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Source des données : BnF Archives et manuscrits
F. 3ra-240vb [PETRUS LOMBARDUS Sententiarum libri IV] (P. L., CXCII, 561-962 et BRADY, 1971 et 1981). L. I : [Capitula] « Omnis doctrina est de rebus vel de signis… – … Utrum passiones sanctorum debeamus velle » (3ra- 5ra) ; « … Prologus in Libro Sententiarum primo ». « Cupientes aliquid de penuria ac tenuitate… – … librorum capitula distinguntur premisimus » (éd. cit., 3-4) (5ra-va) ; « … Liber Sententiarum primus (rubr.) ». « Veteris ac nove legis… – … quem Deus non voluit » (éd. cit., 55-328) (5ra-71ra) . – L. II : [Prologus] « … Liber secundus ». « Que ad ministerium divine unitatis… – … consideracionem creaturarum transeamus » (éd. cit., 327) (71ra) ; [Capitula] « Quod unum est principium rerum… – … An aliquando resistendum sit potestati » (71ra-73rb) ; « Unum esse rerum principium ostendit, non plura, ut quidam putaverunt (rubr.) ». « Creationem rerum insinuans Scriptura… – … facere Deo revelante valeamus » (éd. cit., 327-580) (73rb-128ra). – L. III : « Capitula tercii Libri (rubr.) ». « Quare Filius carnem assumpsit non Pater… – … De legis et evangelii distanta [sic] » (128rb-130ra) ; « Hujus voluminis continentia secundo compendio perstringitur. Incipit prologus (rubr.) ». « Sic enim rationis ordo postulat… – … gratia ad miserum accedat » (éd. cit., 23) (130ra) ; « … Liber tercius de incarnatione Verbi (rubr.) ». « Cum venit igitur plenitudo temporis… – … ut viciorum fere occidantur ». « Finis .III. Libri (rubr.) » (éd. cit., 23-229) (130ra-171ra) . – L. IV : [Prologus] « Hiis tractatis que ad doctrinam legis pertinent… – … ad doctrinam signorum accedamus etc. » (éd. cit., 231) (171ra) ; « … Capitula quarti Libri de septem sacramentis (rubr.) ». « Quid sit sacramentum… – … ut augeat gloriam bonorum » (171rb-173ra) ; [Prologus] « Hiis tractatis que ad doctriquam [sic] rerum pertinent… – … ad doctrinam signorum accedamus » (éd. cit., 231) (173ra) ; « S[amaritanus, add. post.] vulnerato apropinquans… – … non dolo[re afficuntur, add. post.] sed letitia satiabuntur agentes gratias » (éd. cit., 231-559, incomplet de la fin) (173ra-240rb). La fin du L. IV a été complétée au XIVe s. de sua liberatione à duce pervenit (éd. cit., 559-560). À la suite du Livre des Sentences, bref commentaire du vers « Utile lex humile res ignorata neccessitas »
Collège de Sorbonne. Ce manuscrit a été acheté par A. de Hasnede (nom probablement originaire des Flandres, Hasnetha : Assenede, Ct., Pr. Flandre orientale, Ar. Eekloo, Belgien cf. Orbis latinus, p. 215), intermédiaire de l’évêque de Tournai, afin d’en faire bénéficier les maîtres flamands du collège de Sorbonne : « Hec sententie empte sunt per manus magistri Arnulphi de Hasnede ad usus magistrorum de Sorbone » (f. 240v) (ce qui est entre crochets a été gratté) ; « Hec sententie empte sunt per manus magistri Arnulphi de Hasnede » (f. 241). L’hypothèse proposée par R. Rouse (dans « The Early Library of the Sorbonne… » p. 64, n. 72) qu’il s’agit d’un manuscrit acheté par A. de Hasnede pour Michel de Warenghien alors évêque de Tournai († 1291, cf. Pycke, p. 285) paraît justifiée. L’achat de A. De Hasnede aurait lieu entre le 9 mars 1284 et le 15 novembre 1291, période de l’épiscopat de Michel de Warenghien (cf. Pycke, Répertoire biographique des chanoines de Tournai, 1080-1300, Louvain-Bruxelles, 1988, p. 143-144). Le manuscrit est vraisemblablement un des derniers à figurer dans le catalogue de 1290 (sur cette question, cf. Rouse, ibid.). A. de Hasnede a également servi d’intermédiaire à l’évêque pour l’achat d’une Bible (BnF lat. 16 263) qui porte la même mention (f. 563v). Les clercs de Tournai dès le second quart du XIIIe s. ont une tradition de soutien aux étudiants