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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
F. 2 (ancienne garde). Fragmentum Geometrie Euclidis Liber X Propositio 42 Eggeberici. « Binomium tercium investigare. Ad inveniendum binomium tercium statuantur duo numeri...-... et reliquum esse residuum predicto modo comprobabitur. ».
F. 3r-92. Euclides, Geometria (L. X-XV). « Incipit liber Xus habens .c. et VI propositiones. Quantitates quibus fuerit una quantitas communis...-...corpus .XII. basium pentagonalium equalium laterum figuraliter componere. Explicit liber Euclidis philosophi de arte geometrica.».
F. 92-95. Ps. Jordanus, Liber de triangulis datis. « Prima propositio. Triangulo dato et puncto extra signato lineam per punctum transeuntem designare ...-... Si ergo ut proponitur .klm. ducatur in .z. radix producti erit area trianguli ».
Ce manuscrit provient de la bibliothèque privée de Richard de Fournival. Il pourrait correspondre à l’entrée n°38 de la Biblionomia « Ejusdem eedem ex commentario Adelardi Bathoniensis, in uno volumine cujus signum est littera D » bien qu’elle ne mentionne pas le Liber de triangulis datis du pseudo Jourdain de Nemore. Ce volume est aujourd’hui composé des six derniers livres des Elements d’Euclide (livres X à XV) dans la traduction attribuée à Robert de Chester communément nommée Adelard II ; la première partie du traité semble se trouver dans le Latin 7374 contenant les neuf livres liminaires de la version Adélard II. Il s’agit du même copiste, la mise en page et la décoration sont similaires au Latin 16647. Le manuscrit est entré au collège de Sorbonnepar le legs de Gérard d’Abbeville. L’ex-libris est lisible au f. 96v : « Iste liber est congregationis pauperum magistrorum parisiensis in theologia facultate studentium, ex legato magistri Geroudi de Abbatisvilla ». Le prix du volume est précisé, d’une main postérieure à celle de l’ex-libris (f. 96v), « precium XXX sol.» mais a été biffé. Au f. 96v, on lit la mention « Inter quadruviales IXus ». Si l’on se reporte au catalogue de 1338 de la Parva Libraria à la rubrique des Libri quadruviales au n°9, il est précisé « Defficit quia cathenatus ». Le répertoire méthodique de la bibliothèque commune [1321-1338] mentionne ainsi un volume qui s’apparenterait aux Latins 7374 et 16647 réunis : « Geometria cum commentario Libri XV : Punctus est cujus pars non est... ». L’incipit «Punctus est illud cui pars non est» de la version Adélard II est bien lisible dans le Latin 7374 et les deux manuscrits réunis comptent bien 15 livres. Au f. 2v, une mention d’une main différente de celles que l’on peut noter au f. 96v a précisé : « Sex ultimi libri geometrie », correspondant à l’actuel Latin 16647. Cette annotation peut être datée du XIVe siècle. Il n’est, cependant, pas possible d’affirmer que les deux volumes furent séparés à ce moment et encore moins attester qu’ils composèrent un jour un seul volume. A leur entrée en 1272 au collège de Sorbonne, les mss Latin 7374 et 16647 formaient peut-être déjà deux manuscrits distincts, bien que l’entrée de la Biblionomia précise « in uno volumine ».
Diverses mentions occupent la garde volante inférieure. Plusieurs notes en hébreu sont présentes au f. 96v ainsi que sur la contre-garde f. 97r. Au f. 96v une de ces notes en hébreu a été biffée en marge de tête. Seule une annotation, n’a pas été biffée. A plusieurs endroits, sur cette même garde volante inférieure, d’autres mentions en hébreu ont été grattées (en particulier en marge de queue). Ces notes en hébreu pourraient être rapportées à Richard de Fournival qui possédait quelques rudiments d’hébreu, grâce à son père, Roger de Fournival. En marge de tête, diverses mentions bibliothéconomiques concernant des mises en gage ou des prix, mais qui ne semblent pas directement liées à ce manuscrit. « Pro VI sol. a diebus ». « [...] Rogo vos quantum possum quatinus Petro, latori presentis libri, mutuetis amore mei singulis septimanis XVIII denarios. In reditu meo solvam vobis. Retineatis librum istum ». « Magister Bernardus III solidos et dimidium super hunc librum ». Il en est de même sur la contregarde, foliotée f. 97r, où l’on peut lire : « Magister Mauquiri cum III quaternis de Civitate Dei pro VIII lib. Parisiensis ... », ainsi qu’une mention biffée : « Item pro 4 denarios obligati de usuri ». Il n’est pas exlu que ce manuscrit ait pu être emprunté contre une mise en gage avant son enchaînement.
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