Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Latin 15702

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  • Titres attestés :
    • ALBERTUS MAGNUS, Lectura super Sententias
    • [An., Commentaire des Sentences, L. I, d. 1-3]
    • [Annotation]
    • BERTRANDUS STRABO DE BAIONA, Introitus in Sententias
    • JOHANNES DE MOUSSY (Dub.), Introitus in Sententias
    • JOHANNES DE MOUSSY, Introitus IV libri Sententiarum, suivi du commentaire du L. IV d. 1-18
    • [Liste, sous forme de distictiones, des opinions du maîtres des Sentences qui ne sont plus tenues (main de la deuxième moitié du XIIIe s.)]
    • ODO DE ROSNY, Introitus in Sententias
    • PETRUS LAMBALENSIS, Questiones
    • PETRUS LOMBARDUS , Sententiarum libri IV
    • PETRUS LOMBARDUS, Sententiarum libri IV
    • Summa Halensis
  • Autre forme de la cote :
    • Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Latin 15702
    • Paris. BnF, Latin 15702
  • Conservé à : Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
  • Langues : latin
  • Auteur : Pierre Lombard (1095?-1160?) | Alexandre de Halès (1185-1245)
  • Date de fabrication :
  • Lieu de fabrication :
  • Écriture :
    • Au moins cinq mains. Changements de mains aux f. 76 ra/rb, 105v/106, 116/116v, 135/136v, 144. 2 col. de 44 / 52 l
  • Décoration :
    • Initiales-puzzle filigranées pour les incipit des prologues et des livres (5 à 11 l.), voir f. 4ra, 5rb, 5vb, 55va, 57va, 101va, 140ra, 144ra. Initiales filigranées (2 l.) alternativement rouges à filigrane bleu et bleues à filigrane rouge. Rubriques (chapitres, auctoritates et grandes articulations du texte). Titres courants à l’encre rouge et bleue (numérotation des livres) ; à l’encre, au dessus du numéro du livre, numéro des distinctions (chiffres arabes), indiqué aussi en marge à l’encre lors d’un changement de distinction (chiffres romains). Changement de rubricateurs : f. 15v/16, f. 75v/76, f. 84v, f. 88v, f. 106rb, f. 144, f. 153/154v. Table des capitula : sur deux colonnes, initiale filigranée amorçant la liste des capitula . Pour tous les L., titre des capitula en copie continue entre chacun des titres de chapitres ; l’initiale est à l’encre de couleur rouge (L. I, II, III, IV)
  • Support : Parchemin, piqûres apparentes
  • Composition :
    • I + 187 + II ff., précédés et suivis de 3 f. papier
  • Dimensions :
    • 318 x 232 mm (just. 185/200 x 130/135 mm) ; marge sup. = 30/ 35 mm ; marge inf. = 80/88 mm ; marge ext. = 40/50 mm ; marge int. = 31/48 mm. ; entrecolonne = 10/15 mm
  • Aspects codicologiques :
    • Les feuillets I, 1 et II sont blancs ; foliotation moderne. Cahiers : les feuillets I à 1 étaient collés au contreplat supérieur (traces de colle), les feuillets 2-3 sont des feuillets de garde ; 1 8 (4-11) ; 2 8 (12-19) ; 3 8 (20-27) ; 4 8 (28-35) ; 5 8 (36-43) ; 6 8 44-51) ; 7 8 (52-59) ; 8 8 (60-67) ; 9 8 (68-75) ; 10 8 (76-83) ; 11 8 (84-91) ; 12 8 (92-99) ; 13 8 (100-107) ; 14 8 (108-115) ; 15 8 (116-123) ; 16 8 (124-131) ; 17 12 (132-143) ; 18 8 (144-151) ; 19 8 (152-159) ; 20 8 (160-167) ; 21 8 168-175) ; 22 11 (6+5) (176-186) ; les f. 187 et II sont des feuillets de garde, le f. II était collé au contreplat inférieur (traces de colle) ; réclames (f. 91v, 99v, 107v, 115v, 123v, 131v, 151v, 159v, 167v, 175v) et signatures « .I. », « .III. », « .IIII. », « .VI. », « .VIII. », « .X. », « XI » (f. 84), « .XII. », « .XIII. », « .XIII. », « .XIIII. » correspondant respectivement aux cahiers 1, 3, 4 6, 8, 10, 11-13, 14 et 15.
    • Paris . . . , I + 187 + II ff., précédés et suivis de 3 f. papier , 318 x 232 mm (just. 185/200 x 130/135 mm) ; marge sup. = 30/ 35 mm ; marge inf. = 80/88 mm ; marge ext. = 40/50 mm ; marge int. = 31/48 mm. ; entrecolonne = 10/15 mm .
  • Réglure :
    • Réglure à la mine de plomb
  • Reliure :
    • Reliure moderne en peau
  • Estampille :
    • Estampilles de la bibliothèque de la Sorbonne : f. 2, f. 100, f. 186v ; Estampilles de la Bibliothèque nationale correspondant aux années 1792-1802 (cf. Josserand-Bruno, 277 type 17) : f. 2, f. 186v ; Estampilles de la Bibliothèque impériale correspondant aux années 1865-1870 (cf. Josserand-Bruno, 289 type 36) : f. 5, f. 139v, f. 143v, f. 144, f. 187v

