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Source des données : BnF Archives et manuscrits
F. 1ra-193vb. [PETRUS LOMBARDUS Sententiarum libri IV ] (P. L., CXCII, 561-962 et BRADY, 1971 et 1981). L. I : [ Prologus ] « Cupientes aliquid de penuria [sciencie add. interlin. ] ac tenuitate [ingenii add. interlin. ]… – … librorum capitula [CCXXIII add. interlin. ] distinguntur premisimus » ( éd. cit. , 3-4) (1ra-1rb) ; « Veteris ac nove legis continentiam diligenti… – … voluerunt quem Deus non voluit » ( éd. cit. ., 55-328) (1va-57va). – L. II : [ Prologus , sans solution de continuité avec le L. I] « Que ad ministerium (sic) divine unitatis… – … nunc ad considerationem creaturarum transeamus ». « Hic finitur primus Liber ( rubr. ) ». « Incipit secundus. Unum esse rerum principum ostendit non plura ut quidam putaverunt. Responsio ( rubr. ) » ( éd. cit. , 327) (57va) ; « Creationem rerum insinuans [ubi dicit creavit add. interlin. ] Scriptura… – … ut in malis nulli potestati obediamus » ( éd. cit. , 327-580 ) (57va-107ra). – L. III : [ Prologus , copié sans solution de continuité avec le L. II, et incomplet de la fin] « Jam nunc his intelligendis atque pertractandis… – … fari Deo revelante valeamus ». « Explicit Liber secundus ( rubr. ) » ( éd. cit. , 23) (107ra) ; « … Liber tercius de incarnatione Verbi ( rubr. ) ». « Cum venit igitur plenitudo temporis… – … sunt ut viciorum fere occidantur ». « Explicit Liber tercius ( rubr. ) » ( éd. cit. , 23-229 ) (107rb-142vb). – L. IV : [ Prologus , copié sans solution de continuité avec le L. III, le reste de la colonne est blanc] « His tractatis que ad doctrinam rerum pertinent… – … ad doctrinam signorum accedamus ». « Incipit quartus ( rubr. ) » ( éd. cit. , 231) (142va-b) [le reste de la colonne b est blanc] ; « … Liber quartus Sententiarum ( rubr. ) ». « Samaritanus [Lu. X add. interlin.] enim [causa efficiens add. interlin. ] vulnerato appropinquans … – … ad pedes usque via duce pervenit » ( éd. cit. , 231-560) (143ra-193vb). F. 194-194v : [Diverses notes théologiques et litugiques]. (XIIIe-XIVe s.) F. 195 : [versus]. (main du XVe s.)
Collège de Sorbonne . Ex-libris atypique de la Sorbonne mentionnant le nom du donateur : « Incipit [sic, pro explicit] tercius sententiarum et liber est magistrorum de Sorbona ex legato pape 6 Clementis. » (f. 142vb). Ex-libris de la Sorbonne, suivi de l’estimation (f. 194) : « Iste sententie sunt pauperum magistrorum de Sorbona, precii .IIII. lib. ». Ex-libris grattés ? (f. 195). Le ms peut être identifié grâce aux incipit du deuxième et du pénultième folio dans le catalogue de 1338, N.a.l. 99 « Sentencie 22 », [p. 64] : « 28. Sentencie incipit in secundo folio illo [f. 2ra] in penultimo sed [f. 192ra] Precium quatuor libr. ». Pierre Roger a été, entre 1326 et 1336, le septième proviseur du collège de Sorbonne ; créé cardinal en 1338, il devient pape le 7 mai 1342 sous le nom de Clément VI. La bibliothèque de Clément VI a fait l’objet de diverses études. Voir MAIER, A., RTAM , 15 (1948), p. 332-356 et 16 (1949), p. 72-98 ; ANHEIM, E., « La bibliothèque personnelle de Pierre Roger/Clément VI », Hamesse, J. (éd.), La vie culturelle, intellectuelle et scientifique à la cour des papes d’Avignon , Turnhout, 2006, p. 1-48. Si l’on tient compte des informations données par l’ex-libris du f. 142vb, ce ms ne peut en aucun cas figurer dans le catalogue de 1290 du collège. (Contra, ROUSE, R. H., « The Early Library of the Sorbonne… », notamment p. 64) Emprunteurs : [d’après Le registre de prêt …, p. 720] : Jacobus Parvi (avant 1404<) ; Johannes Ladoree (1411) ; Petrus de Bellicio (1422) ; Nicolaus Repus (1448) ; Guillelmus Baudin (1456) ; Jacobus Houck (1473) ; Johannes Cordier (1479). Prix : « … Precii IIII lib. … » (f. 194) Ancienne cote : Cote de 1338 : d’après N.a.l. 