Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Latin 15728

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  • Titre attesté :
    • PETRUS LOMBARDUS,Sententiarum libri IV
  • Autre forme de la cote :
    • Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Latin 15728
    • Paris. BnF, Latin 15728
  • Conservé à : Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
  • Langues : latin
  • Auteur : Pierre Lombard (1095?-1160?)
  • Date de fabrication :
  • Lieu de fabrication :
  • Écriture :
    • 2 mains : main 1 (f. 4-55 puis f. 64v-185) ; main 2 (f. 58-64v). 2 col. de 43 l.
  • Décoration :
    • Lettres ornées à rinceaux (f. 4ra, 6ra sur 10 l. ; f. 58ra, f. 59va, f. 99ra, f. 100ra, f. 134ra sur 7 l. ; f. 135rb sur 8 l.) ; lettres filigranées alternativement rouges à filigrane bleu et bleues à filigrane rouge (2 l.); lettres d’attente; rubriques dans le texte (chapitres, subdivisions) ou en marge (auctoritates) titres courants à l’encre rouge et bleue (numérotation des L.) ; numérotation des distinctions en marge à l’encre rouge. Table des capitula : sur 2 colonnes, initiales alternativement rouges et bleues ; copie sans solution de continuité entre les intitulés de chaque capitulum. Numérotation des distinctions en marge.
  • Support : Parchemin ; piqûres.
  • Composition :
    • nb ff.
  • Dimensions :
    • 275 x 196 mm (just. : 195 x 138 mm) ; marge sup. = 40 mm ; marge inf. = 66 mm ; marge int. = 31 mm ; marge ext. = 46 mm ; entrecolonne = 23 mm
  • Aspects codicologiques :
    • foliotation moderne ; Cahiers : 13 (1-3) avec talon entre les f. 2 et 3 ; 28 (4-11) ; 38 (12-19) ; 48 (20-27) ; 58 (28-35) ; 68 (36-43) ; 78 (44-51) ; 86 (52-57) ; 98 (58-65) ; 108(66-73) ; 118 (74-81) ; 128 (82-89) ; 138 (90-97) ; 148 (98-105) ; 158(106-113) ; 168 (114-121) ; 178 (122-129) ; 188 (130- 137) ; 198 (138-145) ; 208 (146-153) ; 218 (154-161) ; 228 (162-169) ; 23 8 (170-177) ; 248 (178-185) ; réclames (f. 11v, 19v, 27v, 35v, 43v, 51v, 105v, 113v) et signatures « .I. - .VI. » pour les cahiers 2 à 7, puis signatures rognées pour les cahiers 14 et 15.
    • Paris. nb ff., 275 x 196 mm (just. : 195 x 138 mm) ; marge sup. = 40 mm ; marge inf. = 66 mm ; marge int. = 31 mm ; marge ext. = 46 mm ; entrecolonne = 23 mm.
  • Réglure :
    • Réglure à la mine de plomb
  • Reliure :
    • Reliure en parchemin avec titre à l’encre au dos « Magister / Sententiar / M. S. »
  • Estampille :
    • Estampilles de la bibliothèque de la Sorbonne : f. 4, f. 120, f. 184v ; Estampilles de la Bibliothèque nationale correspondant aux années 1792-1802 (cf. Josserand-Bruno ; 277 type 17) : f. 4, f. 184v