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Parties du manuscrit

BnF Archives et manuscrits

Intervenants

Ancien possesseur

Anciennement dans

Historique de la conservation

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Collège de Sorbonne . Ce ms a été largement annoté à l’époque de sa transciption par un étudiant qui suivait à Paris, en 1240-1245, les cours de théologie : il a écrit presque entièrement les f. 3 et f. 142-143. Il est aussi le propriétaire du lat. 15652, qu’il a écrit presque intégralement. Estimation « Precium .XL. sol. Et sunt in isto libro .XXII. quaterni » suivie de la cote de la bibliothèque du collège de Sorbonne : « Inter Sententias 2 » (f. 2) et ms identifiable par les incipit du deuxième et du pénultième feuillet. Cf. catalogue de 1338, N.a.l. 99 « Sentencie 22 », [p. 63] : « 2. Item Sentencie incipit in secundo folio interdum [f. 5ra] in penultimo quam con [f. 185ra]. Precium quadraginta sol. » La main ayant copié l’ex-libris est aussi responsable des extraits de compte qui figurent sur le f. 2. On relève f. 187, une note préparatoire à un ex-libris, indiquant les incipit des deuxième et pénultième f. : « secundo folio a fantasmatibus, penultimo cum opinione ». Il ne peut s’agir ni du lat. 15702, ni du lat. 15652 donr les incipit ne correspondent pas.Ms figurant dans le catalogue de 1290. Cf. Rouse, R. H., « The Early Library of the Sorbonne… », notamment p. 64.
    Emprunteurs : Ce ms ne figure pas dans le registre de prêt de la bibliothèque de la Sorbonne au XVe s. On relève toutefois les signatures de deux lecteurs : « P. de Provincia » (f. 2) et « Jossef Bele? » (f. 186v). Le nom de P. de Provincia apparaît aussi dans le lat. 16467. Voir Delisle, Cab. des mss. , t. II, p. 186. P. Glorieux signale le nom de « Girardus de Tabulis » (f. 2), il n’a pas été trouvé (voir Glorieux, P., RTAM , 39, 1962, p. 234-249, précisément p. 234).
    Prix : « Precium .XL. sol. … » (f. 2, répété f. 186v).
    Annotations :
    - L’annotateur principal du ms est la main (baptisée « A ») responsable de la copie des introitus figurant dans les gardes et dans les marges du lat. 15702 (voir supra). Elle annote aussi le texte des Sentences . Cette main extrêmement cursive, très abrégée, de tout petit module, est assez caractéristique. Elle est aisément repérable dans les marges, parmi celles d’au moins deux autres annotateurs du XIIIe s. La main A se livre à des annotations régulières dans les L. I, II, III et IV : une partie de ses interventions les plus brèves consiste en l’établissement de l’apparat critique que réalisent la plupart des annotateurs : elle identifie de temps en temps précisément, parfois dans les marges, mais plus volontiers entre les lignes, les renvois scripturaires ou patristiques du Lombard (voir par exemple f. 73rb, f. 180vb). Les annotations de cette main sont moins abondantes au L. III, à moins qu’elle n’emploie plus volontiers la mine de plomb (voir f. 106, f. 107v-108, f. 121v). Sur les difficultés posées par les annotations à la mine de plomb, voir infra . La plupart de ces remarques ponctuelles s’apparentent toutefois aux dubia circa litteram : en effet, certaines de