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Source des données : BnF Archives et manuscrits
Recueil formé à Ferrare en 1535 et contenant surtont des poésies de Clément Marot.
Voici le détail des pièces contenues dans le volume :1° (fol. 1). Rondeau du vendredi sainct :
Dueil ou plaisir me fault avoir sans cesse...
Cocu n'est pas si grant diffame...
Au grant conseil d'immense eternité..
Au temps passé Appelles, painctre saige...
S'il est ainsi que ce corps t'abandonne...
Mort ou mercy en languissant j'atendz...
A si grant tort vous m'avez prins en hayne...
Plus chault que feu je languis pour tes yeulx...
Pour ton plaisir et la voulunté mienne...
Ta foy promyse en riens ne m'as tenue...
Trop longuement folle amour me demaine...
Ilz ont menty les faulx trestres manteurs...
A ce bon jour que le Saulveur nasquit...
Quant je vouldray de vous me puys vanger..
Mon tour viendra, quoy qu'il tarde ou demeure..
Parfaicte en tout si pitié fut en elle..
En peu de temps propos de femme change..
Cueur endurcy plus que la roche bize...
Hors de propos, de raison separé...
O voz omnes, qui par la voye passez...
Dont j'ay le mal tu as causé l'offence...
O bon chemin qui recouvrer nous fais..
O quel erreur, par finiz esperiz..
Par la vertu Dieu, sans peché.
Victoire ou mort, c'est divise confuse..
Dedans le cloz de ce seul tumbeau cy...
Chargé d'ennuy, de tristesse et soucy...
Contre raison pour t'aymer je diffine..
De vous aymer il fault que me retire..
C'est le viel jeu que (de) croire ung vieilart saige...
Apprendre tout sans que rien y deffaille...
De cela seul qui m'est plus ne[ce] ssaire...
Jusques au bout poursuivray mon affaire...
L'ennuy que j'ay ne se pourroit escripre..
La et ailleurs je veulx mon temps passer...
Des biens d'amours, quiconques les despart...
Avant mes jours mort me fault encourir...
En est il ung qui s'i sceust exempter...
Par faulx rapport je me voy esperdu...
D'avoir ta grace ung chascun mect grant peine..
N'en doubtez point, je ne vueil que la grace..
Dictes le moy, ou plus n'avray fiance..
La, non ailleurs, secretement demeure..
Il me fault heur si je vueil bien avoir...
Plus rien ne crains puis que sommes liez...
D'un coup d'estoc Chissay, noble homme et fort...
Je pers mon temps si je n'y remedye...
A toutes deux et chascune a part soy...
Des troys la plus et des autres l'eslite...
Tant suis dollent et de langueur espris...
En bonne foy je ne veulx point mesdire...
Mon confesseur me dit que je m (e) exempte...
Noire couleur je porte pour livree...
En actendant d'avoir la jouyssance.
En actendant vous perdez vostre peine...
De mes douleurs, mon Dieu, delivre moy...
A Dieu me plains, qui seul me peult entendre..
Roy [des] Françoys, plain de toutes bontés...
Puissant prelat, je me plains grandement..
Conte prudent, saige et rassis..
Hors du couvent je veiz soubz la couldrette..
Chascun vous tient de graces tant plaine [lisez pourveue]..
Je ne suys point de graces tant pourveue...
Si vous voullez ung peu belle apparoistre..
Je l'ay chassee et ung autre l'a prinse...
Devant voz yeulx, dames, ayez honneur..
Espistre en laquelle MargotSe dresse sur le maistre argotPour tanser comme une ince[n] sseeLe gros Hector qui l'a laisse[e].Mercy Dieu, gentil pannectier,A il faillu te nectoyer...
Cy gist Loys, Jagonneau surnommé ;Tresorier fut en charge renommé....
Celle qui fut de beaulté si louable....
La nuyt passee, une dame discrete...
Pour fermeté et dueil le noir escrips...
Martin menoit son pourceau au marché...
S'il est permis de croire fermementQue par les corps qui sont au firmament...