partant à Paris pour se former en théologie. Michel de Warenghien perpétue cet usage : alors écolâtre de Tournai (1281-1284), il achète une maison à Paris pour les évêques de son diocèse, à charge pour eux de payer 20 l. par. à deux étudiants en théologie. Les liens avec la Sorbonne commencent en 1266 quand l’archidiacre Nicolas de Bruges lègue 500 l. à Robert de Sorbon pour l’entretien de cinq maîtres ès arts, étudiants en théologie (cf. Pycke, p. 283-284). Cote du collège de Sorbonne (f. 2) : « inter sententias XIIII » (répétée f. 241). Ex-libris du collège de Sorbonne, suivi de l’estimation (f. 2) : « Iste sententie sunt collegii pauperum magistrorum Parisiensis in theologia studencium. Precii LX sol. » Cf. catalogue de 1338, N.a.l. 99 « Sentencie 22 », [p. 63] : « 14. Sentencie ad usus Flamingorum ex legato episcopi Tornacensis incipit in secundo folio est [f. 6ra] in penultimo omnis [f. 239ra]. Precium sexaginta sol. ». Ce livre a aussi été entre les mains de Jean de Bruges qui l’a mis en gage pour la maison basse des Chevaux marins : « Iste liber est magistri Johannis de Bruges obligatus pro domo inferiori ad Marinos ecos pro XXIIII solidis par. » (f. 241). Un « Jean de Bruges » vivant dans le « vico Jude » est cité parmi les contributeurs du computus de l’Université de Paris (1329-1330) cf. Courtenay, W. J., Parisian Scholars in the Early XIVth century. A social portrait, Cambridge, New-York (N. Y.), Melbourne, 1999, p. 230 (corrigeant CUP II, p. 661-671), malgré les recherches, il n’a pas été possible de situer avec certitude la maison aux Chevaux marins dans le « vico Jude ». Emprunteurs :- Le nom d’un emprunteur « de ponte » apparaît au f. 241 : Johannes de Ponte est socius de la Sorbonne de 1433 à 1439 (cf. Marichal, Livre des prieurs …, pp. 51-111), licencié en théologie en 1435, maître régent à partir de 1436 (cf. W. J. Courtenay et J. Mietheke (éd.), Universities and Schooling in Medieval Society, Leiden, Boston, Köln, 2000, art. de T. Sullivan « The Parisian Faculty of Theology », p. 159). Il figure parmi les emprunteurs d’autres manuscrits du collège dans Le registre de prêt …, p. 635.- [d’après Le registre de prêt …, p. 721] : Petrus Parvi (1408) ; Judocus de Liza (1428) ; Stephanus Godeau (1457) ; Guillelmus Ficheti (1462) Prix : « Precii LX sol. » (f. 2) Ancienne cote : Cote de 1338 : « Inter sententias 14 » (f. 2) ; cote XVIIe s. « 169 » (f. 4), cote XVIIIe s. « 538 » (contreplat supérieur et f. 5). Annotations : Livre des Sentences remarquablement peu annoté. On peut supposer deux annotateurs qui interviennent ponctuellement dans les marges du manuscrit. - une première main, très formée , de tout petit module, établit ses notes à la mine de plomb, parfois à l’encre, et les dipose dans la marge inférieure, plus rarement dans la marge supérieure. Il s’agit d’annotations résumant en une phrase le contenu de la distinction ainsi L. I, d. 11 (f. 60) : « Predestinatio est preparatio gratie in presenti vel glorie in futuro vel propositam gratiam vel gloriam conferendi ; nam ex ea quod Deus proposuit talia confere creature rationali dicitur eam predestinasse » ; elles prennent parfois la forme de questiones : ainsi L. IV, d. 1 (f. 174) : « Utrum sacramenta veteris Legis sanctificaverunt ? Argumentum circumcisio quod ferebat sacramentum ». (main du XIIIe s.) - une deuxième main a annoté à l’encre le début du L. I, certaines de ces annotations ont été grattées (ex. f. 5). F. 5v les annotations consistent en de brefs commentaires dont l’objet est de dégager les grandes articulations de la démonstration du Lombard. Elle intervient ensuite sous forme de manicules et, parfois, numérote en marge les distinctions (ex. f. 29v). (main du XIVe s.)
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