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F. 2ra-181vb. [PETRUS LOMBARDUS Sententiarum libri IV ] (P. L., CXCII, 561-962 et BRADY, 1971 et 1981). L. I : [ Prologus ] « Cupientes aliquid de penuria [sciencie add. interlin. ] ac tenuitate [ingenii add. interlin. ]… – … librorum capitula distinguntur premisimus ». « Explicit prologus. Incipit [sic] capitula primi libri ( rubr. ) » ( éd. cit. , 3-4) (2ra-2rb) ; « Omnis doctrina est de rebus vel de signis. De rebus quibus… – … Utrum passiones sanctorum debeamus velle » (3va-4ra) ; « Veteris ac nove legis continentiam diligenti… – … voluerunt quem Deus non voluit ». « Hic finitur primus liber de misterio Trinitatis( rubr. ) » ( éd. cit. , 55-328) (4rb-52vb). – L. II : « … secundus de rerum creatione et formatione corporalium et spiritualium et aliis pluribus pertinentibus (rubr.) ». « Quod unum est principium rerum non plura. Quid sit creare… – … An aliquando resistendum potestati » (52vb-54rb) ; « Unum esse principium rerum ostendit non plura ut quidam putaverunt ( rubr. ) ». « Que ad ministerium divine unitatis atque Trinitatis… – … nunc ad considerationem creaturarum transeamus » ( éd. cit. , 327) (54rb-54va) ; « Explicit primus. Incipit liber secundus (rubr.) ». « Creationem rerum omnium insinuans Scriptura [istud est Strabi in glosa super primum Gen. add. interlin. ]… – … ut in malis nulli potestati obbediamus ». « Explicit Liber secundus ( rubr. ) » ( éd. cit. , 327-580) (54va-93vb). – L. III : [ Prologus ] « Jam nunc hiis intelligendis… – … medicus ad infirmum gratia ad miserum accedat » ( éd. cit. , 23) (93vb) ; « … Capitula tercii Libri ( rubr. ) ». « Quare Filius carnem assumpsit non Pater vel… – … De legis et evngelii [sic] distancia » (94ra-95ra) ; « … Liber tercius de Incarnatione Verbi ( rubr. ) ». « Cum venit igitur plenitudo temporis… – … sunt ut vitiorum fere occidantur ». ( éd. cit. , 23-229) (95ra-127vb). – L. IV : [ Prologus , copié sans solution de continuité avec le L. III] « Hiis tractatis que ad doctrinam rerum pertinent… – … ad doctrinam signorum accedamus ». « Explicit Liber tertius. Incipiunt capitula quarti Libri ( rubr. ) » ( éd. cit. , 231) (127vb) ; « De sacramentis. Quid sit sacramentum… – … vel augeat bonorum gloriam ». « Expliciunt capitula quarti Libri ( rubr. ) » (127vb-129va) ; « … Liber quartus de sacramentis ( rubr. ) ». « Samaritanus [interpretatur custos add. interlin. ] enim vulnerato [Lucas .X. add. marg. ] approprians curationi ejus sacramentorum… – … ad pedes usque via duce pervenit » ( éd. cit. , 231-560) (130ra-181rb). F. 1r, f. 181v, f. 182, f. 183r : blancs à l’origine (quelques notes brèves XIIIe s., XIVe s., XIXe s.)
Collège de Sorbonne . Ex libris de la Sorbonne accompagné de l’estimation (f. 1v) : « Iste liber est collegii pauperum magistrorum Parisium in theologica facultate studentium. Quicumque delebit hunc titulum delebitur de libro viventium. VII. lib. », puis de la cote du catalogue de 1338 : « 26 ». Cf. catalogue de 1338, N.a.l. 99 « Sentencie 22 », [p. 63] : « 26. [ms non décrit] ». Emprunteurs : [d’après Le registre de prêt …, p. 720] : Johannes de Meysnillo (avant 1404) ; Victor Baeust (avant 1414) ; Johannes Soquet (1417) ; Johannes Benedicti (1461) ; Cornelius Audendick (1479). Prix : « … VII lib. … » (f. 1v) Ancienne cote : Cote de 1338 : « 26 » (f. 1v) ; cote XVIIe s. « 167 » (f. 1) ; cote XVIIIe s. « 475 » (f. collé au contreplat supérieur) avec la mention « Ce ms du 13e siècle contient le Maître des Sentences avec des notes marginales ». Deux mains principales annotent le ms : 1) La première (main A), emploie des lettres aigües, de petit module, date de la fin du XIIIe s. Elle effectue un travail extrêmement complet même si ses remarques semblent plus denses pour les L. I et IV. Elle apparaît au f. 2v, inscrivant des règles d’usage du vocabulaire théologique extraites du « Prologue I » du commentaire des Sentences d’Hugues de Saint-Cher (voir B. Faes de Mottoni, « Les manuscrits du commentaire des Sentences d’Hugues de Saint-Cher », Hugues de Saint-Cher bibliste et théologien …, p. 273-298) : « Persona quicquid habet, quicquid facit, quicquis est… – … ut Patre et Filius sunt equales non essentialis » (éd. F. Stegmüller, « Commentarius in I et IV Sententiarum », Analecta Upsaliensia, Theologiam Medii Aevi