ses remarques marginales commencent par une citation du lemme des Sentences qui pose problème, puis on relève l’adverbe contra suivi par l’indication d’une auctoritas , vient alors la solution à la difficulté soulevée, introduite par Ro (Respondeo). Voir par exemple f. 12, marge inférieure : « Hec introductio contra. Quosdam querentes : Utrum Filius Dei sit neccessitatis aut voluntatis… ». Voir aussi f. 21v, marge sup. et marge ext. ; f. 161vb, marge int. ; f. 167vb, marge int. ; f. 179rb, marge ext. Elle se livre aussi à des développements théologiques ponctuels, qu’elle note souvent dans la marge supérieure voire dans l’angle supérieur interne du feuillet (voir f. 8, f. 8v, f. 9, f. 9v etc.). Souvent ces développements sont amorcés par la mention d’une auctoritas : voir f. 8v, marge sup. dans l’angle intérieur « Augustinus de verbis domini, sermone .63. … », f. 44v « Augustinus de libero arbitrio … », f. 57v marge sup. « Augustinus .3. De libero arbitrio… » et « Augustinus de vera religione : unde fecit Deus omnia… », f. 69v, marge ext. « Beda in libro secundo de temporibus, capitulo .V. … » ; f. 71ra, marge inf. « Damascenus... » ; f. 80v, marge ext. « Johannes Damascenus… » ; f. 132rb, marge ext. « Macrobius... » ; f. 145rb, marge sup. « Petrus (?) in .VIo. Clementis… » ; f. 179v, « Augustinus in enchiridon… », « « Augustinus de .VI. questionibus… » ; f. 180 « Augustinus .3. de libero arbitrio… » ; f. 180v, marge sup. « Augustinus de fide ad Petrum… » et marge int. « Augustinus de baptismo parvulorum… » ; f. 182, marge sup. « Augustinis in enchiridon… » ; f. 183 « Mercurius… » ; f. 183v, marge sup. « Augustinus 20 de civitate [Dei] aperte sunt libri… » et « Ambrosius super Lucam… »). Enfin elle mentionne des questiones qui peuvent parfois s’étendre dans l’ensemble de la marge : voir f. 9rb, marge supérieure « Queritur utrum persona anime sit ejus substantia… » ; f. 17ra, marge inf. « Utrum processio sit substantialis spiritus… » ; f. 60 « Utrum Lucifer fuit de creatione superiorum angelorum, Alexandro non videtur… » ; f. 161rb, marge ext. « Hic queritur utrum sacerdos… »). Les développements les plus longs, consistent d’abord en une analyse de l’argumentation du Lombard qui passe par une divisio textus , la divisio textus effectuée, toute une série de questions sont posées. Chaque questio est réglée l’une après l’autre (voir f. 16 à propos de la d. 11 du L I ; f. 18-18v, à propos de la d. 14 du L. I ; f. 19v, à propos de la d. 15 du L. I ; f. 20-20v, à propos de la d. 16 du L. I ; f. 20v- f. 21 à propos de la d. 17 du L. I ; f. 22 à propos de la d. 18 du L. I ; f. 22v-23 à propos de la d. 19 du L. I ; f. 24-24v à propos de la d. 19 ; f. 76v-77 à propos de la d. 21 du L. II ; f. 156v-157, à propos de la d. 16 du L. IV ; f. 158v-159 à propos des d. 17 et 18 du L. IV) Certaines questions sont attribuées à un certain Alexandre, peut-être Alexandre de Halès († 1245), d’autres à un certain Al’ (voir par exemple f. 71 « Quesita Alexandro questionem : utrum… » ; f. 91v, marge sup.)Elle recourt à quelques schémas sous forme de distinctiones (voir f. 65v, marge sup. ; f. 86r, marge sup. ; f. 91v, marge sup. et ext. ; f. 101v, marge ext. ; f. 144 ; f. 156)
