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Manifeste IIIF
Numérisation intégrale
Parch., XIIe s., I + 59 ff. + 1 f., 265 x 170 mm. Gloses marginales et interlinéaires de plusieurs mains des XIIe-XIVe s., abondantes jusqu’au f. 50.
Source des données : Persée - DER-IRHT, XXI
f. 1-59: Ivvenalis, Saturae (I-XIV, XVI, XV).
division en 2 livres.
titre: «Iunii Iuuenalis satirarum liber I incipit».
(gloses) inc. f. 1 en marge: «In hac satira reprehendit Iuuenalis omnes Romanos errantes et primo loco homines...».
titres précédant les satires II, III, IV et XII:
(sat. II) f. 3 v°: «De philosophis obscenis et fictis moribus».
(sat. III) f. 6: «De digressione amici sui Vmbritii et Vrbis incommodis».
(sat. IV) f. 11: «De Crispinorum piscis rombi magnitudine».
(sat. XII) f. 44 v°: «De reditu Catulli poeta loquitur ad Coruinum».
f. 59-59 v°: Vitae Iuuenalis (IIb et IIIc).
1) f. 59-59 v°: Vita IIb.
inc.: «Iuuenalis satiricus Aquinates fuit id est de Aquino opido. Hic suo tempore...».
expl.: «... et hic accusatus dampnatusque est» (éd. O. Jahn, D. Iunii Iuuenalis satirarum libri V..., Berlin, 1851, p. 390 (Vita VII); J. Dürr, op. cit. infra, p. 23-24 (Vita IIb) utilise ce manuscrit).
2) f. 59 v°: Vita IIIc.
inc.: «Iuuenalis proprium fuit illi Aquinates id est de Aquino oppido qui prima etate...».
expl.: «... consuetis spectaculis et ludis qui Rome fiebant angore et tedio periit» (éd. J. Dürr, op. cit. infra, p. 24-25 (Vita IIIc), utilise ce manuscrit).
(Accessus ?) inc.: «Satyra autem apud antiquos genus clarni uel lancis in templis deorum erat...».
expl.: «... uel etiam quod poetari uel aliud quodlibet opus inchoant» (même texte avec variantes dans le ms. Ottob. lat. 1031, f. 17, cf. infra, et le ms. Londres, Brit. Libr., Royal 15. B. XVIII (XIe s.), f. 60).
Origine: italienne, écriture régulière.
Possesseurs: peut-être Leonardo Bruni († 1444), dont le nom en partie gratté est au revers du plat inférieur: «M. Leonardo de Aretio»; un maître Guillaume de Saint Victor, chapelain, d’après l’ex-libris du XVe s. en grande partie lavé et lu aux rayons ultra-violets au bas du f. 60 v°: «Iuuenalis magistri Guillelmi de Sancto Victore capellani domini Neapolitani cardinalis (?) VIIIto. octo quaterni sunt Iuuenalis»; au revers du plat inférieur monogramme d’un possesseur (?): «A. S.»; Carlo Strozzi, dont l’ex-libris est au bas du f. 1: «Caroli Strozze Thome filii»; note en italien au revers du plat supérieur: «Questo Giovenale e in charta pechora ed e uantagiato e buono»; le cardinal Barberini (n° antico 2176).
Source des données : Biblissima
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