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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Ce recueil de neuf titres est issu de la bibliothèque de Richard de Fournival. Le manuscrit est composé de trois unités codicologiques bien distinctes : un compendium de traités relatifs aux usages et à la composition de l’astrolabe (f. 2r-37v), un traité de géométrie anonyme (f. 38r-39r) et le De musica de Boèce, incomplet (f. 43r-95r). Les deux plus importantes unités codicologiques, à savoir le recueil de traités de l’astrolabe et le De musica de Boèce, sont mentionnées, de manière distinctes, dans la Biblionomia de Richard de Fournival (aux n° 59 et 49), et également dans le catalogue de 1338 de la Parva Libraria du collège de Sorbonne (voir infra).
Les trois unités codicologiques composant le Latin 16652 entrent au collège de Sorbonne avec le legs de Gérard d’Abbevilleen 1272. On note donc les deux ex-legato de Gérard associés aux ex-libris du collège qui ont été rédigés par deux mains différentes : F. 41v se rapportant au recueil de l’astrolabe : « Iste liber est collegii pauperum magistrorum [de fide bona ] parisiensis in theologica facultate studentium ex legato magistri Gueroudi de Abbatisvilla ». F. 96v se rapportant au De Musica : « Iste liber est collegii pauperum magistrorum parisiensis in theologica facultate studentium ex legato magistri Gueroudi de Abbatisvilla. Precium .VIII. solidos. »
Le catalogue de 1338 de la petite librairie fait état des deux manuscrits qui étaient tous deux en circulation. Le De musica de Boèce faisait partie de la rubrique des « Libri Tullii et Boecii » (n°29) et le recueil des traités de l’astrolabe était associé aux « Libri Quadruviales » (n°19). Les deux notes bibliothéconomiques associées aux deux unités confirment cette classification : la garde volante supérieure précise donc « Inter quadruviales XIXus », se rapportant au recueil des traités de l’astrolabe, et le f. 96v « Inter libri Boecii XXIXus », dont la mention fait état du De musica.
Le ms. A 94.11 de l’Universitätsbibliothek de Bâle contient un fragment de la première partie du De Musica appartenant au lat. 16652
A cette mention, s’ajoute des indications bibliothéconomiques liées à la première unité codicologique (f. 2r-37v) : « Folii .64. Quaterni .9. ». Le recueil relatif à la composition et aux usages de l’astrolabe inaugurant le latin 16652 n’est en effet pas complet. Les deux tables des contenus situées sur la garde volante supérieure et le catalogue de 1338 signalent la présence du Planisperium de Ptolémée. le premiertraité de l’astrolabe attribué à Messahala est quant à lui incomplet du début. Les deux tables de contenu ont probablement été composées par la suite, du moins, elles ne paraissent pas contemporaines des mentions bibliothéconomiques citées précédemment. Elles ont fort probablement été tracées par des bibliothécaires ou catalogueurs (le premier ou le deuxième pouvant assumer ces deux responsabilités) du collège, facilitant ainsi, l’utilisation du premier recueil. Le De planispherium de Ptolémée faisait probablement toujours partie du recueil au début du XVIIIe siècle comme l’atteste le catalogue de Guédier de Saint-Aubin. (le bibliothécaire a également pu copier la table du contenu située en tête du manuscrit) : Voir le catalogue, ms. NAL 101, p. 278-279 : « 1249 .al. 1210 : Codex membran in 4°, 13 saeculi M. Geroudi de abbatisvilla continetur 1) Ptolemaei Planispherium ; 2) Joannis Hispaniensis compositiones astrolabii ; 3) opus astrolabii secundum Alzerkel princ : siderei motus et effectus ; 4) Hermanni liber de mensuras astrolabii princ. Cum autem pluribus saepe amicis ; 5) Gilberti Liber de astrolabiis princ. Quicumque astronomicae disciplinae ; 6) Libellus de horologio viatorum princ. Componitur quidam simplex, 7) Radulfi Burgensis Epistola princ. Cum celestium ; 8) Arialdus de compositione astrolabii princ. Cum inter omnia instrumentum ; 9) Boetii musica deest initium ». La seconde table est plus complète, elle précise les titres de chaque traité. C’est d’ailleurs celle-ci que Gayet de Sansale au XVIIIe siècle choisit de compléter, en ajoutant des numéros à chaque traité dans leur ordre d’apparition et en ne manquant pas d’adjoindre la mention du De musica cujus diei [ ?] : « Planisperium Ptolomei et compositiones astrolabii Iohannis Yspalensis et opus astrolabii secundum Alzerchel. Hermannus de mensura astrolabii. Item liber Gilberti de astrolabii. Item libellus de orologio viatorum. Item Radulfus de diversis ortibus et diversis casibus in mundo inferiore. Item Arialdus de compositione astrolabii ».
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