiens (ff. 309-312). – Épître aux Philippiens (ff. 312-313v). – Épître aux Colossiens (ff. 313v-315v. – Première Épître aux Thessaloniciens (ff. 315v-317). – Deuxième Épître aux Thessaloniciens (ff. 317-318). – Première Épître à Timothée (ff. 318-320). – Deuxième Épître à Timothée (f. 320-321v. – Épître à Tite (ff. 321v-322v). – Épître aux Thessaloniciens (ff. 322v-323v). – Épître à Philémon (ff. 323v-324). – Épître aux Hébreux (ff. 324-329v). F. 330-349. Les Fais des apostres [Actes des apôtres] « Primum quidam feci sermonem de omnibus, O Theophile, que cepit Jhesus facere et docere etc. I. (rubr.) » …-…Et recevoit tous ceulz qui venoient a luy, preeschant le regne Dieu et enseingnant ce qui est de Nostre Seigneur en toute fiance sans deffendement ». « Cy fine le Fait des apostres. Et commence l’epystre S. Jaques (rubr.) ». F. 349-357v. Les Epistres [Épîtres catholiques] « Jacobus Dei et domini nostri Jheus Christi servus, duodecim tribus que sunt in dispersione, salutem etc. .I. (rubr.) » …-…Gloire et loange et empire soit a celuy qui nous puet garder sans pechier et restablir devant le regart de sa gloire en esleescement et en la venue Nostre Seigneur Jhesu Crist, qui est nostre sauveur et vit et regne pardurablement. Amen ». Épître de saint Jacques (ff. 349-351). – Première Épître de saint Pierre (ff. 351-353). – Deuxième Épître de saint Pierre (ff. 353-354v). – Première Épître de saint Jean (ff. 354v-356v). – Deuxième Épître de saint Jean (ff. 356v-357). – Troisième Épître de saint Jean (f.357). – Épître de saint Jude (f. 357-v). F. 358-367v. L’Apocalipse saint Jehan L’Aposcalipse Jhesu Crist que Diex donna pour aouvrir a ses sers les choses qui toutes convient estre …-… dist cil qui donne tesmoing de ces choses : « voirement je vieng tost ». Amen, vien Sire Jhesu. La grace Nostre Seigneur Jhesu Crist soit avec vous tous. Amen. Ci fine l’Apocalipse saint Jehan ». F. 368-v. [Raoulet d’Orléans, Oraison à la Vierge] Poème acrostiche de 63 vers dont les initiales des 63 vers se lisent ainsi : « Charles ainsné fils du roy de France, duc de Normandie et dalphin de Viennoys ». « Courtoise vierge, fille et mere / Honnoree du tres doulz pere / Auquel nuls n’a comparoison / Recevez en gré m’oroison …-… No procureur estre devez / Ou ciel ou pardurablement / Y puissons manoir sauvement / Sans faillir avecques les siens ». « De tous ces vers enluminez, / Par ordre les testes prenez. / Si nous sera mult bien descript / Pour qui cest livre fu escript. / Et fu parfait que je ne mente / L’an mil .CCC. trois et LX » (éd. Delisle, Recherches, I, 73-74).
Source des données : Jonas
Source des données : Europeana regia
Source des données : Mandragore
Le manuscrit originel en deux volumes a été copié pour le dauphin, futur Charles V, ainsi que le précise Raoulet d’Orléans dans les derniers vers de son poème acrostiche au f. 368 : voir infra, Contenu. Les initiales des 63 vers se lisent ainsi : « Charles ainsné fils du roy de France, duc de Normandie et dalphin de Viennoys ». Au feuillet 368, une vignette représente le dauphin Charles, agenouillé sur un prie-Dieu recouvert d’un tapis aux armes de France et de Dauphiné, face à la Vierge à l’enfant. L’ex-libris de Jean, duc de Berry inscrit par son secrétaire Jean Flamel au f. 1 indique que le manuscrit provenait des collections royales : « Le second volume de [la] Bible au roy Charles le Quint de son nom… ». Parmi les différentes mentions portées sur le f. 367v, se lit une note autographe du roi : « Ceste Bible est a nous Charles, le Ve de notre non, roy de France ; et est en .II. volumez, et la fismez faire et parfere. – Charles » (cité par Delisle 1907, t. I, p. 155).R. et M. Rouse ont proposé d'identifier le ms. BnF, Français 5707 à l’article B 260 de la copie de l’inventaire de la Librairie du Louvre récolé en 1380 par Jean Blanchet : « Item une petite Bible en .II. volumez, couverte de soye a queue » (BnF, ms. Baluze 397, f. 7, n° 260 : voir Rouse 2000, t. II, p. 121). La British Library conserve sous la cote Lansdowne 1175 le premier volume d'une Bible traduite par Raoul de Presles, copié par Henri du Trévou, illustré par le Maître du Policratique et un peintre dont le style rappelle celui du Maître du Livre du sacre : l'exemplaire est dédié à Charles V. Il n'est pas impossible que l'article B 260 puisse lui être identifié. L’inventaire de la Librairie du duc de Berry dressé en 1413 indique que la Bible fut donnée par Jean de Montaigu (1349-1409), vidame de Laon, grand maître de l’hôtel du roi, à Jean de Berry (1340-1416). Flamel a noté en lettres cadelées au f. 1: « … Le second volume de la Bible…et a present est a monseigneur le duc de Berry son frere. – Flamel », ajoutant au verso du même feuillet : « C’est le second volume ». L’ex-libris du duc figure à deux reprises : « Ceste Bible est au duc de Berry et fust au roy Charles son frere. – Jehan » (f. 367v) ; « Ce livre est au duc de Berry et fut au roy Charles son frere. – Jehan » (f. 368v). Le manuscrit correspond à l'article 966 de l’inventaire rédigé en 1413 par Robinet d’Estampes : « Item une autre Bible en deus petis volumes, escripte en françoys, de lettre de fourme, bien historiee et enluminee ; et au commancement du second fueillet du premier volume a escript : du sairement, et au commancement du second fueillet de l’autre volume a escript : -vais seront destruit ; couvert chascun volume de drap de soye ouvree a feuillages, fermant a .IIII. fermouers d’or, esmaillez aux armes de France, et en chascun un ymaige, a une pipe d’or esmaillee ausdictes armes, et par desus une chemise de drap de damas violet, doublé de tiercelin noir ; laquelle Bible le vidame de Laonnois, en son vivant grant maistre d’ostel du roy, donna a Monseigneur, ou mois d’aoust l’an mil .CCCC. et .VII., et mondit seigneur y a depuis fait faire lesdictes chemises » (Guiffrey 1896, t. I, p. 256, n° 966).L’incipit du deuxième feuillet du second volume figure à la première ligne du f. 3 du Français 5707 : « [et li mau][2]-vais seront destruit [de la terre] ». Comme l’indique une addition marginale de l’inventaire de 1413, le manuscrit fut donné, le 1er juin 1416, par le duc de Berry à sa fille Marie de Berry, duchesse de Bourbon : « Ista Biblia data fuit per dominum ducem et per suas litteras datas prima die junii M CCCC XVIo, hic retentas, domine ducisse de Borbonio, ejus filie. Et ideo idem Robinetum acquitatur hic de eadem » (Guiffrey 1896, t. I, p. 256, n° 966). Au XVIe siècle, le manuscrit fit partie des collections du roi Henri III dont l’ex-libris est noté au f. 367v : « Ceste Bible est a nous Henry .III.me de ce nom, roy de France et de Pologne. – Henry ». Il entra ensuite dans la bibliothèque du cardinal Charles II de Bourbon-Vendôme (1562-1594), ainsi qu’en témoigne l’ex-libris noté en lettres capitales sur le f. 369 : « Carolo .II. S.R.E. cardinali a Borbonio, hujus sacrae Bibliae voluminis secundi ut aliorum quam plurimorum manuscriptorum restauratori antiquitatis conservatori, ad suam posteritatisque consolationem religio et pietas votis ejus annuentes consociatae assistunt ». Le dos de la reliure porte ses armes et sa devise (voir supra : reliure). À l’exemple de plusieurs de ses manuscrits, le volume présente sur la contregarde du plat supérieur la mention : « 1593. Gaillon », suggérant que le volume était, à cette date, encore conservé au château de Gaillon : voir Delisle 1868, t. I, p. 258-260.Sous Henri IV, les manuscrits sortirent de Gaillon pour entrer au Louvre, dans le Cabinet du roi. Les plats de la reliure portent les armoiries et la devise d’Henri IV (voirsupra reliure). Au f. 367v figurent aussi les ex-libris de Louis XIII et de Louis XIV : « Ceste Bible est a nous Louis XIII » ; « Cette Bible est a nous Louis XIIII ». Comme l’indiquent les dernières lignes d’une note manuscrite du feuillet de garde C, la Bibliothèque du Cabinet du Louvrefut incorporée dans les collections de la Bibliothèque royale au début du règne de Louis XV : « Cette seconde partie de la Bible faisoit partie des manuscrits qui se sont trouvés dans le Cabinet des livres du vieux Louvre, qui ont été apportés à la Bbiliothèque du roy après la réunion de garde de ce cabinet à la charge de bibliothécaire sous Mr l’abbé Bignon en l’année 1720 » : voir Delisle 1868, t. I, p. 260. Le manuscrit entra, lors de sa fondation le 15 février 1852, au Musée des souverains, création éphémère supprimée en 1872, qui regroupait des oeuvres liées à la monarchie prélevées dans les collections du Louvre, du Garde-meubles royal et de la Bibliothèque nationale. La cote qu’il portait alors figure dans une étiquette collée sur la contregarde du plat supérieur : « 70 » : voir H. Barbet de Jouy, Notice du Musée des souverains, Paris, 1866, p. 61. En 1820, fut créé le fonds du Supplément français et le manuscrit reçut la cote Suppl. fr. 22994.Le Français 5707 fut exposé avec les manuscrits les plus précieux de la BnF. à la fin du XIXe siècle (av. 1881), dans la grande galerie de la Bibliothèque nationale, ainsi qu’en témoigne la cote inscrite sur la contregarde : « Exp. X-7 » (Bibliothèque nationale, département des Manuscrits, Notice des objets exposés, Paris, 1881, p.6, n° 7).Anciennes cotes inscrites dans le volume : [Musée des souverains] « 70 » (contregarde du plat supérieur) ; « Suppl. fr. 22994 » (f. 1, f. 2)
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