Illustranti a, t. 1, Lundequist, 1953, précisément p. 35 pour les regule [1.] et [2.] du lat. 15701, p. 36 pour les regule [3] à [5], p. 37 pour la regula [6], p. 38 pour les regule [7] et [8]). Elle s’appuie sur la réglure prévue en marge probablement dès la confection du ms (cf. supra « Mise en page »). Ses interventions sont particulièrement structurées et hiérarchisées : dans les marges inférieure et supérieure, elle développe des questiones circa litteram (voir p. ex. f. 4rb, marge inf. : « Primum de rebus : Contra. Per signa venitur in cognitionem rerum ut in littera dicitur ergo de signis prius agendum. Responsio : quamvis signa sint priora secundum ordinem cognitionis… ») ou indique la divisio textus (voir par ex. f. 4ra : « Veteris ac nove Legis : In hoc primo libro magister more sapientis artificis duo facit : primo inquirit subjectum seu materiam de qua debet agere ; Secundo de ea inventa incipit tractare, infra, secunda distinctione. Prima pars dividitur in tres... »). Les remarques plus brèves, qui sont en général en rapport avec l’ expositio litteralis figurent dans les marges latérales (voir par ex. f. 4rb, marge ext. : « Studiosa : contra, torpentes ; modesta : contra, presumentes »). Cette organisation méthodique cède toutefois la place à plus de désordre à partir du f. 15 : la divisio textus est négligée, au profit de schémas sous forme de distinctiones placés dans la marge inférieure (voir f. 7r ; f. 7v ; f. 11r ; f. 26v ; f. 33v ;f. 51v ; f. 56r ; f. 131r ; f. 134r ; f. 136r ; f. 138v ; f. 143r ; f. 150r ; f. 153r ; f. 154v) et de nota comportant soit des remarques, soit des questiones . Elle se livre aussi à des remarques proches de la critique textuelle : commentant la présence d’une glosa volatilis (voir f. 5va, marge sup. ; f. 10vb, marge sup.), signalant les lacunes du texte qu’elle travaille (voir par ex. f. 8, marge ext.), précisant les renvois aux autorités scripturaires et patristiques effectués par Pierre Lombard, indiquant dans les marges à l’encre noire le numéro des distinctions et parfois des chapitres. Remarquons le grand nombre d’autorités patristiques (très fréquentes) et magistrales (plus rares) mentionnées en marge et qui lui permettent souvent d’amorcer un développement (Isidore : f. 6v, marge sup. ; Hilaire : f. 9v, marge inf. ; f. 13r, marge sup. ; f. 24rb, marge sup. etc. ; Jean Damascène : f. 9v , f. 24rb, marge inf. . f. 25ra, marge inf., etc. ; Jérôme : f. 12r, marge sup. ; Boèce : f. 12vb, marge inf. ; Augustin (très abondamment cité) : f. 13r marge ext. et int. ; f. 14v, marge ext ; f. 15v marge inf. ; f. 16, marge sup. etc. ; Denys : f. 21rb, marge inf. etc. ; Gilbert de la Porrée, f. 37vb, marge inf. ; Hugues de Saint-Victor, f. 130va, marge ext.) Elle amorce ses remarques les plus longues d’un pied-de-mouche et souligne systématiquement les lemmes des Sentences qu’elle commente. 2) Une main du XIVe s. (main B) intervient moins abondamment mais constamment dans les marges du ms. Elle emploie une encre marron, tirant presque sur le jaune. Ses remarques les plus longues consistent en un découpage des Sentences accompagné de résumés du propos du Lombard (les conclusiones ). Voir par exemple f. 3v, marge inf. ; f. 38r, marge sup ; f. 5r, marge ext. ; f. 8v, marge ext. ; f. 9, marge inf. etc.). Elle se contente parfois d’indiquer en marge le numéro de la conclusio , sans en indiquer le contenu (f. 130 à 137 par exemple). On peut relever l’intervention d’au moins trois autres mains : - une main du XIIIe s. qui annote seulement le prologue. - une main du XIVe s. qui annote abondamment le prologue et intervient ensuite ponctuellement dans les marges (voir p. ex. 39r, marge ext. ; f. 44rb, marge ext. ; f. 131, marge ext. ; f. 143 marge ext. etc.). Elle est peut-être en partie responsable de l’indication des numéros de conclusiones dans le L. IV. La brièveté de ces annotations ne permet pas de lui attribuer en toute certitude ce qui est peut-être aussi le fait de la main B. - une main écrivant à la mine de plomb, parfois responsable d’annotations relativement denses (voir par exemple f. 3, marge sup. ; f. 73r ; f. 180v ; f. 181v ; f. 182v). C’est elle qui, vraisemblablement, a dessiné un chat regardant avec gourmandise un poisson (f. 164v).
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