Historique de la conservation

Source des données : Persée - DER-IRHT, XXI

• Possesseurs: probablement l’abbaye cistercienne de Saint-Sulpice-en-Bugey (diocèse de Belley, Ain), d’après les actes notariés des f. 122 et 123 datés tous deux du 23 avril 1429 à Tenay (arr. de Belley, Ain) et signés du même notaire: «Iohannes Vulli» ou «Vullius» d’Arandas (arr. de Belley, Ain), contenant une reconnaissance de dette en faveur de «Iohanni Parpillionis monacho et olim mistrali sancti Sulpicii...»; d’après un ex-libris autographe, effacé et en partie recouvert par le titre et la cote du bibliothécaire de la Reine à Anvers, lu aux rayons ultra-violets, le manuscrit a été donné en 1535 par l’abbé de Saint-Sulpice au grand humaniste Erasme de Rotterdam († 1536): «Sum Erasmi Rot‹ero›d‹am›i. Ex dono Abbatis Sⁱ Sulpitii», il est suivi d’une note non effacée, d’une autre main: «Quem dedit homagio An. 1535». Pierre de Mornieu, abbé de Saint-Sulpice-en-Bugey de 1526 à 1554, avait des relations amicales avec Erasme qui lui écrivit 4 lettres de 1527 à 1531; Henri Justus, professeur à l’Université de Bâle (1561-1610) fit don du manuscrit à Jérôme Commelin, imprimeur de Heidelberg (1550-1597) en juin 1594, note au f. 122 v°: «Cl. V. Dn. Hieronymo Comelino Typographo Elegantiss‹imo› et doctiss‹imo› Henricus Iustus Basilea Heidelbergam d‹ono› m‹isit› (?) An. 1594 mense Iunio». Commelin est sans doute l’auteur des notes et variantes marginales empruntées à plusieurs éditions, dont la sienne parue en 1595 (cf. supra et n. 3) ; d’autre part, quelques variantes, précédées du sigle ms. cod. ou Cod. ms., qu’il relève dans l'Index rerum de son édition, correspondent au texte de ce manuscrit (cf. E. Pellegrin, op. cit. infra, p. 165) ; Peter Schrijver, de Leyde (1576-1660) qui acheta sans doute le manuscrit en 1607 à la seconde vente des manuscrits de Commelin à Leyde, note au f. 122 v°: «Nunc Petri Scriuerii. 1607»; Reine Christine de Suède, notes du bibliothécaire d’Anvers, f. 1, en haut: «Numero 150 non Petauianum. 1656» et en bas: «Volumen CL non Petauianum.» et f. 122 v°, en travers: «Palladius de Re Rustica. Volumen CL non Petauianum. 1656» (cote 1955 au f. 123 v°).