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Source des données : BnF Archives et manuscrits
F. 3ra-126vb. [PETRUS LOMBARDUS Sententiarum libri IV] (P. L., CXCII, 561-962 et BRADY, 1971 et 1981). L. I : « … primus Liber Sententiarum . Omnis doctrina est de rebus vel de signis (add. marg.) ». « [V]eteris ac nove legis… – … voluerunt quem Deus non voluit » (éd. cit., 55-328) (3ra-37ra) . – L. II : « … capitula Libri secundi (rubr.) ». « Quod unum est principium rerum... – … aliquando resistendum sit peccati [sic, pro potestati] » (37ra-38rc) ; « … Liber .II.us de rebus creatis (rubr.) ». [Prologus] « [Q]ue ad misterium… – … consideracione creaturarum transeamus » (éd. cit., 327) (38rc) ; « … Liber .II.us de rerum creatione et formatione corporalium et spiritualium et aliis eis pluribus pertinentibus (rubr.)». « [Creationem rerum] insinuans Scriptura Deum esse… – … nulli potestati obediamus » (éd. cit., 327-580) (38rc-68ra). – L. III : [Capitula] « [Q]uare Filius carne assumpsit… – … legis et evangelii distantia » (68ra-69ra) ; [Prologus] « [J]am nunc hiis intelligendis... – … gratia accedat ad miserum » (éd. cit., 23) (69ra) ; [L. III] « [C]um venit igitur plenitudo temporis… – … sunt ut vitiorum fere occidantur » (éd. cit., 23-229) (69ra-91va) . – L. IV : « … Prologus in Librum quartum (rubr.) ». « [H]is tractatis que ad doctrinam rerum pertinent… – … ad doctrinam signorum accedamus » (éd. cit., 231) (91va) ; [les capitula ont été complétés au milieu du XIIIe s. sur les ff. 91v et 92 laissés blancs : Capitula] « … [D]e sacramentis ecclesie. Quid sit… – … vel augeat bonorum gloriam » (91va-92va) ; « De sacramentis ecclesie ubi quatuor prius consideranda sunt (rubr.)». « [S]amaritanus [id est Dei Filius add. interl. ] vulnerato [scilicet humano corporis add. interl.] approprians… – … via duce pervenit. Assit solamen divinus Spiritus amen. » (éd. cit., 231-560) (93ra-126vb). F. 2v : Extraits de sermons ou de commentaires en particulier sur les saints et sur la pauvreté.
Collège de Sorbonne. Cote du collège de Sorbonne (f. 1) : « inter sententias VI » Ex libris du collège de Sorbonne (f. 2) : « Iste liber est collegii pauperum magistrorum Parisius in theologica facultate studentium. Quicumque delebit hunc titulum delebitur de libro viventium» (f. 2) Estimation du collège de Sorbonne (f. 1) : « precium istius libri sententiarum L sol. par. » Cf. catalogue de 1338, N.a.l. 99 « Sentencie 22 », [p. 63] : « 6. Sentencie incipiunt in secundo folio Filius [f. 4ra] in penultimo hujus [f. 125ra]. Precium quinquaginta sol. ». Ms figurant dans le catalogue de 1290. Cf. Rouse, R. H., « The Early Library of the Sorbonne… », notamment p. 64. Maître Jean de Voto a prêté à Jean Neveu, du bourg Saint-Germain-l’Auxerrois, en présence de maître R. Normand, la somme de deux sous par. Jean Neveu lui doit en tout 25 sous par. qu’il s’engage à rendre, à maître Jean s’il est à Paris, à maître R. Normand si maître Jean est absent. « Datum anno domini M°CC° etc. Die lune ante purificationem beate Marie Virginis accomodavit magister Johannes de Voto Johanni dicto Neveu de vico sancti Germani Authidioensis [sic pro Authissiodorensis] duos solidos par. coram magistro R. Normanno et totum debuit illi magistro Johanni XXV sol. quia prius debebat XXIII sol. de par. et promisit dictus Johannes [reddere, exp.] illos viginti quinque solidos reddere dicto magistro Johanni de Vote in festum purificationem beate Marie Virginis verbatim ( ?) si ille