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Numérisation :
Source des données : Europeana regia
Source des données : Mandragore
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Ce manuscrit a été réalisé pour le cardinal Jean d'Aragon ; il a fait partie de la bibliothèque des rois Aragonais de Naples , cf. la mention du classement à Naples "a la theologia n° VII" et a été vendu à Georges Ier d'Amboise par Frédéric Ier d'Aragon, roi de Naples avant sa mort en 1504.
Le manuscrit a fait partie de la bibliothèque fondée par le cardinal Georges Ier d'Amboise (1460-1510), archevêque de Rouen, au château de Gaillon, d'après l'inventaire de 1508 : "Thomas super tercio sentenciarum couvert de cuyr cuyr violet à ouvraige doré guarny de de [sic] fermaus de loton" (cf. Archives départementales de Seine-Maritime, G. 866, éd. De Marinis, La Biblioteca napoletana , p. 201 n° 9 ; Robillard de Beaurepaire, Inventaires sommaires ..., p. 293-294).
Il a appartenu aux archevêques de Rouen successeurs de Georges Ier d'Amboise, son neveu le cardinalGeorges II d’Amboise (1511-1550), d'après l'inventaire du château de Gaillon après son décès en 1550 : "Thomas super primum sententiarum, 2m, 3m, 4m " (cf. Archives départementales de Seine-Maritime, G. 868 ; Robillard de Beaurepaire, ibid.), puis les cardinauxCharles de Bourbon-Vendôme (1550-1590) et Charles II de Bourbon-Vendôme (1590-1594).
Le manuscrit est ensuite passé à une date inconnue dans la bibliothèque de la chartreuse de Gaillon, où il se trouvait encore en 1798, d'après l'inventaire rédigé en 1798 : "(25) 9525. — Beati Thomae Aquinatis in tertium librum sententiarum. Ms. in-fol., parchemin, initiales peintes en or et en couleur, incomplet au commencement, couv. maroquin rouge. A la fin: « Absolutum est hoc egregium opus beati Thome de Aquino in tertium magistri sententiarum librum, scriptoreque Venceslao Crispo Bohemo, anno 1486, impensa Joannis de Aragonia cardinalis exaratus »", Henri Omont, art. cit., p. 141-162.
Il a disparu de Gaillon après 1798.
Au XIXe siècle, le manuscrit est repéré dans la collection F. Bourdin à Rouen (mention "n° 137 M. F. Bourdin" sur une étiquette au contreplat supérieur et mention manuscrite "Bourdin fils rue impériale à Rouen" ; aussi attesté à l'exposition de 1861), puis dans celle de Charles Lormier (ex-bris imprimé) avant de passer en vente publique à la mort de ce dernier (vente de 1901, cf. catalogue, I, lot n° 84 p. 48).
Acquis par Auguste Lesouëf, ce volume a fait partie de sa collection, donnée en 1913 par ses héritières Madeleine et Jeanne Smith à la Bibliothèque Nationale (don 36480), conservée jusqu’en 1980 à la Bibliothèque Smith-Lesouëf de Nogent-sur-Marne, puis répartie entre les différents départements de la Bibliothèque Nationale.
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