Présentation du contenu

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  • F. 4ra-249vb. [PETRUS LOMBARDUS Sententiarum libri IV] (P. L., CXCII, 561-962 et BRADY, 1971 et 1981). L. I : « … Prologus Libri Sententiarum (rubr.) ». « Cupientes aliquid de penuria [defectus substancie exterioris add. interlin.] ac tenuitate [defectus substancie aquisite et naturalis intelligencie add. interlin.]… – … librorum capitula [CCXXIII add. interlin.] distinguntur premisimus » (éd. cit., 3-4) (4ra-4rb) ; « … Capitula primi Libri Sentenciarum magistri Petri Lombardi (rubr.) ». « [D. I in marg.] Quod omnis doctrina est de rebus vel de signis. De rebus quibus… – … Utrum passiones sanctorum debeamus velle » (4rb-6ra) ; « Omnis doctrina est de rebus vel de signis (rubr.) ». « Veteris ac nove legis continentiam diligenti… – … voluerunt quem Deus non voluit ». « Explicit liber primus Sententiarum (rubr.) » (éd. cit., 55-328) (6ra-55ra). – L. II : [Prologus, copié à la suite du L. I, le reste du f. est blanc] « Hic continuat dicta dicendis (rubr.) ». « Que ad misterium divine unitatis… – … nunc ad considerationem creaturarum transeamus » (éd. cit., 327) (55ra) ; « … capitula secundi Libri Sententiarum (rubr.) ». « [D. .Ia. in marg.] Quod unum est principium rerum… – … An aliquando resistendum potestati » (58ra-59va) ; « Quod unum est principium omnium rerum et non plura ostendit (rubr.) ». « Creationem rerum insinuans Scriptura… – … ut in malis nulli potestati obbediamus » (éd. cit., 327-580) (59va-99ra). – L. III : [Prologus, 1ère partie, copié sans solution de continuité avec le L. II] « Jam nunc istis intelligendis… – … Deo revelante valeamus ». « Explicit Liber secundus Sententiarum » ; « Capitula tercii Libri (rubr.) ». « [D. I in marg.] Quare Filius carnem assumpsit non Pater vel… – … De Legis et ewangelii distantia » (99ra-100ra) ; [Prologus, 2ème partie ] « Hic totius hujus voluminis continentia sub compendio perstringitur (rubr.) ». « Sic enim rationis ordo postulat… – … medicus ad infirmum gratia ad miserum accedat » (éd. cit., 23) (100ra) ; « … Liber Tercius de Incarnatione Verbi Filii Dei omnipotentis (rubr.) ». « Cum venit igitur plenitudo temporis… – … sunt ut vitiorum fere occidantur ». « Explicit tertius Liber Sententiarum (rubr.) » (éd. cit., 23-229) (100ra-133va). – L. IV : « Hec sunt capitula quarti Libri Sententiarum (rubr.) ». « [D. prima in marg.] De sacramentis. Quid sit sacramentum… – … vel augeat gloriam bonorum » (134ra-135rb) ; [Prologus, copié à la suite des capitula] « Hiis tractatis que ad doctrinam rerum pertinent… – … ad doctrinam signorum accedamus » (éd. cit., 231) (135rb) ; « … Liber quartus de sacramentis (rubr.) ». « Samaritanus enim vulnerato [Lu. X capitulo add. marg.] appropinquans [sic] curationi eius sacramentorum… – … ad pedes usque via duce pervenit [per pedes notatur materia quarti Libri add. interlin.] ». « Explicit Liber Sententiarum. Deo gratias. Amen (rubr.) » (éd. cit., 231-560) (135rb-185ra).
    F. 185 : [Liste des opinions du maîtres des Sentences qui ne sont plus tenues (main de la fin du XIIIe s.)] (éd. E. A., Synan, « Nineteen Less Probable Opinions of Peter Lombard », Medieval Studies, 27, 1965, p. 340-344 ; CUP I, n°194). « Nota opiniones minus probabiles quas ponit magister Sententiarum quas non sustinent communiter nunc doctores sed tamen diversi mode. In quibusdam contradicunt fere omnes, in quibusdam solvunt cum magna difficultate et expositione, licet pretendent falsitatem in facie hoc signo [☼], de quibusdam sunt contrariorum oppinionum tali signo [9a]. Primo libro : quod karitas qua diligimus Deum et proximum est spiritus sanctus… – … cujus contrarium Extra. « de eo qui cognovit consanguineam uxoris sue » [capitulo] « Jordane », [capitulo] « discretionem. ».
    F. 185 : [Complément au contenu des Sentences sur les peines des damnés (main de la fin du XIIIe s.)] « Duplex erit vermis dampnatorum spiritualis scilicet affligens et corrodens… – … Item essencialior, item intimior tum quia est spiritualior. »
    F. 1v, 2v, 3r : [NOTES THEOLOGIQUES VARIEES] (deux mains du XIVe s.)« Arrius horret idem, dicit Sabellius idem, due hereses… – … et alius neutraliter propter hoc utrique male dicebant » (main A, f. 1v, marge supérieure). « Quod arguitur aliquis habeat intentionem… – … potest solvitur questio quasi » (main B, f. 1v). « Queritur istud : non conceditur essentia generat dicitur quod ibi… – … rationes adhuc possunt faciliter inveniri » (main B, f. 2v). « Utrum quibuslibet effectibus productis ad exempla… – … in judicio vel apostolica exercitatione » (main B, f. 3-3v).
    F. 55ra à 57v couverts d’annotations à la mine de plomb.