O Seigneur, que de gens...
En traversant ton pays plantureux...
Je pense bien que ta magnificence...
Messaigier suis qui viens de l'autre mondeOu j'ay veu ceulx qu'on disoit en venir...
Au moys de may Amour point ses sagettes...
Plusieurs leurs fillets vienent tendreSur moy, de Paris et [de] Tours...
Celle qui a deux amoureux...
Pater noster tresglorieulx...
Plus vault l'amour que la pecune...
Si pauvre suys, fault il qu'on me reffuze...
Comme doulleurs de nouvel amassees...
Encores n'y a pas cent ansQue le dieu d'amour, passant temps...
La lerme a l'œil et au cueur la tristesse...
Tresexcellant et trespuissant seigneur,Salut, honneur, santé et bonne vie...
Cent frans de rente et ung fourmaigeLe long d'une belle saulsoye...
La terre s'esmeult,Le ciel se courrouche...
A l'un le gan et l'autre la mitaine.Je me rens a vous, cappitaine...
Eve parle.Adam fut faict et formé gentilhomme...
LA MORT parle.Homme vivant, qui par cy vas passantEt tracassant de long et de travers...
Homme aveuglé des plaisirs de ce monde...Refr. Pour recevoir ce qu'avra desservy.
Necessité, qu'on dit mere des arts...Refr. Du mal que j'ay argent est medecine.
En l'eaue de pleurs, dont procedde une source..
Cy dessoubz gist a l'envers et tient serreCe bon badin que l'on nommoit Jehan Serre...
A ce bon jour, sire, que chascun donne..Refr. Santé, jeunesse, long vivre et paradis.
Cy gist maistre Jehan Pastorel..
Par tes adieux faictz aupres de Paris....
Celly cayon m'est alla accusa...
Puis qu'au milieu de l'eaue d'un puissant fleuve...
Elles sont sainctes a l'eglise...
Bran, laissez moy disoit une...
Quatre choses sont insaciables :La premiere est la terre, qui jamais n'est saoulle d'air..
Monsieur l'abbé et monsieur son varlet..
Quand vous vouldrez faire une amyePrenez la de belle grandeur...
Quand vous voudrez faire une amye,Pour prendre a femme en toute honneur..
Quatre choses sont incongneues :La premiere est le chemin par ou a passé une navyre sur la mer...
Pro minus a centum futitur Ferronia cachis...
En soubzriant fus nagueres surpris...
Puys que respondre tu ne veulx...
J'ay mon coq a l'asne dernier..
« D'un lieu obscur et tenebreux sortiront ceulx qui font jurer, parjurer blasphemer et regnier le nom de Dieu... »
En soubzriant fuz nagueres surpris...
En son giron jadis me nourrissoitDoulce fortune, et tant me cherissoit.
Lorsque Maillart, juge d'enfer, menoit...
Amy, pour ung peu ťesjoyr...
Puys que ma pleume est a Savoye..
Cele ton secret,Parle peu...
On lit à la fin du volume, au v° du second plat de la reliure :
Huictain.Moy, JEHAN GUEFFIER, estant en Italye,En la court de tresillustre princesseRenee de France, d'honneur et renom accueillye,Ou j'escripviz [ ] tousjours sans cesseCe present livre, plain de joyeusetez,L'an mil Ve trente cinq, et notezQue ceulx [la] qui prendront peine a le lireY trouveront assez bons motz pour rire.
On a pu observer que Jehan Gueffier, qui avait commencé son recueil en 1535, le continua pendant plusieurs années, puisque les dernières pièces sont datées de 1536 et 1542.
Source des données : Jonas
Ce manuscrit provient de la vente CHARDIN (Catal., 1824, n° 1598). Il fut acquis alors par SIR THOMAS PHILLIPPS (Biblioth. de Middle Hill, n° 835). Il a figuré à la vente faite à Londres, le 15 fuin 1908. (Catal., n° 341).
On lit sur le second f. de garde, d'une main qui paraît être du XVIIe siècle, la signature HELLOT.
Source des données : Biblissima
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