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Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 1r-2v) Résumé du Manuel d’Héphestion : [titre] Ἐπιτομὴ τῶν ἐννέα μέτρων, ἐκ τοῦ ἐγχειριδίου Ἡφαιστίωνος, éd. W.J.W. Koster, Prolegomena de comoedia. Scholia in Acharnenses, Equites, Nubes, Scholia in Aristophanem 1.1A, Groningen, Bouma, 1975, p. 51-55.(ff. 2v-5r) Vies d’Euripide et scholies à Euripide, éd. W. Dindorf, Scholia Graeca in Euripidis tragoedias, I, Oxford, Oxford University Press, 1863 : (ff. 2v-3r) [titre] σύνοψις τοῦ βίου τοῦ ποιητοῦ. Αἱ δὲ τῶν δραμάτων ὑποθέσεις ; (f. 3r-v) [titre] περὶ τοῦ εἰδώλου ; (ff. 3v-4r) [titre] σύνοψις τοῦ τε βίου τοῦ ποιητοῦ καὶ τῆς τοῦ δράματος ὑποθέσεως ; (ff. 4r-5r) [titre] ἡ ὑπόθεσις τοῦ δράματος, οὕτως ἔχει ; (f. 5r) [titre] στίχοι πολιτικοὶ τοῦ Τζέτζου ; (f. 5r) [titre] τοῦ Χορτασμένου.(ff. 6r-28r) Euripide, Hécube : [titre] Ἐυριπίδου Ἑκάβη ; [titre final] Τέλος Ἐυριπίδου Ἑκάβης. (ff. 28r-56r) Euripide, Oreste : (f. 28r-v) Argument [titre] ὑπόθεσις Ὀρέστου ; (ff. 28v-56r) [titre] Ἐυριπίδου Ὀρέστης ; [titre final] Τέλος Ἐυριπίδου Ὀρέστης.(ff. 56r-82r) Euripide, Phéniciennes : (f. 56r-v) Argument [titre] ὑπόθεσις Φοινισσῶν ; (ff. 56v-82r) [titre] Ἐυριπίδου Φοίνισσαι ; [titre final] Τέλος τῶν Φοινισσῶν Ἐυριπίδου.(ff. 82r-108r) Euripide, Hippolyte : (f. 82r-v) Argument [titre] ὑπόθεσις Ἱππολύτου ; (ff. 82v-108r) [titre] Ἱππόλυτος ; [titre final] Ἱππόλυτος στεφανηφόρος.(ff. 108r-129r) Euripide, Médée : (f. 108r-v) Argument [titre] ὑπόθεσις Μηδείας ; pas de mention de titre initial ; [titre final] Τέλος Μηδείας Ἐυριπίδου.(ff. 129v-145v) Euripide, Alceste : (f. 129v) Argument [titre] ὑπόθεσις Ἀλκήστιδος ; pas de mention de titre initial ; [titre final] Τέλος Ἐυριπίδου Ἀλκήστιδος.(ff. 145v-159v) Euripide, Andromaque, vers 1-1271 : (f. 145v) Argument [titre] ὑπόθεσις Ἐυριπίδου Ἀνδρομάχης ; (ff. 146r-159v) Andromaque, pas de mention de titre initial.
Source des données : Pinakes
Ce manuscrit très ancien, fait partie, avec le Marcianus 471 et le Vaticanus 909, des manuscrits d’Euripide qui permettent de retrouver, par delà l’époque byzantine, un état antique du texte d’Euripide. C’est un des manuscrits d’Euripide les plus précieux et date probablement du XIe siècle. Il est issu du prototype de la première famille du texte d’Euripide, α, qui remonte au VIe siècle. Il possède les sept pièces du Choix, édition qui a été faite sous l’empereur Hadrien et porte la trace d’un double commentaire. D’après les souscriptions d’Oreste, f. 56r (πρὸς διάφορα ἀντίγραφα παραγέγραπται ἐκ τοῦ Διονυσίου ὑπομνήματος ὁλοσχερῶς καὶ τῶν μικτῶν) et de Médée, f. 129r (πρὸς διάφορα ἀντίγραφα Διονυσίου ὁλοσχερές, καί τινα τῶν Διδύμου), une partie des scholies proviendrait de Didyme et de divers commentateurs tandis que l’autre dériverait de l’ὑπόμνημα d’un certain Dionysios. La souscription du f. 56r, caractéristique des commentaires antiques (voir J. Irigoin, p. 98, note 5), se retrouve dans deux autres manuscrits d’Euripide, le Marcianus gr. 471 et le Taurinensis B IV 13.Le manuscrit se trouvait à Constantinople au début du XVe siècle puisqu’il a été complété par Georges Baiophoros, qui travaillait dans le monastère de Saint-Jean-Prodrome, dans le quartier de Pétra.A. Turyn (p. 87, n. 141) a le premier émis l’hypothèse selon laquelle ce manuscrit serait celui que François Philelphe a rapporté en Italie en 1427. Et alors qu’A. Tuilier (p. 141) émettait des doutes sur le sujet, D. Speranzi a confirmé cette partie de l’histoire du Parisinus gr. 2713 grâce à divers indices, notamment la présence de notes de la main de l’érudit italien.Le manuscrit a ensuite appartenu à Janus Lascaris, comme le prouve l’ex libris Λσ au f. [IV]v. De plus l’angle inférieur interne du f. 159v porte le monogramme de Lascaris, composé d’un lambda, d’un sigma, d’un kappa et d’un rho. Lascaris s’est servi de ce manuscrit pour l’editio princeps de la tétralogie du Choix (Médée, Hippolyte, Alceste, Andromaque) en 1494 à Florence (notice 9 431 dans le Gesamtkatalog der Wiegendrucke).Après la mort de Lascaris, le manuscrit est entré dans la bibliothèque du cardinal Ridolfi où, d’après l’inventaire du Par. gr. 3074 et du Vat. gr. 1567, il portait le numéro 1 parmi les manuscrits des poètes grecs. Cette cote est visible dans l’angle supérieur externe du f. [IV]v, au dessus du πίναξ de Matthieu Devaris. Après la disparition du cardinal, les manuscrits de sa bibliothèque sont transmis à Pierre Strozzi puis à la reine Catherine de Médicis. Dans l’inventaire de 1589/1597, le manuscrit porte la cote 43, encore visible dans la marge supérieure du f. [IV]r. Sa bibliothèque est intégrée dans la Bibliothèque royale, après l’achat de Henri IV, en 1599.Au f. [I]r un morceau de papier collé sur le folio de parchemin porte la notice de Du Cange. Au dos de ce papier, qui est visiblement un réemploi, on peut d’ailleurs lire « à Monsieur Du Cange ».Le Paris. gr. 2713 porte le sigle B dans la tradition d’Euripide.
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