Intervenant

Ancien possesseur

Anciennement dans

Historique de la conservation

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Collège de Sorbonne. Ex libris de la Sorbonne accompagné de l’estimation (f. 2) : « Iste liber scilicet liber Sententiarum est pauperum magistrorum domus de Serbonio ex legato magistri Johannis Claranboudi de Gonnessia quondam socii domus. Precii C sol. Anno domini M° CC° LXXX°VI°intra dominica adventus Domini », puis de la cote du catalogue de 1338 : « 13 ». L’ex libris du collège est répété, sur le même folio, de manière plus succincte, par une main de la fin du XVe siècle : « Sorbonicum collegium pauperum studencium ». Estimation et cote (1338) sont répétés au bas du f. 2. Cf. catalogue de 1338, N.a.l. 99 « Sentencie 22 », [p. 63] : « 13. Sentencie ex legato magistri Johannis Claranboudi incipit in secundo folio est maior [f. 5ra] in penultimo in hac vita [f. 184ra] Precium centum solidorum ».Légué au collège de Sorbonne par Jean Claranboud de Gonesse, sorboniste († 1286) avec neuf autres mss. Parmi lesquels figurent les mss lat. 15308, lat. 15587, lat. 15735, lat. 15736, lat. 16467, lat. 16506. Cf. Glorieux, Aux origines, I, p. 313 ; Delisle, Cab. des mss., II, p. 157-158.
    Emprunteurs : [d’après Le registre de prêt …, p. 721] : Georgius de Aquileia (avant 1406) ; Johannes de Dulcimeysnilo (1407) ; Carolus Guerin (1487). « Johannes Romanus » (f. 2, répété au bas du feuillet, main du XIIIe siècle ?). Cet emprunteur (on retrouve ce nom répété sur le premier et le dernier feuillet du lat. 15296) est peut-être Jean Romain, magister cité dans la liste de taxation de 1282-1283 (voir CUP I, p. 599). « Adalbertus Boemus Rankonis de Ericinio » (f. 2) : magister Albert ou Adalbert de Rankon, originaire d’Haid (Ericinium) en Bohême, appelé aussi Albert de Bohême ou Albert (Adalbert) de Prague. Figure dans les registres de la Sorbonne comme maître en théologie (cf. P. LEHMANN, Miteillungen aus Handschriften, VII, Heft 10, Munich, 1942, p. 1-25 ; U. CHEVALIER, Répertoire bio-bibliographique, II, col. 3877 ; AUP, I, col. 262 et p. 966 ; Historia universitatis Carolinae, VI-6, 1965, p. 48-61 ; J. KADLEC, Leben und Schriften des Prager Magisters Adalbert Rankonis de Ericinio …, Munster, 1971). Adalbert peut être confondu avec un autre Albert de Bohême présent à la Sorbonne en même temps que lui, il n’est pas toujours possible de les distinguer. Il fait une carrière au sein de l’université de Paris : en 1349, il est élu procureur de la nation anglaise ; il est sans doute recteur en 1355. Outre Paris, il a fréquenté les universités d’Oxford et Avignon. Cf. Glorieux, Aux origines, I, p. 3295-296 ; Delisle, Cab. des mss., II, p. 185 et n.5. L. Delisle puis P. Lehmann ont signalé qu’Adalbert avait emprunté les manuscrits suivants à la Sorbonne : lat. 15961, Sermones (f. A, « Istum librum habuit magister Albertus de Bohemia socius domus de Sorbona ») ;lat. 16407, Questiones super Sententias (f. 237v, des notes signalent que ce ms lui a servi) ; lat. 15346, Prima pars fratris Thome (f. 2, « Iste liber fuit ad usum magistri Adalberti Rankonis de Ericinio in Bohemia ») ; lat. 15608, Postilles sur les Epîtres canoniques attribuées à N. de Gorran (f. 1, « Istum librum fecit ligare m[agister] Alb[ertus de Bohemi]a socius istius domus de pecunia propria » et f. 53v, « Iste liber est m[agister A… (illisible) Eri]cinio in Bohemia quo ad usum solum »).
