Saint-Omer. Bibliothèque d'agglomération, Ms. 490

Référentiel d'autorité Biblissima : https://data.biblissima.fr/entity/Q204903

Intervenants

Ancien possesseur

Anciennement dans

Historique de la conservation

Source des données : Bibliothèque numérique d’agglomération de Saint-Omer

  • Cote ancienne:
    453 (Saint-Bertin)

Notes

Source des données : Bibliothèque numérique d’agglomération de Saint-Omer

  • Volume de 302 feuillets de papier, inscrit à longues lignes sur 39 à 42 lignes suivant les vergeures. L'écriture est une cursiva currens. On distingue deux mains, l'une pour le "repertorium" (fol. 1r-18v) et la "tabula" (fol. 19r-60v) et une autre pour le texte (fol. 67r-294v). Les filigranes du papier présentent une ancre (proche de Briquet 350 - Troyes 1401-1410) ; un lion (proche de Briquet 10517 - Rouen 1433), et un arc (proche de Briquet 792).

    CONTENU

    Jurisconsulte et poète italien, né à Pistoia en 1270, publia un "Commentaire sur le Code" qui le fit connaître si avantageusement que plusieurs universités lui offrirent à la fois des chaires de droit. Le commentaire de Cino da Pistoia sur le code effaça tout ce qui l’avait précédé dans ce genre, et a conservé longtemps après la mort de l’auteur une grande réputation ; il fut imprimé au XVe siècle, et réimprimé plusieurs fois dans le suivant. Il professa avec succès à Trévise, à Pérouse, où il eut Bartholé pour élève, puis à Florence, et mourut en 1337. La meilleure édition du Commentaire de Cino est celle de Francfort, 1578. On a aussi de lui un recueil de poésies. Il est, de tous les poètes italiens qui précédèrent Pétrarque. celui dont les vers ont le plus d’élégance.

    DÉCOR

    Le volume ne présente pas de rubrique ni de décor à proprement parler. Les principales divisons du texte sont marquées par le premier mot en lettres capitales (jusqu'au f. 98).

    RELIURE

    Refaite au XVIIe siècle, veau brun, dos à 5 nerfs, palettes dorés en tête, en que et sur les nerfs, caissons fleuronnés, titre doré "REPERTORIU DNI CHYNI"

    PROVENANCE

    On trouve dans ce volume plusieurs colophons très précis : Au fol. 18v : "Hic liber est scriptus. Qui scripsit sit benedictus. Istum finivi die crastino Crispiani, anno milleno centeno quater octavo." Cette date ne s'applique qu'au sommaire, qui occupe les fol. 1r-18v et non à l'ensemble du volume. On peut d'autant plus l'affirmer que la table couvre l'ensemble de l'ouvrage de Chinus, dont seuls les livres 5 et 6 sont copiés ensuite. Ce colophon trouverait d'ailleurs davantage sa place à la fin d'un manuscrit qu'à la fin d'une table. Au fol. 19r : "Sequitur tabula super lectura Chyni quam incepi in crastino vinculorum Petri apostoli Aurelianis scribere anno Domini millesimo quadringesimo nono, et fini (sic) eam ut infra patet." Au fol. 60v : "Scriptum Aurelianis a manu Martini de Varsenare, Tornacensis dyocesis, tunc temporis in legibus \Aurelianis/ licensiati, anno Domini millesimo quadringesimo et decimo, in die mercurii in festis Pascalibus que fuit XXVI dies, mensis marcii et crastinum festi Annunciacionis gloriosissime virginis et matris Marie, ita quod Pasca nunquam potest esse cicius quam tunc temporis fuit, nisi per unam diem tantum, et hoc certissime scio, et scivi ego Martinus prefatus antequam unquam Parisius in artibus \gradum/ magisterii assumpsi seu fui magistratus et per consequens nunc bene scire possum [ce mot écrit avec un jambages de trop].". Aucune rupture dans l'écriture ne permet de considérer que la fin du colophon constitue un ajout postérieur ; il faut donc en déduire que cette table (fol. 19r-60v) a été écrite après 1409-1410, une fois Martin de Varsenare devenu maître ès arts. La table pourrait donc avoir été recopiée sur un état antérieur, peut-être un brouillon. Ceci pourrait expliquer que le colophon ait été copié directement à la suite de la table, sans mise en valeur particulière ; est-il même de la main de Martin de Varsenare ?

    BIBLIOGRAPHIE

    Institut de recherche et d'histoire des textes (IRHT-CNRS), «Notice de Saint-Omer, Bibliothèque d'agglomération de Saint-Omer, 490», dans Stutzmann Dominique (dir.), Saint-Bertin : centre culturel du VIIe au XVIIIe siècle, 2016. Consultation du 30/07/2019.

Sources des données