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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Thomas de Aquino, super libros Metaphysicae (f. 1r-96r) ; -- super libros Animae (f. 96r-129v) ; --super librum de Sensu et Sensato (f.129v-141v) ; -- super librum de Memoria et Reminiscentia (f. 141v-146va) ; -- super librum de Causis (146vb-160rb).
Manuscrit de type universitaire parisien ayant circulé par pecie, du moins en ce qui concerne le commentaire de la Métaphysique, sur le modèle de la liste de taxation de 1304 du stationnaire André de Sens : « Hec est taxatio librorum philosophie » [111] Sententia Thome super Metaphysicam LIII pec, .III. sol ». Le livre est divisé en 53 pecie. Les commentaires de la Métaphysique et de l’Ame ainsi qu’une partie du commentaire du De sensu et sensato ont été rédigés par le même scribe et sont probablement issus d’un même atelier de stationnaire.
Ce manuscrit a appartenu au collège de Sorbonne. Néanmoins, il n’est pas possible de déterminer la date d’entrée de ce codex dans l’institution en l’absence d’ex-libris ou de toutes autres mentions bibliothéconomiques. Les deux catalogues médiévaux du collège contenu dans le manuscrit NAL 99 ne semblent pas faire état de ce manuscrit, il en est de même pour le registre de prêt (Ms. Mazarine 3323 : 1403-1520).
Les traces d’enchaînement situées sur la garde volante ainsi que le contreplat supérieur nous mettent sur la voie de sa conservation au sein de la bibliothèque du collège. Il faisait partie du fonds des livres enchaînés. La seule mention de ce codex par le collège de Sorbonne est assez tardive, elle date du XVIIIe siècle, d’un des derniers catalogues rédigés par le bibliothécaire du collège, Guédier de Saint Aubin avec des ajouts de Gayet de Sansale (NAL 101), on y lit à la page 167 cote 649 al 858 : « Codex membran. Fol. Mediocri 13 saeculi continetur eo : 1° S. Thomae Sententia in libros metaphysice/ 2° S. Thomae Scriptum super librum de anima/ 3° S. Thomae scriptum super librum de sensu et sensato/ 4° S. Thomae scriptum super reminiscentia/ 5° S. Thomae liber de causis ». A cette époque, le codex possédait donc la forme qu’on lui connaît aujourd’hui.
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