magister Johannes esset in villa illa ista scilicet Parisius et si non esset in villa ista debebat tradere illos viginti quinque solidos magistro R. Normanno dicto [Randon, exp.] Hondon » (f. 1, à l’envers). (XIIIe s.). Aucun de ces personnages n’a pu être identifié avec certitude : faut-il assimiler Johannes Neveu au Jean Nepotis, chapelain de Saint-Nicolas des Champs (XIVe s.) dont l’ex-libris figure au f. 82v du ms Troyes, BM 1775, De vitiis et virtutibus : « Liber Iohannis Nepotis capellani Sancti Nicholai de Campis. XII sol. » ? Emprunteurs : Ce ms ne figure pas dans le registre de prêt de la bibliothèque de Sorbonne au XVe s. Prix : « Precium istius libri sententiarum L sol. par. » (f. 1) Ancienne cote : cote de 1338 « inter sententias VI » (f. 1) ; cote XVIIe s. « 12 » (f. 1), cote XVIIIe s. « 540 » (f. 4). Annotations : I. Annotations en forme d’apparat, contemporaines du texte principal. Main « A » pour les quatre premiers cahiers (jusqu’au f. 34v) ; main « B » pour la suite, utilisant une encre plus sombre. La main « A » réapparaît au f. 96, f. 97v, f. 98. Les gloses sont de quatre sortes : 1) variantes du texte des Sentences (ex f. 24vb : « Hilarius in libro de synodo : imago ejus ad quem imaginatur… - …imago est, in se habeat auctoris » (éd. cit., 227), ou f. 77va : « Hyllarii : « Cum hec passionum genera infirmitatem… - … tamquam suus inimicus insequitur. » (éd. cit., 102)) 2) gloses signées, suivant le modèle des manuscrits juridiques, par les initiales des maîtres. Exemple : « .P. » et « .W. » (ex f. 7vb « Haec simpliciter potest concedi, Pater est potens gignere paternitate Filium. W. » et f. 7va « Pater genuit Patrem necessitate inevitabilitatis… - … non voluntate precedente vel accedente. P. » ou f. 85v « Christus secundum quod homo est… - … non tamen plus quam se. W. »). Elles sont relativement fréquentes des f. 4 à 43 puis elles réapparaissent sporadiquement aux f. 74, f. 85v, f. 96, f. 112v, f. 114, 114v.3) annotations (marginales ou interlinéaires) composant un commentaire ponctuel dans lequel certains maîtres ou Pères sont parfois cités (ex. f. 3ra « Gregorius in Moralia : hii qui ante adventum mediatoris… - … carnis creatoris faciem adhuc non videre. » ou f. 91va citation d’Hugues de Saint-Victor).4) distinctiones aux branches multiples (plus fréquemment dans les annotations de la main « B »). Voir par exemple f. 67, marge inf. Ces annotations s’appuient en général sur le cadre de réglure prévu par le copiste. La main « A » emploie fréquemment des pied-de-mouche pour amorcer son annotation et on retrouve chez les deux copistes un système d’appel de note aux dessins variés, qui rappellent ceux des gloses juridiques. II. Synthèse sur des passages des Sentences (première moitié du XIIIe s.) Troisième main (main « C ») se situant de préférence dans les marges inférieures, à l’extrême bord du folio (ex. f. 96). Elle se caractérise par un effort de synthèse : il s’agit en général de résumer le propos du Lombard, d’indiquer des définitions (p. ex. « liber arbitrium appetit, vult, inquirit, judicat, discernit, eligat, impetit, facit », f. 40v ; « Timor pene gehennalis venit ex consciencia culpe vel ex incertitudine…. », f. 87) III. Annotations à la mine plomb (deux ou trois mains), postérieures aux annotations précédentes. Placées en général dans la marge inférieure ; particulièrement difficiles à lire, elles paraissent être sous forme de questions.
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