    Une autre main datant de la deuxième moitié du XIIIe s. (main B) intervient aussi dans les marges du ms. : le module d’écriture qu’elle emploie est à peine plus grand que celui de la main A, les lettres sont aigües, hastes et hampes plus longues que celles des lettres de la main A. Elle intervient essentiellement dans les marges, où elle note quelques intitulés de questiones (voir p. ex. f. 6, rb, marge ext. « Utrum homines se fruantur vel utantur »), elle dégage aussi la structure rhétorique du propos du Lombard (voir p. ex. 5vb, marge int. « Tres ponit diffinitiones… », f. 6ra, marge int. « Determinat questionem hic… », f. 7va, marge ext. « Probat hic pluralitatem personarum per auctoritates… »). Elle se livre parfois à une expositio litteralis de passages des Sentences (voir par ex. f. 7va, marge inf. : « In principio, id est in Filio… »). Elle semble être aussi l’auteur des Notae (sous forme de N. majuscule) qui ponctuent l’ensemble du volume. Elle recourt aussi à quelques schémas sous forme de distinctiones (voir par ex. f. 33v). Au fur et à mesure du déroulement du L. I ses remarques les plus longues ( questiones , expositio litteralis ) disparaissent au profit de simples notae. Elle intervient au L. IV pour inscrire quelques versus (voir f. 156, f. 159v, f. 163, f. 165).
    Une main du XIIIe s. (main C), emploie une encre jaunâtre, de module moyen, elle est très ronde. Elle complète le lat. 15702 en indiquant un certain nombre de glose volatiles (voir f. 12v, f. 64r, f. 86ra, marge int. ; f. 148v ; f. 175, marge sup.) et note souvent quelques formules (voir f. 64r, marge inf. ; f. 83rb, marge ext. ; f. 108r, marge ext.).
    La question de l’attribution des annotations à la mine de plomb est extrêmement difficile. Peut-être les mains A et B sont-elles en partie responsables des remarques mais les caractéristiques de l’écriture à la mine de plomb ne permettent pas de la leur attribuer en toute certitude. Il semble qu’il y ait eu différents annotateurs employant la mine de plomb (voir, à titre de comparaison la main du f. 34 avec celle du f. 32 ou celle du f. 69v). Les marges du lat. 15702 sont très abondamment annotées. Il semble que certaines annotations à la mine de plomb soient des intitulés de questiones (voir f. 100, marge inf. ; f. 101vb, marge sup.)
    On relève l’intervention ponctuelle d’au moins quatre autres mains :
    - une main du début du XIVe s. inscrit un certain nombre de nota dans les marges latérales (voir par exemple f. 34, f. 40.) Elle complète parfois les nota de la main B et insiste, comme la main B sur la structure argumentative des Sentences (voir par ex. f. 43v-44 : Solutio , Nota incapitulationem , Nota differenciam inter prescienciam , scienciam , sapientiam ) . Elle dessine aussi quelques manicules (voir f. 40, f. 41v, f. 54v, f. 145)
    - une main de la fin du XIIIe s. intervient au début du L. II (voir f. 57v) puis réapparaît au L. IV (f. 144).
    - une main de la fin du XIIIe s. apparaît au début du L. IV (voir f. 146v et 147)
    - une main du XIVe s. apparaît au L. IV (f. 148v , f. 149).

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