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Source des données : BnF Archives et manuscrits
La traduction, dont l’attribution à Jean de Vignay a été parfois contestée, fut exécutée vers 1315-1320 à partir d’un manuscrit proche du groupe ε de la tradition latine. À la différence de Jean de Meun dont il connaissait le travail, le traducteur est resté plus près du texte latin : cf. F. Duval, Miroir des classiques. Christine de Pizan s’est servie de ce texte dans son Livre des faits d’armes de chevalerie. Le manuscrit a été doté du sigle P dans l’édition de Löfstedt. F. 1-55. [Flavius Végèce, Le livre de chevalerie, traduction en français de Jean de Vignay]. F. 1-3v. [Table des chapitres]. « Ci commencent les titres qui sont dites rebriches des chapistres du livre qui est nonmés "Flave Vegesce de la chose de chevalerie", dont il n’y a par tout .VI.xx et .VIII. chapitres en .IIII. livres qui y sont touz complés, c’est a savoir en ce premier livre sanz le prologue .XXVIII., u secont .XXV. u tiers .XXIX., u quart .XLVI. ; et se commence le premier ainsi » (rubr.) ». – F. 1-v. : Livre I. – F. 1v-2 : Livre II. – F. 2-v : Livre III. – F. 2v-3v : Livre IV. – F. 3v. Explicit : « Ci finent touz les .VI. vins et .VIII. rebriches des chapitres dessus dis du Livre Flave Vegesce et de la chose de chevalerie ». « Explicit (rubr.) ». F. 5-16. [Livre I] « Ci commence le Livre de Vegesce de chevalerie ou il y a .IIII. livres, lesquiex devisent l’art et la science comment on se doit combatre par mer et par terre (rubr.) ». – F. 5-6. [Prologue du traducteur]. « Aussi conme dist Segons le philosophes lectre si est garde d’estoire. Et pour ce fu coustume aus anciens qui mistrent leurs cure et leur entente en cognoistre les vertus et les natures des choses …-… U premier Livre a le prologue uquel il offre son livre a l’empereur Valentinien, et y a .XXVIII. chapitres, chascun par soy devisé, et i enseigneré chascun de son droit nombre, si comme il est contenu u latin. Or commence en tele maniere Flaves Vegesces son livre de l’enseignement ou de la chose de cheva(ve)lerie ». – F. 6-6v. [Prologue de Végèce]. « Ci commence le secont prologue du vaillant philosophe Flaves Vegesce qui envoie ce livre au vaillans et preus empereur Valentinien, sire des Roumains, et dit que nus ne puet riens fere ne commencier ne parachever a son honneur sans l’aide de la divine grace, c’est Dieu, et apele ce livre le "Livre de la exercitacion", c'est-à-dire le "Livre de l’usage d'armes" (rubr.) ». « Es anciens temps fu coustume les estudes des bonnes ars mettre en lettres et ce qui estoit ramené u livre offrir aus princes. Car nulle riens n’est a droit commenciee, se enprés ne l’otroie li empereres …-… Et en ce petit livre trouveras quanque tu requiers des choses qui ont mestier au commun profist ». – F. 6v-16. [Texte]. « Ci faut le segont prologue que le philosophe fist. Et commence le premier chapitre de ce livre en tele maniere que il dist de l’exercite des Roumains, c'est-à-dire de l’usage d'armes et comment li Roumain vainquirent toutes les nacions. .I. (rubr.) ». « Nous ne veons par nulle autre choze le pueple roumain avoir soumis a li les terres de ce monde, senon par usage d’armes et par ensengnement d’ost et de chevalerie …-… Donques se doivent exerciter li jouvencel aus armes. Car certaine chose est que plus profitable choze est estre les siens enseigniés d’armes que les estrangés louer parsouldees ». F. 16-25v. [Livre II]. « Ici fenist le premier livre et commence le secont, ou sont trestout droitement .XXV. chapitres dont ce prologues est commenciés et comptés pour .I. chapitre, et dit li sage qui au commant du grant empereeur son seigneur il veult obeir a parfere ce livre, et si tres noblement parle de l’uevre de chevalerie, et eu prologue dist il en quantes manieres la choze de chevalerie est devisee et se commence en ceste maniere. .I. (rubr.) ». « Par continueles victoires et triumphes apert emperere vostre debonereté avoir tres plainement et tres sagement retenus les establissemens des sages anciens quant a l’art de chevalerie …-… Et brievement quanque mestier est de toutes manieres de batailles, doit porter la legyon pour ce que en quelconques lieu que elle mette les herberges, ce soit aussi comme une cité bien armee et bien garnie ». « Ci fenist le secont livre qui contient .XXV. chapitres, si come dit est (rubr.) ». F. 25v-44v. [Livre III]. « Ci commence le tiers Livre ou il a .XXVI. chapitres que je signeré chascun selon son droit nombre, dont ce prologue ci. Si parle des Atheniens qui i