99 « Sentencie 22 », [p. 64] : [ 28. Sentencie…] ; Cote modernes : cote XVIIe s. « 178» (f. 178 v) ; cote XVIIIe s. : « 521 » (contreplat supérieur et f. 3) accompagnée de la mention « Ce ms du 13e siècle contient les 4 livres des Sentences de Pierre Lombard ». Annotations: On relève la présence d’un très grand nombre d’annotateurs, presque tous du XIIIe s., dans cet exemplaire des Sentences . De manière générale, on constate que seuls les premiers feuillets de chaque livre sont très annotés. Il a été nécessaire de distinguer livre par livre, les différentes mains. Le prologue est annoté par quatre mains différentes, dont aucune ne réapparait par la suite (sauf les mains « A » et « B »). La main « A » est une main de la deuxième moitié du XIIIe s. qui intervient dans les marges latérales du prologue. Elle est responsable de brèves questiones circa litteram , amorcées par l’adverbe contra … et dont elle fournit aussitôt la solution (amorcée par R. pour Respondeo). Voir par ex. f. 1ra, marge int. : « Presumpsimus : contra presumptio peccatum est. Respondeo : presumptio, confidentie de Deo bona est… » ; « Veritati offendenti : Contra .Ia. Metaph. Omnes homines natura scire desiderant. Respondeo : Veritas per se desiderabilis... ». En général, ses remarques sont amorcées par un pied-de-mouche, le passage des Sentences suscitant la questio, écrit et souligné. La main « B » est une main de la deuxième moitié du XIIIe s. Ses lettres sont plus aigües que celles de « A ». Elle est responsable de la plupart des annotations interlinéaires figurant dans le prologue. Ses interventions dans les marges consistent en l’établissement d’un apparat critique, suivi d’une brève explication (voir f. 1rb, marge ext. : « Prov. .XII. labium veritatis… », elle se charge aussi des renvois internes à l’œuvre. Elle est peut-être encore présente dans les livres suivants, mais elle ne se charge alors que d’annotations interlinéaires en lien avec l’apparat critique (voir par ex. f. 23v-24). La main « C » est une main de la fin du XIVe s., elle emploie une encre grisâtre, emploie un module moyen d’écriture. Elle se préoccupe d’apporter des éléments concernant expositio litteralis (voir par ex. f. 1rb, marge ext. « Prodidimus : id est manifestavimus », f. 1ra, marge int. : « Obnoxium : id est propter noxam substantiam… » La main « D » est une écriture du XVe s. (fin XIVe s. ?), elle emploie une écriture cursive de tout petit module, très difficile à lire. Elle rajoute en marge des auctoritates . Le livre I est annoté par trois mains principales, datant toutes du XIIIe s. : La main « E » apparaît la première, dès le f. 1v. Elle effectue le même type de travail que la main « A » (voir par ex., f. 1va, marge ext. : « Circa res vel signa : contra, Boecius in libro de Trinitate dividit speculativam scienciam et naturalem… » ; f. 2rb, marge ext. : « Contra dilectum affert delectationem diligenti, sit Deus in se delectatur… »). De plus petit module que cette dernière, ses remarques sont aussi plus longues et plus détaillées. Elle indique aussi la divisio textus (voir f. 1va, marge sup. : « Veteris ac nove : Hec prima distinctio pertinet ad omnia que in primo libro determinantur… ») et formule quelques questiones moins littérales (voir f. 2rb, marge ext. « Queritur utrum Deus fruatur se, videtur quod non quoniam frui est amore inherere alicui rei propter se… »). La main « E » a parfois recours à des schémas (voir f. 10, marge inf. : schéma résumant les définitions de l’éternité selon trois auteurs, « Boecius, Dyonisius, Ysaac »). Cette main est très prolixe juqu’au f. 10, elle intervient ensuite de manière plus ponctuelle (voir f. 14v, marge ext. ; f. 19, ra, marge inf. ; f. 34, ra, marge int.) La main « F » apparaît au f. 2v, dans la marge inférieure, elle emploie une encre