Point d'entrée sur le patrimoine écrit du Moyen Âge et de la Renaissance en Occident du VIIIe au XVIIIe siècle
Moteur de recherche de manuscrits et livres anciens numérisés et intéropérables
Plateforme collaborative de gestion de publication des données d'autorité Biblissima
Aide à la lecture et apprentissage des langues anciennes, outils et environnements de travail en XML
Service d’expertise autour des standards IIIF
Référentiel d'autorité Biblissima : https://data.biblissima.fr/entity/Q46324
Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Ce fragment faisait à l’origine partie d’un recueil de textes théologiques. Deux autres fragments du même recueil ont été identifiés par Lynda Dennison dans un manuscrit d’Oxford, Bodleian Library, Douce 79. Transcrit dans sa majeure partie en dialecte anglo-normand, ce recueil a été produit en Angleterre, sans doute à Londres, dans les années 1310-1325. Les 53 feuillets du manuscrit parisien renferment six textes différents : le Dialogue del piere et del filz sur le baptême (ff. 1-27v), le Mirour de seinte eglyse qui est une traduction en dialecte anglo-normand du Speculum ecclesiae de saint Edmund Rich d’Abingdon (ff. 28-44v), un traité sur le cérémonial de la messe, Ceo qe vous devez fere et penser a chascon point de la messe (ff. 45-48v), le Psautier latin de saint Jérôme (ff. 49-51v) et deux prières latines (ff. 52r). Les fragments d’Oxford contiennent, pour leur part, une série de 4 enluminures en pleine page illustrant la vie de la Vierge, ainsi qu’un traité anglo-normand non identifié relatant les vies d’Adam et d’Eve, celle du roi Salomon, la Passion du Christ et l’histoire de la Croix. Ces textes à finalité dévotionnelle forment un ensemble original qui était probablement destiné à un laïc de la sphère anglo-normande. La décoration des deux parties subsistantes est due à un enlumineur anglais de grand talent, le Maître du Psautier de la Reine Marie (Londres, British Library, Royal 2 B. VII), ponctuellement secondé par l’un de ses collaborateurs, le Maître Ancien 6. Passé maître dans l’art de la semi-grisaille qu’il combine avec une palette raffinée à dominante pastel, ce Maître se distingue par le modelé fin et délicat de ses silhouettes aux attitudes variées et expressives. Dans le manuscrit de Paris, c’est le court traité sur la messe (ff. 45-48v) qui a reçu l’illustration la plus développée, avec 13 enluminures insérées dans des encadrements, à raison d’un ou deux encadrements par page. Accompagné de rubriques explicatives, chaque tableau met en scène les différentes étapes de la liturgie de la messe, depuis le Confiteor jusqu’au chant de la communion.
Source des données : Jonas
Source des données : Mandragore
Jean-Jacques Huet (XVIIIe s.); Bibliothèque royale après 1730.
Exports RDF à venir…
Vous pouvez visualiser et manipuler ce document directement sur ce site, le comparer à d'autres grâce au visualiseur Mirador, ou glisser-déposer cette icône dans le visualiseur IIIF de votre choix. En savoir plus sur IIIF