adjourent la fleur et la seigneurie d’armes et d’autres ars de chevalerie (rubr.) ». – F. 25v-26. [Prologue]. « C’est li prohemes, c'est-à-dire prologues du tiers Livre, si comme li ancien parellent en vers les achevemens floris jadis non mie seulement en la doctrine d’armes, mes en la discipline de divers ars …-… Ainsy les chevaliers diligiaument, qui desire bonne aventure combat[r]e soy par art, non pas par aventure n’ose guerroier ; nulz n’ose couroucier celi dont on entent qui doie seurmonter se il se combat ». – F. 26-44v. [Texte]. « Ci commence le premier chapitre de ce tiers Livre qui enseigne l’aperte bataille par terre et ce que mestier y a et quelle maniere d’ost doit estre et en quelle maniere la sancté est esgardee. I. (rubr.) ». « Li secons institucions de la legyon et de la decepline de chevalerie. Icist tiers Livre sonne le temps et pour ce sunt icelles choses devant mises que icestes esquelles est le sens de combatre et la somme de victoire …-… Si que la vertus et l’ordenance de la merveilla[ble] chose commune soit par toy gouvernee et ainssy office de empereur et de chevalier ». « Ci fine le tiers Livre (rubr.) ». F. 44v-55. [Livre IV]. « Ci commence le quart Livre qui contient .XLVI. chapitres, dont je signerai chascun par son droit nombre, si comme es autres nombres par dessus a esté fait ; uquel livre il devise et ensaigne a assaillir chastiaus ou cytés. Et premierement est li prohemes de cesti livre qui ainsi coumence (rubr.) ». – F. 44v-45. [Prologue]. « L’agrieté et la male enseignie vie des hommes u commencement du siecle. La premiere constitucion des cytés d’essevrer de la conmunion des bestes mues et suavages …-…La reson pour quoy les cités des amis sont a deffendre et celles des anemis sont a prendre, je monstrerré en ordre de vers aucteurs et ne me pesera pas du travail, comme au coumant pourfist a touz, si comme il est aprés apparissant ». – F. 45-55. [Texte]. « Que les cités sont fors par euvre .I. (rubr.) ». « Cités ou chastiaus ou il sont fors par nature ou par euvre ou par l’un ou par l’autre. Et cil est plus fors par nature …-… Je cuit desoremés qu’il est a tere de la discipline d’armes. Car en ces choses li souverains us trueve souvent plus d’art que l’anciane doctrine n’en a moustré ».
Source des données : Jonas
Source des données : Europeana regia
Le manuscrit entra avant 1402 dans la librairie de Jean, duc de Berry, ainsi que l’atteste sa mention dans l’inventaire commencé en décembre 1402 par le garde des joyaux Guillaume de Ruilly : « Item un livre en françoys escript de lettre de forme, appellé le Livre de Vegesse et de chevallerie ; ystorié au commencement de trois hommes d’armes, l’un a cheval et deux a pié ; couvert de cuir blanc a deux fremouers de lecton » (BnF., Français 11496, f. 78v, n° 1035). Il est, de même, répertorié dans l’inventaire rédigé à partir de 1413 par Robinet d’Estampes : même description (cf. Guiffrey, I, 233-234, n° 896).À la mort de Jean de Berry, le manuscrit fut cédé à sa fille Marie de Berry, duchesse de Bourbon. Il corespond, en effet, à l'article [13] de la liste "des tappiceries, joyaulx et livres" baillés à la duchesse, ajoutée à la fin du compte de Jean Lebourne (Bibliothèque Sainte-Geneviève, ms. 841, f. 226v, art. [13]). Le volume resta dans la bibliothèque des Bourbons, comme en témoigne l’ex-libris du duc Jean II de Bourbon inscrit sur le recto du f. 4 : « Ce livre est au duc de Bourbon. – Jehan ».Il resta dans les collections des Bourbons jusqu’en 1523, année de la confiscation par François Ier des biens du connétable Charles III de Bourbon . L’inventaire de la librairie ducale de Moulins dressé à cette occasion cite un exemplaire de l’ouvrage : « Le livre de Vegece de chevalerie » (Le Roux de Lincy 1850, p. 45, n° 89). De même que nombre de manuscrits des Bourbons, il fit vraisemblablement partie de la Bibliothèque personnelle de François Ier.Il est répertorié dans les inventaires de la Bibliothèque royaleà partir de la fin du XVIe siècle : inventaire fin XVIe, n° 2222, 2223 ou 2224 ; inventaire de Nicolas Rigault (1622), n° 1675 ; inventaire de Pierre et Jacques Dupuy (1645), n° 1106 ; inventaire de Nicolas Clément (1682), n° 7429. Anciennes cotes inscrites sur le recto du f. 1 : [Rigault II] « MDCLXXV », [Dupuy II] « 1106 », [Regius] 7429. Inventaire 1622 : « Flave Vegece de la chose de chevalerie, en françois » (Omont, II, p. 346, n° 1675).Inventaire 1645 : « Flave Vegece de la chevalerie, en vieil françois » (Omont, III, p. 59, n° 1106).
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