Point d'entrée sur le patrimoine écrit du Moyen Âge et de la Renaissance en Occident du VIIIe au XVIIIe siècle
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Numérisation :
Source des données : BnF, Département des manuscrits
(f. 1r) Fragment d’un traité orthographique : [incipit] ἐνηὴς δὲ ὁ ἥμερος ἀπὸ τῆς ἐν προθέσεως.(ff. 1r-36v) Hésiode, Les Travaux et les Jours, et scholies de Jean Tzetzès, éd. T. Gaisford, Poetae minores GraeciPoetae minores Graeci, vol. 2, Leipzig, Kühn, 1823 : [sans mention de titre].(ff. 37r-39r) Batrachomyomachie : [titre] Ὁμήρου Βατραχομυομαχία.(ff. 39v-93v) Jean Tzetzès, Allégories homériques à l’Iliade, éd. P. Matranga, Anecdota graeca e mss. bibliothecis Vaticana, Angelica, Barberiniana, Vallicelliana, Medicea, Vindobonensi deprompta, Rome, typ. C.-A. Bertinelli, 1850: [titre] ἀλληγορίαι πονηθεῖσαι τῷ Τζέτζῃ εἰς τὴν Ἰλιάδα Ὁμήρου, (ff. 39v-51r) Proème, (ff. 51v-55r) Allégorie au chant I, (ff. 55r-56r) Allégorie au chant II, (ff. 56r-57v) Allégorie au chant III, (f. 58r-v) Allégorie au chant IV, (ff. 58v-59v) Allégorie au chant V, (f. 60r-v) Allégorie au chant VI, (ff. 60v-61v) Allégorie au chant VII, (ff. 61v-63v) Allégorie au chant VIII, (ff. 63v-64v) Allégorie au chant IX, (ff. 64v-65v) Allégorie au chant X, (ff. 65v-67r) Allégorie au chant XI, (ff. 67r-68v) Allégorie au chant XII, (ff. 68v-70r) Allégorie au chant XIII, (f. 70r-v) Allégorie au chant XIV, (ff. 70v-72v) Allégorie au chant XV, (ff. 72v-75v) Allégorie au chant XVI, (ff. 75v-76v) Allégorie au chant XVII, (ff. 76v-82r) Allégorie au chant XVIII, (ff. 82r-83r) Allégorie au chant XIX, (ff. 83r-86r) Allégorie au chant XX, (ff. 86r-89r) Allégorie au chant XXI, (ff. 89r-90r) Allégorie au chant XXII, (ff. 90r-91r) Allégorie au chant XXIII, (ff. 91r-93v) Allégorie au chant XXIV.(ff. 94r-106v) Pseudo-Grégoire de Nazianze, Christus patiens.(ff. 107r-111v) Eudocie, Centons homériques, éd. R. Schembra, Homerocentones, Turnhout, Brepols, 2007 : [titre] Ὁμηρόκεντρα.
Source des données : Pinakes
Ce manuscrit a donc été copié pour partie en 1300/1301. Il est ensuite passé, dans la seconde moitié du XVe siècle, par le scriptorium de Michel Apostolis, où il a été collationné, complété et restauré. Comme l’a relevé C. Förstel (p. 19), un certain nombre de notes dans les marges supérieures indiquent une lecture attentive du manuscrit à cette époque là. Ainsi on peut lire au f. 1r la note suivante : λείπεται φύλλα (voir aussi les ff. 14r, 20r, 23r, 30r). On sait ensuite que le manuscrit a appartenu, dans la première moitié du XVIe siècle, au cardinal Ridolfi. Le recto du folio de garde antérieure porte ainsi un pinax de Matthieu Devaris, son bibliothécaire, ainsi que la cote 30.Après la disparition du cardinal, les manuscrits de sa bibliothèque sont transmis à Pierre Strozzi puis à la reine Catherine de Médicis. Dans cette dernière bibliothèque, le manuscrit portait la cote 91, qui est encore visible sur le plat supérieur. Dans l’inventaire de 1589/1597, le manuscrit porte la cote 72/79. Cette bibliothèque est intégrée dans la Bibliothèque royale, après l’achat de Henri IV, en 1599. Une note dans la partie supérieure du f. 112r est de la main de Grégoire Georgiadès Zalykis de Thessalonique, homme politique et philologue grec du début du XIXe siècle : ὁ ἐν τούτῳ τῷ άντιγράφῳ Ἡσίοδος καὶ τὰ εἰς αὐτὸν σχόλια παρεβλήθησαν κατὰ τὸ ,αωζ’ ἔτος καὶ πάλιν κατὰ τὸ ,αωιδ’ παρὰ Γρ. Γ. Ζαλύκου τοῦ Θεσσαλονικέως (transcription de C. Förstel, p. 19). Cette note atteste donc du fait que Grégoire Georgiadès Zalykis a lu ce manuscrit en 1807 et 1814 (sur ce personnage voir G. Tolias et V. Perraky). C. Förstel émet l’hypothèse que cette collation a servi à l’édition des Poetae minores Graeci de Thomas Gaisford.Les contre-gardes portent plusieurs annotations : sur la contre-garde du plat inférieur est inscrit l’hexamètre latin Pluribus intentus minor est ad singula sensus. La notice de Du Cange a été collée au dos du plat supérieur. Au dessus se trouve des indications de contenu d’au moins deux mains différentes.D’après A. Tuilier (p. 85) ce manuscrit, qui porte le sigle A dans l’histoire de la transmission du texte de la Passion du Christ, descend de l’hyparchétype γ.
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