    Prix : « … Precii C sol. … » (f. 2)
    Ancienne cote : Cote de 1338 : « 13 » (f. 2) ; cote XVIIe s. « 93 » (f. 2) ; cote XVIIIe s. « 546 » (f. 2) avec la mention « Ce ms du 13e siècle a été légué à la maison de Sorbonne par M Jean de Claramboud de Gonesse de la société de Sorbone en l’an 1286. Il contient les quatre livres du maître des Sentences ».
    Annotations: On peut relever dans les marges l’intervention d’au moins quatre mains principales :
    - la main du copiste principal (fin XIIIe s.) qui intervient dans les marges inférieures, notamment en inscrivant des formules mnémotechniques sous forme de versus présentés le plus souvent comme des schémas à plusieurs branches (distinctiones). Voir notamment f. 7, f. 53, f. 69, f. 79v, f. 85v, f. 97v, f. 100, f. 101, f.105v, f. 133v, f. 134, f. 141v, f. 143, f. 144-144v, f. 145- 145v, f. 146, f. 149v, f. 170v ( ? attribution au copiste incertaine) f. 172, f. 174 (main du copiste des f. 58-64v), f. 176v (main du copiste des f. 58-64v). Il semble que le copiste (ou une main contemporaine à la copie) est responsable d’une partie importante des annotations interlinéaires et marginales qui correspondent à un apparat critique portant soit sur l’identification précise des sources du Lombard soit sur l’explicitation littérale du texte (voir notamment au f. 4 le travail dont le prologue est l’objet).
    - une main de la fin du XIIIe s. intervient ponctuellement dans les marges : il s’agit en général de remarques relativement brèves ou de schémas à plusieurs branches (voir f. 8, f. 9, f. 15f. 79v, f. 131v, f. 133v, f. 140, f. 150v).
    - une main (XIVe s.) proche de la main B intervenant dans les gardes du ms et employant comme elle une encre grise, est responsable de la divisio textus inscrite au bas de presque toutes les colonnes de texte ou dans une marge latérale, sous le numéro de la distinction. Cette divisio textus introduit le découpage du texte en différentes conclusiones dont la numérotation est indiquée par cette même main dans les marges interne et externe du ms. La main B est responsable aussi, de temps à autre, de quelques annotations interlinéaires qui enrichissent l’apparat critique établi par le copiste ou par une main contemporaine à la copie.
    - une dernière main intervient abondamment dans tout le ms, mais ses annotations, tracées à la mine de plomb ont en général été rognées (voir f. 67v-68 ou f. 127v-128) ou sont aujourd’hui difficilement lisibles (voir f. 55-57v). Cette main signale aussi dans les marges plusieurs propositions non tenues de Pierre Lombard (voir f. 30va, f. 86ra, f. 118vb, f. 146va). Elle est vraisemblablement antérieure à l’annotateur du XIVe s. qui n’a pas hésité à écrire par-dessus les notes à la mine de plomb qui figuraient f. 55.
    On relève l’intervention très ponctuelle d’au moins trois autres mains : f. 147v, marge inférieure (main du XIVe s.) ; f. 142v-143, marges supérieures (main du XVe s.) ; f. 170v, f. 174, versus (main du XIVe s.)

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