marron. Elle se livre à une divisio textus (f. 2v ; f. 3r ; f. 3v ; f. 4rb, marge ext. etc.). A partir du f. 6 au début de la d. 4, elle abandonne la divisio textus au profit de questiones relativement longues, qu’elle place dans les marges latérales (voir f. 6rb, marge ext. : « Queritur : utrum generatio sit in divinis ? (…) Queritur : an hoc sit verum : Deus generat Deum ? … » ; voir aussi f. 6vb, marge inf. ; f. 7ra, marge sup. et inf. et f. 7rb, marge ext. ; f. 7va, marge sup. ; f. 8ra, marge inf. et 8rb, marge sup. ; f. 8vb, marge inf. ; f. 9rb, marge sup et inf. ; f. 9va, marge sup. ; f. 10rb, marge sup. ; f. 10va, marge ext. ; f. 10vb, marge inf. ; f. 11ra, marge inf. ; f. 11va et b, marge inf. , f. 11vb, marge sup. ; f. 12ra, marge inf etc.). L’inscription de ces questions par la main « F » s’arrête brutalement au f. 12. Elle réapparaît au f. 36, non pour inscrire des questiones mais pour compléter le texte (voir f. 36v) La main « G » apparaît au f. 12r, dans la marge supérieure. Elle emploie un module d’écriture minuscule et s’appuie sur une réglure. Elle semble pratiquer le même type de questiones circa litteram que « A » et « E ». Elle se livre aussi à une divisio textus (voir par ex. f. 13ra, marge sup., f. 51ra, marge int., f. 55rb, marge ext.) Le livre II est globalement moins annoté que le le L. I : On note le travail de la main « B », effectuant à la fois une divisio textus (voir f. 57v, marge inf. et ext.) et traitant quelques questiones circa litteram (voir f. 58ra, marge int. « Contra ergo theologus malus plus diligat quam intelligat. Respondeo… »). Elle se livre à un certain nombre de schémas récapitulatifs (voir f. 68r, marge sup. ; f. 72ra, marge sup. ; f. 73r, marge sup.) La main « G » intervient très rarement (voir f. 62ra, marge int. ; f. 92v, marge sup.) tout comme la main « E » (voir f. 92vb, marge int. et inf.). Apparaît une nouvelle main « H », datant de la fin du XIIIe s. ; très cursive, elle emploie une encre très noire et a des ressemblances avec la main « A ». elle apparaît au f. 65v, marge ext. Elle annote ponctuellement le manuscrit, donnant des explicxations brèves ou indiquant des auctoritates supplémentaires (voir f. 68, f. 71v, f. 75rb, marge sup. ; f. 76v, marge sup.). Au L. III, ce sont essentiellement les mains « E » (voir f. 107rb, marge ext.) « F » (f. 107rb, marge ext.) « A » (f. 107ra, marge inf.) qui apparaissent. La première indique essentiellement des questiones circa litteram , la deuxième mentionne plusieurs auctoritates supplémentaires, la troisième développe une divisio textus . Ces trois mains sont présentes dans les marges du L. III. Plus ponctuellement, on relève l’intervention de la main « G » (voir f. 114va, marge ext. ; f. 142v. ) et de la main « H » (voir f. 126rb, marge ext. ; f. 134va, marge ext.) Au L. IV, les mains principales sont aussi « E », « F ». On note l’abondance des annotations de « F » qui occupent toutes les marges de certains feuillets en développant des questiones ( voir f. 168-169v, à propos des d. 22 et 23, sur l’extrême onction et les ordres ecclésiastiques). On note l’apparition d’une autre main « I », à moins qu’il ne s’agisse d’une forme moins soignée de « H » (voir f. 166va, marge ext. par ex.). Elle établit essentiellement un apparat critique. On relève l’apparition ponctuelle d’autres mains : - il convient de ne pas confondre le correcteur de cet exemplaire des Sentences avec un annotateur (voir par ex. f. 4v, marge ext., f. 29, marge int.) - une main de la fin du XVe s. au f. 27, marge ext. - une main de la fin du XIIIe s., très cursive, elle met au point une expositio litteralis de différents passages du L. III (voir f. 107r, marge sup. ; f. 119va, marge ext.) - annotations à la mine de plomb, f. 41v, 42v
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